mercredi 27 avril 2011

il faut sauver le Président Laurent Gbagbo

OMMUNIQUE DE PRESSE DU COLLECTIF DES AVOCATS DU PRESIDENT LAURENT GBAGBO
Source : Telediaspora.net : Dernière Mise à jour : 27/04/2011 (Auteur : autres)

Depuis le 11 avril 2011, le Président Laurent Gbagbo est illégalement et arbitrairement retenu, probablement à Korhogo dans le nord de la Côte d’Ivoire, en zone sous contrôle des rebelles dirigés par Monsieur Alassane OUATTARA, sans le moindre fondement juridique.
Le 26 avril 2011, soit après quinze jours de détention illégale, le régime de Monsieur Alassane OUATTARA annonce que « des procédures d'enquêtes préliminaires sont en cours pour les crimes et délits commis par Laurent Gbagbo et son clan ».
Cette déclaration méconnait le principe de la présomption d’innocence. Elle démontre, par ailleurs, que le Président Laurent GBAGBO ainsi que son entourage font bien l’objet d’une détention arbitraire en dehors de tout cadre légal. Ce qui est contraire non seulement à la législation ivoirienne, mais également à la Déclaration Universelle des Droits de
l’Homme.
Plus grave, des informations concordantes et insistantes font état de mauvais traitements physiques et psychologiques sur sa personne.
Notre Collectif avait pourtant récemment attiré l’attention des parties impliquées sur la nécessité de respecter les droits fondamentaux du Président Laurent GBAGBO, notamment celui de bénéficier de l’assistance d’un médecin de son choix et de communiquer librement avec son conseil dès lors qu’il fait l’objet d’une privation de liberté.
Les avocats du Président GBAGBO ont récemment dénoncé le risque d’assassinat qui pourrait être maquillé en suicide.
Cette crainte est d’autant plus fondée aujourd’hui que les informations relayées par les journaux proches de Monsieur OUATTARA, propagent les rumeurs fantaisistes et invraisemblables sur des intentions suicidaires du Président Laurent GBAGBO.
Il s’agit simplement de la part des auteurs de ce projet macabre de préparer l’opinion publique à accepter l’idée selon laquelle le Président GBAGBO pourrait se donner la mort.
Le Collectif des Avocats du Président Laurent GBAGBO met en garde les auteurs de son arrestation et leurs complices contre les traitements inhumains et dégradants dont il est l’objet et les risques d’atteinte à son intégrité physique.
Nous tiendrons pour responsables les ravisseurs du Président Laurent GBAGBO s’il était attenté à sa vie.
Enfin, nous réitérons notre demande, restée jusqu’alors sans réponse, de pouvoir communiquer librement et en toute sécurité avec notre client.
Fait à Paris, le 27 avril 2011


Le Collectif des Avocats du Président GBAGBO

dimanche 24 avril 2011

Hommage à nos déportés par les NAZIS !

Un crime commit au nom du peuple allemand qui n'a toujours pas demandé pardon ,à fortiori Réparer !
Il nous appartient de traquer tous les non-dits sur nos parents et de les porter à la connaissance de tous les compatriotes au service de l’honneur , de la vérité ,de l’espoir ,ces éléments doivent contribuer à cimenter notre histoire commune et à fixer des bornes que d’aucuns voudraient les faires disparaître pour mieux nous Dominer en fixant par la nationalité française de nouveaux arrivants.
Le grand Kanack ,Jean-Marie Tjibaou parlait de la démocratie du coucou signifiant par là ,ils s’installent chez nous ,puis demande un référendum pour avoir a qui appartient la Maison.
En Guadeloupe les multiples saignées démographiques de 1492 à 2009 ont fragilisé notre équilibre démographique , des hordes de plus en plus nombreuses s’installent et haussent le ton en rêvant de nous rendre minoritaire comme à SAINT MARTIN !
En levant ce voile de nos martyrs , nous souhaitons STOPPER CETTE HEMORRAGIE DEMOGRAPHIQUE.
Voilà,la liste partielle de nos parents qui se sont sacrifiés pour nous :
ALPHA ISIDOREHA
Isidore

Information :
Né le 16/12/1897 à Fort-de-France (972), Adjudant, Résistant - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 2 p 660

Convoi du : 21/05/1944
Au départ de : Compiègne (60)
A destination de : Neuengamme (Allemagne)

Date du décès : 27/03/1945

Lieu du décès : Wöbbelin (Allemagne).
BIDARD BERNADIN
BIDARDBIDARD
Bernardin

Information :
Né le 20/05/1892 à Saint-Joseph (972) - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 1 p 918

Convoi du : 27/05/1943
Au départ de : Paris (75) Gare de l’Est
A destination de : Hinzert (Allemagne)

Date du décès : 08/03/1945

Lieu du décès : Dora (Allemagne)

Source : J.O.R.F. n° 208 du 09/09/1987 p 10478

Référence n° : D-53431


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F

Source : J.O.R.F. n° 123 du 28/05/1987 p 5848

Référence n° : D-34259.
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Bœuf Antoine Victor
BOEUF
Antoine Victor

Information :
Né le 01/08/1905 à Fort-de-France (972) - Croix de - guerre 39-45, Médaille de la - Résistance. Médaille militaire.- Adjudant-chef au 3e RACP - Prisonnier de guerre, rapatrié d'Allemagne le 7/7/1941, Résistant du réseau Super-Nap- Epoux d' Andrée GAZET - Repose carré 39/45 E, tombe 457 - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 2 p 1368

Convoi du : 30/07/1944
Au départ de : Toulouse (31)
A destination de : Buchenwald (Allemagne)

Date du décès : 13/04/1945

Lieu du décès : Elsdorf (Allemagne)

Source : J.O.R.F. n° 251 du 26/10/2008

Référence n° : D-64408


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Meister Raphael Emile
MEISTER
Georges Raphaël Emile

Information :
Né le 06/06/1944 à Fort-de-France (972)

Convoi du : Non connu
Au départ de : Non connu
A destination de : Non connue

Date du décès : 30/11/1944

Lieu du décès : Buchenwald (Allemagne)

Source : J.O.R.F. n° 116 du 18/05/1995 p 8378

Référence n° : D-44966


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Nattes Gentil.

NATTES
Gentil

Information :
Né le 10/08/1894 à Rivière Salée (972) - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 1 p 915

Convoi du : 14/05/1943
Au départ de : Troyes (10)
A destination de : Fribourg-en-Brisgau (Allemagne)

Date du décès : 10/11/1943

Lieu du décès : Mannheim (Allemagne)

Source : J.O.R.F. n° 241 du 17/10/2007

Référence n° : D-43453


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Parfait Edouard Louis Léon.

PARFAIT
Edouard Louis Léon

Information :
Né le 01/12/1897 à Fort-de-France (972), Sergent FFI, Médaille militaire, Croix de guerre 39-45, Médaille de la Résistance, médaille de la déportation - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 1 p 699

Convoi du : 27/03/1943
Au départ de : Paris (75) Gare de l’Est
A destination de : Mauthausen (Autriche)

Date du décès : 04/11/1943

Lieu du décès : Mauthausen (Autriche)

Source : J.O.R.F. n° 048 du 25/02/1996

Référence n° : D-13069


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Elizé Jean-Marie Joseph Raphael.

ELIZE
Jean Marie Joseph Raphaël

Information :
Né le 04/02/1891 à Lamentin (972) - Capitaine médecin-vétérinaire de Réserve, Résistant, Sous-lieutenant des FFC, 1er maire de couleur d'une ville de France métropolitaine - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 1 p 1395

Convoi du : 17/01/1944
Au départ de : Compiègne (60)
A destination de : Buchenwald (Allemagne)

Date du décès : 14/02/1945

Lieu du décès : Weimar (Allemagne)

Source : J.O.R.F. n° 168 du 21/07/1989 p 9135

Référence n° : D-35154


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Samson Cyprien Jérôme.
SAMSON
Cyprien Jérôme

Information :
Né le 03/10/1897 à Terre-de-Haut (971) - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 1 p 688

Convoi du : 15/03/1943
Au départ de : Paris (75) Gare de l’Est
A destination de : Karlsruhe (Allemagne)

Date du décès : ca 11/1943

Lieu du décès : Wittlich (Allemagne)

Source : J.O.R.F. n° 115 du 19/05/1998

Référence n° : D-19586


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Valmy Andr é Avelin.
VALMY
André Avelin Justin

Information :
Né le 09/11/1892 à Anse-Bertrand (971) - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 2 p 91

Convoi du : 22/01/1944
Au départ de : Compiègne (60)
A destination de : Buchenwald (Allemagne)

Date du décès : 24/11/1944

Lieu du décès : Flossenbürg (Allemagne)

Source : J.O.R.F. n° 129 du 06/06/2001

Référence n° : D-24891


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Defendini Ange Brand.

DEFENDINI
Ange Brand

Information :
Né le 04/12/1909 aux Iles du Salut (973) - Lieutenant, Médaille de la Résistance - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 3 p 53

Convoi du : 08/08/1944
Au départ de : Paris (75) Gare de l’Est
A destination de : Neue Bremm (Allemagne)

Date du décès : 14/09/1944

Lieu du décès : Buchenwald (Allemagne)

Source : J.O.R.F. n° 060 du 12/03/2005

Référence n° : D-852


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JarryPierre-André.
JARRY
Pierre André

Information :
Né le 23/01/1895 à Saint-Laurent-du-Maroni (973)

Convoi du : Non connu
Au départ de : Non connu
A destination de : Non connue

Date du décès : 31/10/1944

Lieu du décès : Gross Rosen (Pologne)

Source : J.O.R.F. n° 189 du 17/08/1994

Référence n° : D-4335


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Joseph Tancrède Roger François.
JOSEPH TANCREDE
Roger François

Information :
Né le 11/05/1918 à Saint-Laurent (973) - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 1 p 792

Convoi du : 20/04/1943
Au départ de : Compiègne (60)
A destination de : Mauthausen (Autriche)

Date du décès : 30/03/1944

Lieu du décès : Ebensee (Autriche)

Source : J.O.R.F. n° 245 du 21/10/1994 p 14986

Référence n° : D-58431


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Déclaration C.N.I.L. n°1061762 .

Amphoux Léonce Raoul.

AMPHOUX
Léonce Raoul

Information :
Né le 26/12/1888 à Saint-Joseph (974) - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 2 p 96

Convoi du : 27/01/1944
Au départ de : Compiègne (60)
A destination de : Buchenwald (Allemagne)

Date du décès : 15/02/1945

Lieu du décès : Leitmeritz (Tchécoslovaquie)

Source : J.O.R.F. n° 060 du 11/03/1988 p 3261

Référence n° : D-48196


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LeBalle René.

LE BALLE
René

Information :
Né le 08/12/1920 à Saint-Denis (974)

Convoi du : Non connu
Au départ de : Non connu
A destination de : Non connue

Date du décès : 25/02/1944

Lieu du décès : Buchenwald (Allemagne)

Source : J.O.R.F. n° 034 du 10/02/1994

Référence n° : D-5789


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Déclaration C.N.I.L. n°1061762
André Constantin Victor Adrien Corentin.

ANDRÉ
Constantin Victor Adrien Corentin

Information :
Né le 12/02/1895 à Papeete (Tahiti) - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 1 p 1184

Convoi du : 28/10/1943
Au départ de : Compiègne (60)
A destination de : Buchenwald (Allemagne)

Date du décès : 04/12/1943

Lieu du décès : Buchenwald (Allemagne)

Source : J.O.R.F. n° 123 du 28/05/1987 p 5849

Référence n° : D-43817


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Déclaration C.N.I.L. n°1061762
Maistre Jeanne.

MAISTRE
Jeanne

Information :
Née le 19/04/1895 à Tahiti (987) - Résistante membre du réseau "Alliance", région Bretagne - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 2 p 349

Convoi du : 01/05/1944
Au départ de : Non connu
A destination de : Schirmeck (67)

Date du décès : 02/09/1944

Lieu du décès : Natzwiller-Struthof (67)

Source : Plaque Natzwiller-Struthof (67)

Référence n° : D-33536


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Déclaration C.N.I.L. n°1061762
Cabanette Louis Gabriel.
CABANETTE
Louis Gabriel

Information :
Né le 02/02/1906 à Nouméa (988) - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 1 p 1189

Convoi du : 28/10/1943
Au départ de : Compiègne (60)
A destination de : Buchenwald (Allemagne)

Date du décès : 06/01/1944

Lieu du décès : Weimar (Allemagne)

Source : J.O.R.F. n° 255 du 03/11/1987 p 12841

Référence n° : D-34712


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Déclaration C.N.I.L. n°1061762
CABANETTE
Louis Gabriel

Information :
Né le 02/02/1906 à Nouméa (988) - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 1 p 1189

Convoi du : 28/10/1943
Au départ de : Compiègne (60)
A destination de : Buchenwald (Allemagne)

Date du décès : 06/01/1944

Lieu du décès : Weimar (Allemagne)

Source : J.O.R.F. n° 255 du 03/11/1987 p 12841

Référence n° : D-34712


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Déclaration C.N.I.L. n°1061762
CABANETTE
Louis Gabriel

Information :
Né le 02/02/1906 à Nouméa (988) - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 1 p 1189

Convoi du : 28/10/1943
Au départ de : Compiègne (60)
A destination de : Buchenwald (Allemagne)

Date du décès : 06/01/1944

Lieu du décès : Weimar (Allemagne)

Source : J.O.R.F. n° 255 du 03/11/1987 p 12841

Référence n° : D-34712


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Déclaration C.N.I.L. n°1061762 .
Nos ainés ont payé le prix fort , pour que la France respire l’air de la Liberté .Nous rappellerons leurs lieux de détention , leur calvaire, pour un grand nombre l’Europe a été leur Tombeau…
Nous soumettons aux internautes leurs noms pour qu’ils sachent aux heures sombres de 1939 -1945, les maîtres de l’économie de nos régions se dérobaient à leur devoir , collaboraient dans leur grande majorité avec les partisans du NAZISME, donc avec SORIN ,ROBERT , PETAIN ….
Aujourd’hui ils veulent nous faire la leçon de patriote, qu’ils osent nous montrer leurs faits d’armes qui collent avec leurs discours !
Nous exigeons pour eux tous des Réparations , la France a reçu 1 milliards de dollars de la part des ALLEMANDS, l’URRSS 25 milliards ,LES USA 22 milliards ,la GRANDE BRETAGNE près de 8 milliards, plus une occupations en règle du pays, avec l’aide de nos parents et autres coloniaux ont été les gardes chioumes pendant des décennies en Allemagne DE L’OUEST..
En attendant nous reproduisons ce texte datant de 1925 et écrit par un fossoyeur du système colonial :
L’Oncle Ho ,ses propos sont toujours chez nous d’actualité, nous demeurons des Zombis dans nos terres !


Extrait du texte publié en 1925 dans le journal Le Paria où notre compatriote Max- Clainville Bloncourt futur maire des Abymes en 1936 collaborait étroitement avec son ami HO CHI MINH,tous deux membres du Parti Communiste Français
• "[...] L’IMPÔT DU SANG
• I – La guerre et les “indigènes”
• Avant 1914, ils n’étaient que des sales nègres et de sales Annamites bons tout au plus à tirer le pousse-pousse et à recevoir des coups de cadouille de nos administrateurs. La joyeuse et fraîche guerre déclarée, les voilà devenus “chers enfants” et “braves amis” de nos paternels et tendres administrateurs et même de gouverneurs plus ou moins généraux. Ils (les indigènes) ont été tout d’un coup promus au grade suprême de “défenseurs du droit et de la liberté”. Cet honneur subit leur a coûté cependant assez cher, car pour défendre ce droit et cette liberté dont eux-mêmes sont dépourvus, ils ont dû quitter brusquement leurs rizières ou leurs moutons, leurs enfants et leurs femmes pour venir, par-delà les océans, pourrir sur les champs de bataille de l’Europe. Pendant la traversée, beaucoup d’indigènes, après avoir été conviés au spectacle merveilleux de la démonstration scientifique du torpillage, sont allés au fond des ondes pour défendre la patrie des monstres marins. D’autres ont laissé leur peau au désert poétique des Balkans en se demandant si la Mère-Patrie avait l’intention d’entrer comme première dans le Harem du Turc; sinon pourquoi les aurait-on fait zigouiller dans ces pays ? D’autres encore, sur les bords de la Marne ou dans la boue de la Champagne s et sculpter avec leurs os les bâtons des maréchaux.
• Ceux, enfin, qui trimaient à l’arrière, dans les poudreries monstrueuses, pour n’avoir pas respiré le gaz asphyxiant de “Boches”, ont subi les vapeurs rutilantes des Français ; ce qui revient au même puisque les pauvres diables crachaient leurs poumons comme s’ils étaient “gazés”. 700 000 indigènes en tout sont venus en France et, sur ce nombre, 80 000 ne reverront plus le soleil de leur pays !
• II – Le volontariat
• Voici ce qui nous dit un confrère: Le prolétariat indigène de l’Indochine pressuré de tous temps sous forme d’impôts, prestations, corvées de toute nature, d’achats, par ordres officiels, d’alcool et d’opium, subit depuis 1915-16, le supplice du volontariat.
• Les événements de ces dernières années ont donné prétexte, sur toute l’étendue du pays à de grandes rafles de matériel humain encaserné sous les dénominations les plus diverses; tirailleurs, ouvriers spécialisés, ouvriers non spécialisés, etc.
• De l'axe de toutes les compétences impartiales qui ont été appelées à utiliser en Europe le matériel humain asiatique, ce matériel n’a pas donné de résultats en rapport avec les énormes dépenses que son transport et son entretien ont occasionnées.
• Ensuite, la chasse au dit matériel humain, dénommé pour la circonstance en “Volontariat” (mot d’une affreuse ironie), a donné aux plus scandaleux abus.
• Voici comment ce recrutement volontaire s’est pratiqué : le “satrape” qu’est chacun des résidents indochinois avise ses mandarins que dans un délai fixé, il faut que sa province ait fourni tel chiffre d’hommes. Les moyens importent peu. Aux mandarins de se débrouiller. Et par le système D, ils s’y connaissent les gaillards, surtout pour monnayer les affaires.
• Ils commencent par ramasser des sujets valides, sans ressources, lesquels sont sacrifiés sans recours. Ensuite, ils mandent des fils de famille riche ; s’ils sont récalcitrants, on trouve très facilement l’occasion de leur chercher quelque histoire, à eux ou à leur famille, et, au besoin de les emprisonner jusqu’à ce qu’ils aient résolu le dilemme suivant : “Volontariat ou finance”.
• On conçoit que des gens ramassés dans de pareilles conditions soient dépourvus de tout enthousiasme pour le métier auquel on les destine. À peine encasernés, ils guettent la moindre occasion pour prendre la fuite.
• D’autres, ne pouvant se préserver de ce qui constitue pour eux un fâcheux destin, s’inoculent les plus graves maladies dont la plus commune est la conjonctivite purulente provenant du frottement des yeux avec divers ingrédients, allant de la chaux vive jusqu’au pus blennorragique.
• N’empêche que, ayant promis des grades mandarinaux aux volontaires indochinois qui survivraient et des titres posthumes à ceux qui seraient « morts pour la France », le gouvernement général de l’Indochine poursuivait ainsi sa proclamation : « Vous vous êtes engagés en foule, vous avez quitté sans hésitation votre terre natale à laquelle vous êtes pourtant attachés ; vous, tirailleurs, pour donner votre sang ; vous ouvrier pour offrir vos bras… ».
Ce bagne continuait à fonctionner pendant toute la guerre d'Indochine et sa suite avec la République du Viêt Nam (1955-1975) pour enfermer les opposants du Front national pour la libération du Viêt Nam. Maintenant, les bâtiments deviennent un lieu de mémoire de l'indépendance et de l'unité du Viêt Nam.
Pendant la guerre du Viêt Nam, le bagne a continué à servir.
ALPHA Isidore
Pseudonyme(s) utilisé(s) :
Zizi
Réseau :
Valmy
Mouvement :
Défense de la France
Date de naissance :
16-12-1897
Date de disparition :
27-03-1945
Son action dans la résistance :
Isidore ALPHA est né à Fort de France (Martinique) le 16 décembre 1897, dans la quartier de
La Trenelle.

De faible constitution et de petite taille (1,60 m), il est réformé en juillet 1916 et n'est donc pas
mobilisable.

En 1931 il vit en Métropole, habite Paris où il s'est marié au début du mois de janvier avec une
jeune charentaise de 24 ans, Renée Groitier. Mobilisé à la déclaration de la Guerre, en septembre 1939, il est démobilisé le 18 août 1940 par le Centre de Bordeaux, sans avoir combattu.

Speaker-publiciste, il rejoint dès avant la fin de l'été 40, le groupe Valmy de Charenton-le-Pont (Seine), où il fait de la propagande parlée et des distributions de journaux et de tracts
appelant à la Résistance contre l'Occupant. Ce groupe sera affilié au mouvement « Défense de la France » fondé en 1941 par Philippe Viannay, créateur du journal clandestin éponyme, dans lequel rentre ALPHA dès 1942. Il est alors domicilié à PARIS 6e, 5, rue du Sabot et devient agent de
liaison d'un groupe franc du XIIe arrondissement. Il participe à des actions de sabotages, fabrique de fausses pièces d'identité, diffuse par grandes quantités le journal « Défense de la France » en utilisant sa voiture personnelle, jusqu'à son arrestation.

Le 16 septembre 1943, il est arrêté aux Etablissements Nicolas, à Charenton, par la police française
agissant sur ordre de la Gestapo pour activités communistes, diffusion de tracts et journaux clandestins et transport d'armes. Il est interné au camp de Voves (Eure-et-Loir).

Le camp de Voves passant sous le contrôle des autorités allemandes, Iisodre ALPHA est transféré
à Compiègne (camp de Royallieu) le 10 avril 1944.

Le 21 mai 1944 il est déporté à Neuengamme (Allemagne), dans un convoi de plus de 2.000 hommes. Là-bas, il est affecté au Kommando extérieur de Wöbbelin où il meurt d'épuisement le 27 mars 1945.

La mention « mort pour la France » lui a été attribuée par décision du ministre des Armées du 1er juillet 1947. A titre posthume il était homologué dans le grade d'adjudant de la Résistance intérieure
française, par arrêté du secrétaire d'Etat aux forces armées (Guerre), publié au Journal Officiel du
12 janvier 1949 (page 517).

La qualité de « Déporté-résistant » était conférée à Isidore ALPHA par décision ministérielle du 7 juin 1955.

Enfin, la mention honorifique « mort en déportation » lui était attribuée par arrêté du secrétaire d'Etat aux anciens combattants du 6 avril 1987 (J.O. du 28 mai 1987, page 5848).

Le nom d'Isidore ALPHA est gravé sur les plaques commémoratives des morts pour la France de la Guerre 1939-1945 à l'intérieur de l'église Saint Germain des Près, à Paris 6e.

Décorations à titre posthume:

Médaille militaire
Croix de Guerre 1939-1945 avec palmes
Médaille de la Résistance
Médaille de la déportation au titre de la Résistance


LPHA Isidore
Pseudonyme(s) utilisé(s) :
Zizi
Réseau :
Valmy
Mouvement :
Défense de la France
Date de naissance :
16-12-1897
Date de disparition :
27-03-1945
Son action dans la résistance :
Isidore ALPHA est né à Fort de France (Martinique) le 16 décembre 1897, dans la quartier de
La Trenelle.

De faible constitution et de petite taille (1,60 m), il est réformé en juillet 1916 et n'est donc pas
mobilisable.

En 1931 il vit en Métropole, habite Paris où il s'est marié au début du mois de janvier avec une
jeune charentaise de 24 ans, Renée Groitier. Mobilisé à la déclaration de la Guerre, en septembre 1939, il est démobilisé le 18 août 1940 par le Centre de Bordeaux, sans avoir combattu.

Speaker-publiciste, il rejoint dès avant la fin de l'été 40, le groupe Valmy de Charenton-le-Pont (Seine), où il fait de la propagande parlée et des distributions de journaux et de tracts
appelant à la Résistance contre l'Occupant. Ce groupe sera affilié au mouvement « Défense de la France » fondé en 1941 par Philippe Viannay, créateur du journal clandestin éponyme, dans lequel rentre ALPHA dès 1942. Il est alors domicilié à PARIS 6e, 5, rue du Sabot et devient agent de
liaison d'un groupe franc du XIIe arrondissement. Il participe à des actions de sabotages, fabrique de fausses pièces d'identité, diffuse par grandes quantités le journal « Défense de la France » en utilisant sa voiture personnelle, jusqu'à son arrestation.

Le 16 septembre 1943, il est arrêté aux Etablissements Nicolas, à Charenton, par la police française
agissant sur ordre de la Gestapo pour activités communistes, diffusion de tracts et journaux clandestins et transport d'armes. Il est interné au camp de Voves (Eure-et-Loir).

Le camp de Voves passant sous le contrôle des autorités allemandes, Iisodre ALPHA est transféré
à Compiègne (camp de Royallieu) le 10 avril 1944.

Le 21 mai 1944 il est déporté à Neuengamme (Allemagne), dans un convoi de plus de 2.000 hommes. Là-bas, il est affecté au Kommando extérieur de Wöbbelin où il meurt d'épuisement le 27 mars 1945.

La mention « mort pour la France » lui a été attribuée par décision du ministre des Armées du 1er juillet 1947. A titre posthume il était homologué dans le grade d'adjudant de la Résistance intérieure
française, par arrêté du secrétaire d'Etat aux forces armées (Guerre), publié au Journal Officiel du
12 janvier 1949 (page 517).

La qualité de « Déporté-résistant » était conférée à Isidore ALPHA par décision ministérielle du 7 juin 1955.

Enfin, la mention honorifique « mort en déportation » lui était attribuée par arrêté du secrétaire d'Etat aux anciens combattants du 6 avril 1987 (J.O. du 28 mai 1987, page 5848).

Le nom d'Isidore ALPHA est gravé sur les plaques commémoratives des morts pour la France de la Guerre 1939-1945 à l'intérieur de l'église Saint Germain des Près, à Paris 6e.

Décorations à titre posthume:

Médaille militaire
Croix de Guerre 1939-1945 avec palmes
Médaille de la Résistance
Médaille de la déportation au titre de la Résistance







BOEUF Antoine

Réseau :
Super-N.A.P. (Noyautage des Administrations Publiques)
Date de naissance :
01-08-1905
Date de disparition :
13-04-1945
Son action dans la résistance :
Antoine Victor BOEUF est né à Fort de France (Martinique) le 1er août 1905 dans une famille dont le père était militaire de carrière dans les troupes coloniales (il sera Croix de guerre 1914-1918, Commandeur de la Légion d'honneur et terminera l'Armée avec le grade de colonel) et dont la mère
était une jeune fille de bonne famille martiniquaise, la famille LAPIERRE ARMANDE, toujours représentée à la Martinique et dont certains membres s'illustrèrent dans la médecine notamment.

Suivant les traces de son père, Antoine embrassera lui-aussi le métier des armes. En octobre 1933 lorsqu'il épouse à Saint Mandé (Seine) une jeune parisienne, Andrée Gazet, il est adjudant au 10e régiment d'Artillerie coloniale.

A la déclaration de la guerre avec l'Allemagne, il est Adjudant-chef au 310e régiment d'artillerie coloniale porté. Promu au grade de sous-lieutenant, il se bat courageusement en mai-juin 1940 mais est fait prisonnier le 15 juin et doit subir une dure captivité en Allemagne.

En vertu des accords entre les gouvernements Allemands et Français sur les prisonniers de guerre, il bénéficie en tant que « colonial » d'une libération anticipée et est rapatrié d'Allemagne le 7 juillet 1941.

Il rejoint alors le ministère de la guerre, à Vichy, où il est employé comme agent administratif colonial. Sa situation lui permet d'avoir accès à des dossiers sensibles intéressant la Défense qu'il communique aux services clandestins de la Résistance, par l'entremise des réseaux « Nap » (noyautage des administrations publiques) et « Super-Nap », créés fin 1942 par Claude BOURDET avec l'accord de Jean MOULIN.

Pour cela il prend des risques très importants, dans un climat délétère où la suspicion, la délation et
la méfiance sont permanentes. La moindre erreur peut être fatale.

On peut penser qu'Antoine BOEUF, à un moment ou à un autre, a pu commettre une imprudence, à moins qu'il n'ait fait l'objet d'une dénonciation. Toujours est-il que le 24 janvier 1944, dans son bureau du ministère, à Vichy, il est arrêté par la Milice pour appartenance au réseau Super-Nap.
Jugé par le tribunal de Sûreté de l'Etat, siégeant à Cusset (Allier), il est condamné le 6 mars 1944
à l'internement administratif au camp de Saint Sulpice la Pointe, dans le Tarn.
Livré aux Allemands quelques mois plus tard, il est transféré à Toulouse (Haute-Garonne) d'où il sera déporté pour l'Allemagne le 31 juillet 1944 dans un convoi comprenant 1088 hommes et 103 femmes. Destination : Buchenwald, pour les hommes. Ravensbruck, pour les femmes.

Antoine BOEUF est le seul Antillais de ce transport, mais dans ce « train de la mort » se trouve un homme natif de Paramaribo, en Guyane hollandaise, James Burke qui est de nationalité britannique. Un grand nombre de Juifs de la « zone Sud » font parti de ce convoi. Beaucoup ne reviendront pas des camps.

Le 6 août 1944, Antoine BOEUF recevra au camp de Buchenwald le numéro matricule 69 696.
Il sera, après la période de « quarantaine », affecté aux mines de sel du Leau-Plömnitz, en Saxe-Anhalt, près de Dessau, au nord de Weimar.

Avec l'avance des armées alliées, tant à l'Est qu'à l'Ouest, ce camp satellite de Buchenwald est évacué dans les conditions terribles que l'on sait: marches forcées de plusieurs dizaines de kilomètres par jour, par tous les temps. Pour les hommes déjà très faibles en raison du travail fourni et du manque de nourriture, c'était vraiment « marcher ou mourir ».

Un compagnon de misère d'Antoine BOEUF écrira à son épouse, le 1er juin 1945 : « votre mari était très faible lorsque le 12 avril nous avons pris la route encadrés de SS. Au cours de notre marche votre mari de plus en plus fatigué a dû être aidé. A Elsdorf, dans la nuit du 12 au 13 avril, nous fîmes une pause dans un grange. C'est là que votre mari mourut. ». Il avait 39 ans.

Le décès d'Antoine BOEUF sera constaté par le Ministre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre le 31 décembre 1946, qui attribuera au défunt la mention « mort pour la France » et la transcription en sera faite à la mairie du XVe arrondissement de Paris le 9 janvier 1947 où demeurait Antoine BOEUF avant la guerre.

Par décision du Ministre des Anciens combattants et Victimes de Guerre du 13 février 1952, le titre de « déporté-résistant » a été attribué à Antoine BOEUF et par décision ministérielle du 26 juin 1952, prise par le Secrétaire d'Etat aux Forces Armées, le grade d'homologation de Sous-lieutenant lui a été attribué au titre des Forces Françaises Combattantes.

Le corps d'Antoine BOEUF a pu être rapatrié en France. Il a été réinhumé dans la nécropole nationale « Le Pétant », située sur le territoire de la commune de Montauville, en Meurthe-et-Moselle (tombe 457).

Enfin, par arrêté du secrétaire d'Etat à la défense et aux anciens combattants en date du 16 septembre 2008, publié au Journal Officiel du 26 octobre 2008, page 16320, la mention « mort en déportation » a été attribué à Antoine BOEUF, résistant héroïque et martyr de la déportation envers lequel notre dette est imprescriptible.


Auteur de la fiche :
François CARTIGNY
Commentaire de l'auteur
Fiche rédigé le 28 octobre 2008. Source: Fondation pour la mémoire de la déportation et ministère de la Défense, direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives, Bureau « Résistance », château de Vincennes.

e les oublions pas

GOUSSARD Yves

Réseau :
Buckmaster - Armand Spiritualist
Date de naissance :
02-01-1928
Date de disparition :
00-03-1945
Son action dans la résistance :
Yves GOUSSARD est né à Fort de France (Martinique) le 2 janvier 1928 dans une famille très cultivée de la bourgeoisie mulâtre de l'île. Son grand père maternel est ingénieur des
travaux publics; son grand oncle est le premier agrégé antillais de lettres.

En septembre 1938, alors âgé de 10 ans, il quitte la Martinique pour faire son entrée en sixième dans un établissement scolaire de la Métropole: l'école catholique Notre-Dame du Raincy, en région parisienne, alors en Seine et Oise, arrondissement de Pontoise. Il ne sait pas qu'il ne reverra plus jamais ses parents ni son île natale.

L'école est dirigé par M. Jacques Guiollot, qui était aussi pour le région Seine-et-Oise Est, commissaire de district des scouts de France. Le jeune Yves fut immédiatement intégré dans la troupe du Raincy.

Arrive la guerre et avec l'occupation de la « zone nord » le scoutisme est interdit par les autorités allemandes. Qu'à cela ne tienne, les réunions se tiendront clandestinement.

En 1943, nombreux sont les jeunes gens, issus du scoutisme, qui en âge d'être requis pour le Service du Travail Obligatoire en Allemagne prennent le maquis. Yves GOUSSARD qui a eu 15 ans au début de l'année est maintenant « routier » du clan de Villemomble, la commune voisine du Raincy. Jean BERTHIER, le père de son camarade Guy BERTHIER, de Montfermeil, résistant du réseau Vengeance a été arrêté par le Gestapo et déporté à Buchenwald le 25 juin 1943. Dans la tête de nos jeunes gens l'idée de rejoindre un réseau de résistance commence à germer.

Le 5 février 1944, deux membres du réseau Buckmaster, venant d'Angleterre, sont parachutés dans la région de Dreux (Eure-et-Loir), à Laons, avec pour mission de prendre contact avec un noyau de résistants de le région Nord-est de Paris, le groupe Hildevert, afin de l'aider à se structurer. Ce sont René DUMONT-GUILLEMETet son radio Henri DIACONO, âgé de 20 ans. Ils formeront le réseau « Armand-Spiritualist » qui regroupera plusieurs dizaines de résistants du Raincy et de ses environs.

Charles HILDEVERT, un ancien de 14-18, maréchal des logis-chef retraité, marchand de légumes au Raincy adhère immédiatement au réseau Armand Spiritualist avec tous ses hommes, au nombre desquels se trouve le jeune Yves GOUSSARD qui est agent de liaison et de renseignements.

Le 26 août 1944 Paris est libéré par les soldats de Leclerc, les forces de la Résistance et l'armée américaine, mais à l'Est de la capitale les combats continuent avec fureur. Le groupe du commandant HILDEVERT s'oppose dans la région de Meaux à une division blindée SS et à Oissery, Forfry et Saint Pathus, c'est le carnage. Yves GOUSSARD, blessé à l'étang de Rougemont, soigné à la râperie à betteraves d'Ossery par la jeune et courageuse Jeanne LEFEBVRE, infirmière de la Résistance, âgée de 20 ans, est capturé avec une douzaine d'autres combattants dont Raymond VALENET, de Gagny. Ceux-là seront déportés en Allemagne. Sur le terrain, la Résistance laissera plus de 120 morts, douze disparus et autant de victimes non identifiées qui ont été réduites en cendre par les lance-flammes des Allemands rendus fous furieux par cette résistance à laquelle ils ne s'attendaient pas.

Yves GOUSSARD est enfermé à Meaux, dans un train parti la veille du Perreux-sur-Marne. Train qui le conduira avec plus de 50 autres déportés dans le camps de Neu-Bremm, à Sarrebruck sur la frontière franco-allemande. De là, il sera transféré à Oranienbourg-Sachsenhausen près de Berlin, puis, début février 1945, à Bergen-Belsen où sévit la deuxième grande épidémie de typhus. Au cours du mois de mars il y trouve la mort, victime à son tour de la terrible épidémie. Raymond VALENET qui assistera à son agonie rentrera des camps en mai 1945. De même que Michel FLIECX, mort en mars 2007.

Vingt ans plus tard, Raymond VALENET, maire de Gagny, député UNR de Seine-et-Oise, au cours d'un voyage à la Martinique demande à rencontrer la mère d'Yves GOUSSARD. C'est lui qui révélera à la malheureuse maman la fin tragique de son fils à Belsen en mars 1945.

Le tribunal de grande instance de Fort de France sera alors saisi d'une demande de déclaration judiciaire de décès. Le 31 juillet 1965, le jugement rendu reconnaîtra l'appartenance du jeune homme au réseau Buckmaster, sous-réseau Armand Spiritualist; sa capture à Oissery (Seine-et-Marne) le 26 août 1944, sa déportation et sa mort « Pour la France » à Bergen-Belsen, courant mars 1945. Il avait 17 ans.

Par arrêté du secrétaire d'Etat à la Défense, chargé des Anciens Combattants, en date du 12 juillet 2007, publié au Journal Officiel du 7 août suivant (page 13225), la mention honorifique « mort en déportation » sera attribuée à Yves GOUSSARD, le plus jeune de tous les déportés originaires de la Martinique.

Le 5 avril 2008, à Riaumont, commune de Liévin (Pas-de-Calais), dans le crypte de la chapelle du Mémorial national de Scouts morts pour la France, une plaque commémorative était solennellement dévoilée en hommage au jeune martyr de la Résistance, en présence des plus hautes autorités civiles, religieuses et militaires du département et de plus de 150 scouts, louveteaux et louvettes en grande tenue d'uniforme.

ELAGE Sydney


Date de naissance :
09-03-1915
Date de disparition :
11-08-2007
Son action dans la résistance :
Le docteur Sydney PELAGE est né à Colon (Panama) le 9 mars 1915, où son père, ouvrier martiniquais travaillait. Ce dernier, mobilisé en 1916, rejoignit la France avec sa famille et c'est ainsi que le jeune Sydney fera en Métropole toute sa scolarité. D'abord à Toulon, puis au lycée Louis-le-Grand à Paris. Au milieu des années trente, il y rencontrera Jean-Paul Sartre, alors professeur de philosophie, et les « Kâgneux » Léopold-Sédar Senghor et Aimé Césaire avec lesquels il se liera d'amitié.

En 1938, il intègre l'Ecole du Service de Santé militaire de Lyon et sera reçu au concours de l'externat des hôpitaux de cette ville. En septembre 1939, il est mobilisé avec le grade de médecin auxiliaire. Après la campagne de 1940, il est retenu prisonnier pour peu de temps car au bout de quelques mois passé derrière les barbelés, il s'évade et comme quelques autres de ses copromotionnaires de l'Ecole de Santé de Lyon, il rejoint la Résistance dans le réseau Combat, en zone non occupée, aux côtés d'Henri Frenay, de Maurice Chevance-Bertin et de Bertie Albrecht.

L'Ecole de Santé militaire de Lyon est « occupée », en 1943 par la Gestapo, après l'entrée de la Wermacht en zone sud en novembre 1942. On y torturera dans ses caves. Jean Moulin sera au nombre des victimes des tortionnaires gestapistes.

Sydney PELAGE parallèlement à ses activités dans la Résistance trouvera la possibilité de terminer ses études médicales. Au printemps 1944, il soutient sa thèse de doctorat, à Lyon, sur le sujet: « La conscience du pathologique chez les délirants chroniques ». Au cours de l'été, les armées de Libération (Forces Françaises Combattantes et Alliées) sont aux portes de Paris. Pélage, médecin lieutenant des Forces Françaises de l'Intérieur, prend part à la libération de la capitale. Il participe ensuite à la mission de rapatriement des soldats Nord-Africains et coloniaux organisée en 1945 par le ministère des prisonniers, déportés et réfugiés.

La guerre terminée, il reçoit par décret du 31 mars 1947 la médaille de la Résistance en reconnaissance de son action durant l'Occupation. Cette décoration avait été créée par le Général de Gaulle, en 1943, deux ans après la création de la Croix de la Libération

Le docteur PELAGE effectue par la suite plusieurs missions ethnologiques pour les Affaires étrangères et l'Office de la recherche scientifique coloniale. Après quoi, il s'installe à Vichy en tant que psychiatre et ouvre en 1957 une clinique psychosomatique dans le « chalet de l'Empereur » (107, boulevard des Etat-Unis). Pendant plusieurs années, il animera les « Confrontations médico¬chirurgicales » avant de fonder le Centre international de recherche sur la migraine.

Fin 1947, Sydney Pélage, avait été de ceux qui participèrent à la naissance de la revue Présence africaine et sensibilisèrent Jean-Paul SARTRE à la « question noire ».

Avec son confrère, le docteur Claude Loisy, il était l'auteur, aux Presses de la Renaissance, du livre Vaincre sa migraine (1981).

Tennisman distingué, il était bien connu des courts du Sporting de Vichy.
Membre de l'Association française des psychiatres d'exercice privé, il est mort à Vichy le 11 août 2007, à 92 ans.

Par décret du 18 juillet 1989, le docteur Pélage avait été promu au grade d'Officier de l'Ordre national du Mérite et par décret du 25 avril 2005, il fut élevé au grade de Chevalier (avec traitement) de la Légion d'honneur, en qualité d' ancien résistant particulièrement valeureux. (J.O.
du 26 avril 2005).

Auteur de la fiche :
François Cartigny
Commentaire de l'auteur
courrier de l'auteur mis sur le site par Marc Fineltin
Ne les oublions pas

PARFAIT Edouard
Pseudonyme(s) utilisé(s) :
Saint-Pierre Le Mulatre
Réseau :
Valmy
Mouvement :
F.T.P.F. (Francs Tireurs Partisans Français)
Date de naissance :
01-12-1897
Date de disparition :
05-11-1943
Son action dans la résistance :
Edouard PARFAIT est né à Fort de France (Martinique) le ler décembre 1897.

Mobilisé le 14 mars 1917, il est incorporé au 77e Régiment d'Infanterie qui ira se battre sur le front du Nord. Blessé à Lataule (Oise), le 9 juin 1918, il est évacué et après la guerre sera rapatrié à la Martinique sur le « Haïti », le 23 mai 1919. Arrivé à Fort de France il est démobilisé.

Au début des années vingt, il repart en Métropole où il travaille à la Compagnie parisienne du métropolitain. Il se marie à Paris en 1925, divorce et se remarie en 1935, avec Mlle Odette Durand, dont les parents demeurent à Pierrefitte (Seine).

PARFAIT est un militant ouvrier, membre du Parti communiste à partir de 1936. Il est classé en 1939 dans l'affectation spéciale du métropolitain.

Après l'armistice du 25 juin 1940, le parti communiste interdit depuis octobre 1939 par le gouvernement français, PARFAIT doit se soumettre à une semi-clandestinité. Mais avec l'organisation, en avril 1942, des Francs Tireurs et Partisans Français (F.T.P.F.), il s'engage dans la Résistance armée contre l'Occupant.

Sous le pseudonyme de « Saint Pierre » dit aussi « Le mulâtre », PARFAIT qui est sous les ordres du Lieutenant Fosco FOCARDI (1911-1991), est un agent de renseignements du détachement Valmy, chargé entre autres de « liquider les traîtres ».

Mis en cause dans l'attentat commis le 17 septembre 1942, à Paris, boulevard Poissonnière, au Cinéma Rex (réquisitionné et réservé aux soldats allemands), qui a causé la mort de trois soldats et fait dix-neuf blessés, il est arrêté par la police française.

Interné à la prison de la Santé, puis à Fresnes, en banlieue, il est remis aux autorités d'occupation le 19 novembre 1942 qui l'internent au Fort de Romainville, commune des Lilas (Seine).
Le 27 mars 1943, avec plusieurs centaines d'autres codétenus, il est embarqué, gare de l'Est, pour l'Allemagne. Il est déporté sous la qualification NN « nuit et brouillard », qui est celle appliquée aux prisonniers destinés à disparaître.

Après Trèves, le train poursuit sa traversée de l'Allemagne jusqu'à Mauthausen (Autriche) où il arrive le 29 mars 1943. (Matricule 25534) Il est aussitôt affecté à la carrière de granit et son décès y sera enregistré le 5 novembre 1943, à quelques jours de son 47ème anniversaire.

Décorations :
. Croix du Combattant 1914-1918
. Insigne des blessés
. Croix de Guerre 1939-1945 avec palme (à titre posthume) . Médaille militaire (à titre posthume)
. Médaille de la Résistance (à titre posthume)
. Médaille de la déportation pour faits de Résistance (à titre posthume)

Au titre des Forces Françaises de l'Intérieur (F.F.I.), Edouard PARFAIT a reçu, à titre posthume, le grade de Sergent, pour prendre rend du 1 er octobre 1942 (J.O. du 15 mai 1947).

La qualité de « déporté-résistant » lui a été reconnue par décision du Ministre des Anciens Combattants du 14 septembre 1953.

Mention « mort en déportation » obtenue par arrêté du ministre délégué aux Anciens Combattants en date du 5 décembre 1995 (J.O. du 25 février 1996).


Auteur de la fiche :
François Cartigny
Commentaire de l'auteur
Fiche établie en juin 2008













Auteur de la fiche :
François CARTIGNY
Commentaire de l'auteur
E-mail du 27 septembre 2008


Ne les oublions pas

VESIR Antoine et Jacques

Réseau :
F.T.P.F. (Francs Tireurs Partisans Français) R.I.F. (Résistance Intérieure Française)
Date de naissance :
00-00-0000
Date de disparition :
00-00-0000
Son action dans la résistance :
Antoine VESIR est né à Sainte-Marie (Martinique) le 2 septembre 1901. Il se rend en Métropole alors qu'il n'a pas vingt ans et y fait son service militaire (bureau de recrutement de Cahors).

Maréchal ferrant dans cette ville du Lot, il s'y marie en 1925 avec une jeune fille de Saint Géry (Lot) qui lui donne un fils le 14 novembre 1925, prénommé Jacques.

La guerre survient alors que la famille est toujours domiciliée à Cahors qui, après l'armistice du 22 juin 1940 se trouve en zone libre, jusqu'à son occupation par la Wermacht à partir du 11 novembre 1942. Cependant, dès avant cette date, des réseaux de Résistance avaient vu le jour, des réfractaires au S.T.O. avaient pris le maquis et des filières clandestines d'évasion par l'Espagne proche s'étaient mises en place.

Antoine VESIR a éduqué son fils selon des principes républicains de tolérance et de liberté et celui-ci ne supporte pas le joug allemand. Le jeune Jacques n'a que 17 ans lorsqu'il rejoint le réseau des Francs Tireurs et Partisans Français du secteur de Cahors le 15 juin 1943. Il sera arrêté quelques jours avant le débarquement Allié en Normandie, le 25 mai 1944, ainsi que son père qui s'était engagé dans la Résistance Intérieure Française. Tous les deux sont victimes d'une dénonciation.

Le père et le fils sont transférés à Toulouse, à la prison Saint Michel et de là transférés au camp de Royallieu, à Compiègne quelques semaines plus tard.

Le 2 juillet, Antoine et Jacques VESIR sont enfermés dans l'un des wagons de marchandises à destination de Dachau dans un transport de plus de 2.000 hommes qui sera connu, plus tard, sous le nom de « train de la mort ». En effet, près de 600 déportés devaient mourir au cours du voyage, d'étouffement pour la plupart.

Miraculeusement les VESIR sont dans un wagon qui ne comptera aucun mort grâce à la discipline qui y est maintenue et le mercredi 5 juillet 1944, vers 16h 30, ils font leur entrée au camp de Dachau, en Bavière où ils seront immatriculés respectivement sous les numéros 77496 et 77497.

Dans ce train de l'épouvante, on peut relever parmi les 2152 déportés, le nom du professeur de la faculté de médecine de Strasbourg (arrêté à Clermont-Ferrand), Fred VLES (né en 1885) qui mourra au cours du transport et celui du musicien accordéoniste André VERCHUREN (né en 1920) qui survivra au voyage et au camp.

Antoine et Jacques VESIR, dans leur malheur, ont toutefois la chance de ne pas être séparés. Le père épaule son fils. Le fils entraide son père. Enfin, le 29 avril 1945, le camp de Dachau est libéré par les troupes américaines. Pour des raisons sanitaires, les concentrationnaires doivent encore y séjourner quelques semaines de plus. Seuls les très grands malades sont évacués en priorité. Les VESIR devront attendre jusqu'au 13 mai 1945 pour être vraiment libérés et le 15 mai suivant ils seront rapatriés en France, à Paris.

Antoine VESIR sera homologué dans le grade de « soldat de 2e classe » (isolé) de la Résistance Intérieure Française et par décret du 17 janvier 1962, au titre de déporté-résistant, mutilé de guerre pensionné à 100%, il recevra la Croix de chevalier de la Légion d'honneur pour prendre rang du 3 février 1961 (J.O. du 19 janvier 1962, page 652).

Jacques VESIR (19 ans et 6 mois à sa libération du camp), soldat de 2e classe des Forces Françaises de l'Intérieur se verra concéder la Médaille militaire par décret du 12 décembre 1967 au titre de déporté-résistant (Armée de terre), invalide de guerre à 95% (J.O. du 16 décembre 1967, page 12253). Cette concession comportant l'attribution de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme.

Quelques années plus tard, Jacques VESIR recevra au titre de déporté-résistant la Croix de la Légion d'honneur par décret du 4 décembre 1975 (J.O. du 6 décembre 1975, page 12425), décoration qui lui sera remise par son propre père lors d'une cérémonie ayant eu lieu en janvier 1976, à Castagnède (Pyrénées Atlantiques).

Antoine et Jacques VESIR étaient titulaires de la Croix du combattant volontaire de la Résistance et de la Médaille de la déportation (au titre de la Résistance). Ils formèrent ce couple de résistants (père/fils) qui furent arrêtés ensemble, internés et déportés ensemble et libérés et rapatriés ensemble. Magnifique exemple de courage, de volonté et de solidarité entre un père et son fils.




Auteur de la fiche :
François CARTIGNY
Commentaire de l'auteur
Fiche rédigée le 20 septembre 2008 Source : BERNADAC Christian, « Le train de la mort », Editions France-Empire, 1970.

RESISTANTS–DEPORTES DES ANTILLES ET GUYANE


Date de naissance :
00-00-0000
Date de disparition :
00-00-0000
Son action dans la résistance :
RESISTANTS –DEPORTES DES ANTILLES ET GUYANE FRANCAISES ET DES GRANDES ANTILLES déportés en Allemagne au cours de la Guerre 1939-1945 à partir de la France métropolitaine

DEPORTES ORIGINAIRES DE LA GUADELOUPE

ABRIAL Jean, libéré en mai 1945
APASSAMY Lucien, libéré le 29 avril 1945
BOGAT Léon dit Jali libéré en mai 1945
DESIRE Norbert, date de libération ou de décès inconnue
EPITER André, libéré (date en cours de vérification)
FATHOU André, date de libération ou de décès inconnue
GEDEON Victor, libéré le 5 mai 1945
NAUDAR Georges, libéré le 23 avril 1945
ROLLIN Michèle, libérée le 7 mai 1945
SAMSON Cyprien, décédé à Wittlich le 22 novembre 1943 (fusillé)
TRIVAL Michel, date de libération ou de décès inconnue
VALMY André, décédé à Flossenbürg le 24 novembre 1944

DEPORTES ORIGINAIRES DE LA GUYANE

CARLI Jean-Pierre, libéré le 1er mai 1945
DEFENDINI Ange, décédé à Buchenwald le 14 septembre 1944
JARRY Pierre, décédé à Gross-Rosen le 31 octobre 1944
JOSEPH-TANCREDE Roger, décédé à Ebensee le 30 mars 1944

DEPORTES ORIGINAIRES DE LA MARTINIQUE

ALPHA Isidore, décédé à Wëébbelin le 27 mars 1945
BIDARD Bernadin, décédé à Dora le 8 mars 1945
BILAN Ambroise, présumé mort à Bergen-Belsen en avril 1945
BOEUF Antoine, décédé à Elsdorf le 13 avril 1945
BOLLIN Joseph, libéré le 29 avril 1945
ELIZE Raphaël, décédé à Weimar (Buchenwald) le 14 février 1945
FACELINA Henri, évadé lors d'un transport vers Dachau le 10 août 1944
GOUSSARD Yves, décédé courant mars 1945 à Bergen-Belsen
MARTINIS Georges, évadé de Hanovre début mars 1945
MEISTER Georges, décédé à Buchenwald le 30 novembre 1944
NATTES Gentil, décédé à Mannheim le 9 octobre 1943
OZIER-LAFONTAINE Victor, libéré le 5 mai 1945
PARFAIT Edouard, décédé à Mauthausen le 5 novembre 1945
VESIR Antoine, libéré en avril 1945
VESIR Jacques, libéré en avril 1945

DEPORTES ORIGINAIRES DES GRANDES ANTILLES

NICOLAS Jean, d'Haïti, décédé peu après son rapatriement de Buchenwald
GAY Félix, de Porto Rico, libéré le 29 avril 1945
MARCANO Louis, de Trinidad, date de libération ou de décès inconnue

Auteur de la fiche :
François Cartigny
Commentaire de l'auteur
liste non exhaustive, établie par François CARTIGNY (15 juillet 2008)