lundi 24 août 2009

Pour le soixante- cinquième anniversaire de la libération de Paris le 24 Août 1944,les Antillais y étaient non en voyeurs mais en Combattants

Le Président Nicolas Sarkozy va ce jour 24 Août 2009 assister etil présidera la cérémonie commémorant la victoire contre l'hydre Nazi,contre les prédateurs locaux à travers les Collabos ,malheureusement très ,trop nombreux et dont leur idéologie a refait surface aujourd'hui dont le plus emblématique est l'attitude du préfet Paul Gilot de Langlade que les autorités centrales ont osé nommé coordonateur des état généraux à la réunion ,une Gifle à nous Ulte-Marins,cet individu s'est permi d' agresser par des actes inqualifiables et des propos vexatoires ,blessant à l'égard de notre communauté Afro-Amérindienne-Hindoux à Orly en fin juillet 2009.Les médias se gardent de mettre en boucle la vidéo,ils osent l'invité seul à débiter ses mensonges,on prend bonne note......Donc en ce jour 24 juin 1944 nos compatriotes Antillais combattants et combattantes on dit NON à la Barbarie,Oui à la Liberté "Totale"!Ainsi nos compatriotes Elie Bloncourt,mon oncle Edouard gazé de la guerre 1914-1918,membre de la résistant de Paris -Montparnasse,Jack Saint Luce Banchelin officier parachutiste ,les Martiniquaises Manon Tardon membre de 'A.F.A.T qui a assisté à la capitulation du régime Nazi le 8 Mai 1945,elle faisait partie de la délégation Française et Charlotte Pierrette dont nous allons donné tout de suite la biographie.
CHARLOTTE Pierrette,Mouvement :F.F.I.(Forces Françaises de l'Intérieur)
Date de naissance :21-02-1922
Date de disparition :11-09-1997
Son action dans la résistance :Pierrette Elizabeth CHARLOTTE est née au Carbet (Martinique), section de Saint Pierre, le 21 février 1922, un an avant le rétablissement de la commune de Saint Pierre qui avait été administrativement rattachée au Carbet après la catastrophe de 1902.
Son père, Georges CHARLOTTE était un petit propriétaire agriculteur et exploitant d'un pitt aux Terres Sainville, à Fort de France, avant sa reconversion dans la marine marchande. En 1937, alors qu'il est veuf, il part avec ses enfants en Métropole et se fixe au Havre où vivent déjà ses deux soeurs.
Quant la guerre éclate Pierrette n'a que dix neuf ans et vient de terminer ses études. Toutefois à l'annonce de l'entrée en guerre de la Grande Bretagne et de la France contre l'Allemagne, qu'elle apprend à la radio lors d'un repas familial, elle s'en réjouit car elle pense qu'il faut venir en aide à la Pologne victime de l'agression nazie. Mais avec l'Occupation, en juin 1940, c'est tout de même pour une jeune fille de cet âge, un bouleversement total de vie.
Toute la zone côtière est soumise à un régime spécial, mais avec la construction en 1942 du « mur de l'Atlantique », elle est devenue « zone interdite » sur une largeur de dix kilomètres. Pour les habitants du littoral la vie devient encore plus difficile. En 1944, les bombardements aériens alliés, depuis Dunkerque jusqu'à Nantes deviennent permanent. Tous les grands ports sont visés. Le Have, en particulier.
Des tracts envoyés par avion, des messages adressés par la radio anglaise, invitent les habitants de tous les départements maritimes, du Nord jusqu'à la Manche, qui vivent au bord de la côte, à se réfugier à l'intérieur et à quitter, si possible, leur maison. Les tantes de Pierrette CHARLOTTEqui habitent dans le quartier de Sainte Adresse, dévasté par les raids de l'aviation alliée et qui ont été sinistrées deux fois, sont épuisées et se décident à quitter LE HAVRE. Avec leur nièce, elles partent s'installer à Paris, dans le 1er arrondissement, 46, rue des Lombards, tandis que leur neveu, Gilbert, le jeune frère de Pierrette, rejoint Marseille grâce à une filière clandestine pour échapper à une réquisition du S.T.O.
Le 6 juin 1944, c'est le débarquement Anglo-Américain tant espéré, tant attendu. Deux mois et quelques jours plus tard, les Alliés sont à moins de soixante kilomètres de Paris. A la pointe du combat se trouve la 2ème Division blindée du général LECLERC dont l'intention bien arrêtée est d'aller libérer Paris. La Résistance le lui a demandé, car seule, elle n'a pas les moyens de s'opposer aux forces allemandes encore très importantes dans Paris et autour de Paris et il faut éviter un « nouveau Varsovie ».
Le 19 août 1944, les murs de la capitale se couvrent d'affiches, imprimées dans le nuit, qui ordonnent la mobilisation de tous les officiers et sous-officiers. D'autres invitent la population à « prendre les armes » contre l'Occupant. Prendre les armes, encore faut-il en trouver! Pierrette CHARLOTTE, comme des milliers de parisiens, lit ces affiches et se dit qu'elle doit, elle aussi prende part au soulèvement de la capitale. Il lui faut donc trouver une arme mais, se faisant cette réflexion, elle ne peut s'empêcher de penser à ce qui est arrivé aux trente cinq jeunes résistants de 17 à 22 ans, qui dans la nuit du 16 au 17 août ont été fusillés par les Allemands à la cascade du bois de Boulogne. Eux aussi cherchaient des armes et en suivant les conseils d'un « agent double » qui devait leur en procurer, ils sont tombés dans un piège, ont été arrêtés par les soldats de la Wehrmacht et massacrés sans pitié.
Pierrette CHARLOTTE (elle ne portera son second prénom Elizabeth qu'après la guerre) fait alors appel à ses plus sûres relations et c'est ainsi qu'elle est mise en rapport avec André HARDY, originaire de Levallois-Perret (Seine) où il est né le 5 août 1899, qui est au sein du Mouvement National de Résistance (M.N.R.) le chef de la section du 9e arrondissement du réseau « Libération Nord ». Après la guerre, le général de Gaulle le décorera de la Médaille de la Résistance par décret du 3 août 1946. HARDY présentera Pierrette à ses chefs Henri RIBIERE, Roger PRIOU-VALJEAN et Maurice CORDONNIER, tous trois du Réseau Libération-Nord.
Henri RIBIERE, né à Montluçon le 27 décembre 1897 est un ancien combattant de 14-18. Il a été grièvement blessé dans la Somme. Il a été employé de banque à Montluçon puis à Paris et est rentré dans l'Administration, à la Sûreté nationale (Ministère de l'Intérieur). Ami de Marx Dormoy, lorsque celui-ci devient ministre de l'Intérieur après le suicide de Roger Salengro, il devient son chef de cabinet de 1936 à 1938. En août 1940, il choisit la résistance et participa activement à l'organisation du parti socialiste clandestin et du mouvement « Libération Nord » qu'il représentera au Conseil National de la Résistance jusqu'à la Libération. Lui aussi sera médaillé de la Résistance (avec Rosette) par décret du 24 avril 1946.
Roger PRIOU, dit PRIOU-VALJEAN, est né à Paris le 7 octobre 1912. Diplômé de l'Ecole supérieure de commerce de Paris, il participe dès sa démobilisation, en 1940, à la création de « Libération-Nord ». Il dirige en 1942 le réseau de renseignements « France au Combat-Brutus »pour la région parisienne avant de créer dans la police parisienne un réseau de « Libération-Nord », origine du mouvement « Police et Patrie » qui contribue au déclenchement de la grève de la police parisienne et à l'occupation de la Préfecture de police lors de la libération de Paris. Il reçoit alors le commandement des F.F.I. (Forces Françaises de l'Intérieur) du 4e arrondissement et siège à l'état-major des F.F.I. lors de la Libération de Paris. Il a reçu la médaille de la Résistance, avec Rosette, par décret du 25 avril 1946.
Quant à Maurice CORDONNIER, dit « Max », né le 11 septembre 1893 à Martigné-Ferchaud (Ille-et-Vilaine), il est un des dirigeants du Mouvement « Libération » et le co-fondateur du groupe « Libération-Nord ». C'est un camarade de combat de PRIOU-VALJEAN, RIBIERE et HARDY. A la fin de la guerre, le général de Gaulle lui remettra la Médaille de la Résistance par décret du 23 octobre 1945.
Pierrette CHARLOTTE, notre jeune Martiniquaise de vingt deux ans, a su s'entourer des plus grands noms de la Résistance parisienne. Elle qui brûlait de prendre part à la Libération de sa ville d'adoption, la voici au cœur de l'insurrection de Paris. Alors, elle est chargé de « faire du renseignement ». Sa mission consiste à sillonner les rues de la capitale à la recherche d'informations de toute nature pouvant intéresser les forces de la Résistance en pleine action contre l'ennemi: présence de chars, mouvement des troupes, abandon par les occupants de dépôts de munition, de vivres ou de matériel. Transmission aussi de messages d'une poste à l'autre; d'un point d'appui à une barricade.
Le jeudi 24 août, alors que dans la soirée de ce même jour, les premiers blindés du général LECLERC, dirigés par le capitaine Raymond DRONNE entrent dans Paris pour annoncer aux insurgés que les hommes de la 1ère Division Blindée sont aux portes de la capitale, Pierrette CHARLOTTE lors d'un violent échange de tirs avec des soldats Allemands, est blessée par balle à la tête. Aussitôt secourue, elle est évacuée sur un hôpital où elle reçoit les premiers soins. Mais la jeune femme n'est pas tranquille. Qui sait si ces hommes qui viennent de la soigner ne vont pas la livrer à des miliciens dont la capitale est encore remplie? On sait que ces derniers, qui fuyaient derrière l'armée allemande en retraite, n'hésitaient pas à commettre leurs forfaits jusqu'à leur départ; ils étaient encore capables des pires atrocités sur les soldats de la Résistance. Alors Pierrette prend peur et s'enfuit de l'hôpital, un pansement sur la tête et rejoint les F.F.I. de son quartier qui l'accueillent avec des cris d'admiration.
Deux jours plus tard, dans Paris libéré, elle est au premier rang des milliers d'hommes et de femmes qui font au général de Gaulle une haie d'honneur lors de la descente légendaire des Champs Elysées.
La capitale entièrement libérée et sécurisée, Pierrette CHARLOTTE, en cette fin de mois d'août, peut légitimement et fièrement arborer le brassard tricolore des Forces Françaises de l'Intérieur que lui avait donné au début de l'insurrection André HARDY; brassard qu'elle portera encore le 17 septembre 1944 lors de la première manifestation publique du Mouvement « Libération » à Paris,à l'occasion d'une fête organisée pour la Victoire, salle Cadet, dans l'ancien « casino » de la rue Cadet.
Ainsi s'achèvera « la guerre » de la Martiniquaise Pierrette Elizabeth CHARLOTTE. La paix revenue, elle fera carrière dans l'administration des Finances ce qui lui permettra, en 1972, de retourner à la Martinique où elle vivra quelques années à Grand Village, commune de Schoelcher, dans les Hauts de Terreville. En 1996, elle se retirera chez son fils en Seine-et-Marne, où elle décédera en 1997 entourée de ses petits enfants.
Dans le tiroir de la table de nuit de sa chambre, son fils devait trouver, après sa mort, enveloppée dans une petite pochette avec son brassard F.F.I., une balle de 9 mm aussi surprenante que mystérieuse qu'elle avait précieusement conservée, après sa blessure, comme sa plus haute décoration.
Pierrette Elizabeth CHARLOTTE: une femme de la Martinique, courageuse, tout bonnement.Source:François Cartigny.Il va de soi que cet article ,comme les autres ne sont pas définitifs,vu la non transparence des informations distillées en compte goutte,dès qun ajout sera mis à jour,on vous le communiquera!

dimanche 23 août 2009

Pourquoi le Râmadan?

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Pourquoi le Ramadân chez les Musulmans?
Publié par RINALDO MAURICE le 23 Août 2009 à 6 00
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Modifier les articlesNous pensons pour nos internautes de notre région très Chrétienne,qu'on ne peut ignorer ce que plus d'un milliards de croyants musulmans à travers le monde vivent tous les jours et que cette période de jeun a des effets bénéfiques pour la santé.On rappelle qu'ils représentent près de cinq millions d'habitants en France qui pratiquent cette religion et qu'ils ont montré dans les deux guerres mondiales leurs savoit-faire militaire,ainsi à MONTE CASSINO en Italie en 1943,les Tabors Algériens Marocains Tunisiens,les Tirailleurs Sénégalais,ensuite Nous Antillais la troisième ligne de défensense ont maté les "terreurs Nazis" du peuple Français?A ce moment là aucun Français de souche ne nous a dit :Bouge de là,ce n'est pas à Toi de faire ,de mener ce Combat!Pourquoi le général Paul Girot de Langlade à cette époque s'est gardé de prendre la tête de ces combats avec ses propres ouailles venant de toutes les campagnes ou des villes de France et qu'après la victoire il s'est précité à les renvoyer dans leurs pays sans reconnaissance véritable ?Que la nouvelle Directrice de RFO programme la diffusion de cette bataille de Monte- Cassino pendant cette période du Ramandân,pour que les téléspectateurs de chez nous se fassent une opinion sur cette communauté humaine qui mérite plus de Respect .N'oublions pas cinq cent mille compatriotes vivent près d'eux en France ,où ils sont devenus les patrons des petits commerce ,parfois toute la nuit,ce qui nous parfois service!Revenons à ce moment de grande pratique collective de plus d'un milliard de croyants:"C'est le début du mois de Ramadân pour les musulmans. Ils doivent s'abstenir de boire et de manger du lever jusqu'au coucher du soleil."Cette phrase, qui d'entre nous ne l'a jamais entendu, à la télévision, à la radio... ou lu dans les journaux. "Mais cela doit être dur, comment vous faites? Je ne pourrais pas...". Cette remarque fait également partie des grands classiques que les musulmans entendent régulièrement, à l'approche, pendant ou après le mois sacré du Ramadân.Force est de constater que l'opinion publique, en très grande majorité, focalise toujours (il faut dire qu'on ne lui offre pas beaucoup d'alternative) sur le "Comment?" du Ramadân et non sur le "Pourquoi?". Malheureusement, c'est aussi trop souvent le cas pour de nombreux frères et sœurs, en France notamment. Dès leur plus jeune âge, le Ramadân s'est résumé à se lever à 4 heure du matin pour manger, se priver de boisson et de nourriture pendant la journée et manger le soir après le couché du soleil. Il n'est pas étonnant qu'ils ne savent pas pourquoi ils jeûnent ; certains ont d'ailleurs abandonné cet important pilier de l'Islam. Et pourtant, le Coran et la tradition du prophète Mouhammad(1) rassemblent d'importants éléments sur le Ramadân, son importance, sa signification, les conditions pour qu'il se déroule bien, etc.Sourate 2, Versert 183-1"Ô croyants! Nous vous avons prescrit le jeûne (Al-Siyam)..."L'objectif de tout Musulman est de plaire à Dieu pour gagner le Paradis. Plaire à Dieu, c'est l'aimer, le craindre et lui obéir. Le verset ci-dessus, extrait du Coran, indique clairement que le jeûne est une obligation pour tout musulman en âge et en capacité de le faire. Mais le jeûne n'est pas une obligation apparue à l'époque du prophète Mouhammad(1). Il existait déjà depuis des millénaires. Les précédents prophètes jeûnaient également.Toute personne remplissant les conditions et sachant qu'elle doit jeûner doit donc respecter les règles du jeûne.Sourate 2, Versert 182"...Donc, quiconque d'entre vous est présent en ce mois, qu'il jeûne!"La première raison pour laquelle un musulman jeûne est pour obéir à Dieu. Ce mois de Ramadân peut être perçu comme une bénédiction de Dieu. Dieu nous commande de le suivre et nous indique que nous avons en nos prophètes (Que la paix soit sur eux) de beaux exemples.Sourate 43, Versert 59"Il (Jésus) n'était qu'un serviteur que Nous avions comblé de bienfaits et que Nous avions désigné en exemple aux Enfants d'Israël."Sourate 60, Versert 4"Certes, vous avez eu un bel exemple (à suivre) en Abraham et en ceux qui étaient avec lui,"Comme indiqué précédemment, le jeûne n'est pas quelque chose de nouveau. Personne ne sait depuis quel descendant d'Adam (Que la paix soit sur lui), le premier homme musulman, la prescription du jeûne a commencé. Mais nous savons que c'était une pratique commune à tous les prophètes. Moussa (Moïse) et 'Aïsa (Jésus), que la paix soit sur eux, avaient pour habitude de jeûner 40 jours. Daoud (Que la paix soit sur lui) jeûnait un jour sur deux, d'après le prophète Mouhammad(1). Lui, avant la révélation, avait pour habitude de jeûner 3 jours par mois.Sourate 2, Versert 183-2"Ô croyants! Nous vous avons prescrit le jeûne (Al-Siyam) comme nous l'avons prescrit à ceux d'avant vous..."Cest pour cela que la deuxième raison pour laquelle un musulman jeûne est son désire de suivre la tradition des prophètes de l'Islam, modèles de piété pour tout être humain vivant sur terre. Cette piété, souvent référencé dans le Coran, nous essayons tous de l'atteindre et le jeûne effectué pendant le mois de Ramadân nous y aide.Sourate 2, Versert 177"La piété ne consiste point en ce que vous tourniez vos visages vers le Levant ou le Couchant. Vertueux sont ceux qui croient en Dieu et au jour dernier, aux Anges, au Livre et aux prophètes, qui donnent pour l'amour de Dieu des secours à leurs proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l'aide, et pour délier les jougs, qui observent la prière, qui font l'aumône. Et ceux qui remplissent les engagements qu'ils contractent, se montrent patients dans l'adversité, dans les temps durs et dans les temps de violences. Ceux-là sont justes et craignent le Seigneur."La piété est un tout, un ensemble. Tout être humain est susceptible de commettre des péchés et de transgresser la loi divine. Cela peut être dû à notre ignorance, à Shaïtan (Satan). Les musulmans doivent ainsi faire particulièrement attention à l'hypocrisie, au mensonge, à la tricherie et au vol, à l'usurpation... particulièrement pendant ce mois sacré. Mais étant des êtres humains, nous avons besoin d'être guidé et rappelé sur le droit chemin. Dans un certain sens, on pourrait considérer le mois de Ramadân comme une période d'entraînement permettant au croyant d'apprendre à se rapprocher de Dieu en multipliant les actes de piétés (charité, prière, invocations...) et à mettre fin aux vices qui le rongent et le tourmentent. Pendant ce mois, le croyant :Effectue ses cinq prières obligatoires et s'efforce de les faire à l'heure, communiquant directement avec le Seigneur et se rapprochant ainsi de lui,Fait la Zakat-al-Fitr (Aumône de fin de Ramadân), lui rappelant qu'il doit s'acquitter de sa Zakat annuelle,Effectue la Salat al-Tarawih, après celle de Al-'Isha, rappelant au musulman qu'il peut aussi effectuer, au courant de l'année, des prières supplémentaires, augmentant ainsi sa foi et son rapprochement vers Dieu,Arrêter les vices, tels que le tabac, l'alcool... qui sont déjà interdit et penser à sa santé et à celle des autres,Réprimer ses passions qui détournent du chemin de Dieu et trouver une juste mesure, un juste milieu à toute chose,Le fait de jeûner est un moyen de penser à ceux qui ne souffrent de malnutrition, dans la mesure ou le croyant ressent dans sa chair ce que peut ressentir une personne qui a faim. Il a conscience de la valeur des biens que Dieu lui offre tel que la nourriture et évite ainsi le gaspillage.etc...Ainsi, le musulman sera-t-il en mesure d'accroître sa piété, troisième objectif du jeûne pendant ce mois sacré, comme le dit ce verset :Sourate 2, Versert 183"Ô croyants! Nous vous avons prescrit le jeûne (Al-Siyam) comme nous l'avons prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété,"Le mois de Ramadân, c'est un moment historique. En effet, c'est pendant ce mois que le Coran a été révélé au cours d'une nuit, appelée Nuit du Destin (Laylat-ul Qadr), au prophète Mouhammad(1), comme l'indique ce verset :Sourate 2, Versert 185-1"(Ces jours sont) le mois de Ramadân au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement."Cette nuit est d'autant plus particulière puisqu'elle vaut plus que mille mois (voir verset ci-dessous) soit environ 83 ans!Sourate 97"1. Nous l'avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit d'Al-Qadr.2. Et qui te dira ce qu'est la nuit d'Al-Qadr?3. La nuit d'Al-Qadr est meilleure que mille mois.4. Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l'Esprit, par la permission de leur Seigneur pour tout ordre.5. Elle est paix et salut jusqu'à l'apparition de l'aube."Dieu invite tous les musulmans à rechercher cette nuit et à lire le Coran, faire des invocations, demander pardon, etc. Dieu et son messager sont les seuls à savoir quand est cette nuit. La seule indication laissée par le prophète Mouhammad(1) est qu'elle a lieu un jour impair et dans les 10 derniers jour du mois de Ramadân (i.e. 21, 23, 25, 27 ou 29). Cette imprécision est volontaire car le musulman ne doit pas se contenter de prier durant cette nuit mais doit être présent durant tout ce mois qui lui servira de "modèle" pour le reste de l'année. Bénéficier de la bénédiction de la nuit du Destin, tel est la quatrième raison pour laquelle le musulman jeûne.L'Islam est un Dîn égalitaire. Tous les êtres vivant sur cette terre sont égaux devant Dieu ; le seul critère que Dieu applique pour les différencier est celui de la piété et cela est d'autant plus vrai pendant le mois de Ramadân ou, quelle que soit sa catégorie sociale et sa richesse, le jeûne est obligatoire pour le croyant. Pendant le mois de Ramadân, le croyant cherche à être pardonné pour ses péchés ; s'il n'est pas fortuné, le pèlerinage lui est difficile, ce qui n'est pas le cas pour une personne aisée. Le hadith (parole du prophète) ci-dessous confirme bien ce signe de clémence et de miséricorde de Dieu.Sahih Al-Boukhari. Volume 3, Livre 31, Numéro 125 - Rapporté par Abou Hourayrah :Le prophète Mouhammad a dit : "...celui qui jeûne pendant le mois de Ramadân avec une foi sincère et la volonté de gagner le pardon de Dieu, alors tous ses précédents péchés seront pardonnés."Le Ramadân unie les musulmans, qui sont tous frères et soeurs devant Dieu, désirant sincèrement être pardonnés de leurs péchés. Mais n'oublions pas une chose, le jeûne pendant le mois de Ramadân est un pilier de l'islam ; c'est donc quelque chose de très important. Il est le seul pilier qui englobe tous les autres car :Pour pouvoir jeûner et voir son jeûne agréé, il faut être musulman et par conséquent, avoir dit le témoignage de foi,Un musulman sincère fait la prière régulièrement. Ainsi, ne pas prier pendant le Ramadân, mois pendant lequel on se rapproche de Dieu, reviendrait à remplir un seau troué avec une cuillère!La Zakat est une taxe pour les musulmans qui en ont les moyens ; elle permet, à un certain niveau, de réduire les inégalités. Pendant le mois de Ramadân, le croyant doit également s'acquitter d'une taxe avant ou le jour de la fête de fin du Ramadân (Aïd al-Fitr).Le pèlerinage permet de se purifier et de se faire pardonner de tous ses péchés ; jeûner de manière sincère pendant le mois de Ramadân a le même résultat.Ainsi, il est d'une grande importance pour les musulmans de jeûner. Nous pouvons conclure avec une parole du prophète Mouhammad(1) :"Si les croyants avaient véritablement conscience de la bénédiction qu'il y a dans le fait de jeûner durant le mois de Ramadân, ils souhaiteraient que ce mois dure toute l'année."Ces informations ne sont pas exhaustives. Elles tentent juste de donner des éléments de réponses à la question "Mais pourquoi jeûne-t-on pendant le mois de Ramadân?". J'espère que ces quelques mots vous auront été utiles ; que Dieu nous aide. Ci-dessous un poème (traduit de l'anglais) dont nous ne connaissons pas l'auteur :--------------------------------------------------------------------------------"Bienvenu à toi, Oh Ramadân!Le mois de la bénédiction,Le mois tellement attendu par les musulmans pour jeûner,Le mois qui accroît la foi des musulmans,Le mois qui rassemble les bons et moins bons musulmans,Le mois pendant lequel le Coran est récité plus souvent que tous les autres mois réunis,Oh tendre Ramadân, te voici à nouveau avec nous, Le mois de la piété pendant lequel nous réprimons nos passions,Oh Ramadan, soit le bienvenu!Le seul mois qui possède la nuit du destin,Le seul mois pendant lequel les anges descendent en troupe,Le mois ou les riches et les pauvres voient leur péchés effacés,Oh Ramadan, les leçons que tu nous enseignes ne seront pas oubliées,Oh Ramadan, nous espérions tant te revoir en bonne forme,Bienvenue,Oh Ramadân!"1 : : Que la Paix et le Salut soient sur lui.Je demande humblement à Allahou ta^ala de m'accorder la sincérité dans l'intention et Sa Clémence et d'unir tous les musulmans sous la bannière du prophète Mouhammad afin que nous soyons parmi les gagnants le Jour du Jugement. Copyright © 1997-2006 IslamFrance, tous droits réservés

Pourquoi le Ramadân chez les Musulmans?

Pourquoi le Ramadân chez les Musulmans?
Publié par RINALDO MAURICE le 23 Août 2009 à 6 11
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Ils doivent s'abstenir de boire et de manger du lever jusqu'au coucher du soleil."Cette phrase, qui d'entre nous ne l'a jamais entendu, à la télévision, à la radio... ou lu dans les journaux. "Mais cela doit être dur, comment vous faites? Je ne pourrais pas...". Cette remarque fait également partie des grands classiques que les musulmans entendent régulièrement, à l'approche, pendant ou après le mois sacré du Ramadân.Force est de constater que l'opinion publique, en très grande majorité, focalise toujours (il faut dire qu'on ne lui offre pas beaucoup d'alternative) sur le "Comment?" du Ramadân et non sur le "Pourquoi?". Malheureusement, c'est aussi trop souvent le cas pour de nombreux frères et sœurs, en France notamment. Dès leur plus jeune âge, le Ramadân s'est résumé à se lever à 4 heure du matin pour manger, se priver de boisson et de nourriture pendant la journée et manger le soir après le couché du soleil. Il n'est pas étonnant qu'ils ne savent pas pourquoi ils jeûnent ; certains ont d'ailleurs abandonné cet important pilier de l'Islam. Et pourtant, le Coran et la tradition du prophète Mouhammad(1) rassemblent d'importants éléments sur le Ramadân, son importance, sa signification, les conditions pour qu'il se déroule bien, etc.Sourate 2, Versert 183-1"Ô croyants! Nous vous avons prescrit le jeûne (Al-Siyam)..."L'objectif de tout Musulman est de plaire à Dieu pour gagner le Paradis. Plaire à Dieu, c'est l'aimer, le craindre et lui obéir. Le verset ci-dessus, extrait du Coran, indique clairement que le jeûne est une obligation pour tout musulman en âge et en capacité de le faire. Mais le jeûne n'est pas une obligation apparue à l'époque du prophète Mouhammad(1). Il existait déjà depuis des millénaires. Les précédents prophètes jeûnaient également.Toute personne remplissant les conditions et sachant qu'elle doit jeûner doit donc respecter les règles du jeûne.Sourate 2, Versert 182"...Donc, quiconque d'entre vous est présent en ce mois, qu'il jeûne!"La première raison pour laquelle un musulman jeûne est pour obéir à Dieu. Ce mois de Ramadân peut être perçu comme une bénédiction de Dieu. Dieu nous commande de le suivre et nous indique que nous avons en nos prophètes (Que la paix soit sur eux) de beaux exemples.Sourate 43, Versert 59"Il (Jésus) n'était qu'un serviteur que Nous avions comblé de bienfaits et que Nous avions désigné en exemple aux Enfants d'Israël."Sourate 60, Versert 4"Certes, vous avez eu un bel exemple (à suivre) en Abraham et en ceux qui étaient avec lui,"Comme indiqué précédemment, le jeûne n'est pas quelque chose de nouveau. Personne ne sait depuis quel descendant d'Adam (Que la paix soit sur lui), le premier homme musulman, la prescription du jeûne a commencé. Mais nous savons que c'était une pratique commune à tous les prophètes. Moussa (Moïse) et 'Aïsa (Jésus), que la paix soit sur eux, avaient pour habitude de jeûner 40 jours. Daoud (Que la paix soit sur lui) jeûnait un jour sur deux, d'après le prophète Mouhammad(1). Lui, avant la révélation, avait pour habitude de jeûner 3 jours par mois.Sourate 2, Versert 183-2"Ô croyants! Nous vous avons prescrit le jeûne (Al-Siyam) comme nous l'avons prescrit à ceux d'avant vous..."Cest pour cela que la deuxième raison pour laquelle un musulman jeûne est son désire de suivre la tradition des prophètes de l'Islam, modèles de piété pour tout être humain vivant sur terre. Cette piété, souvent référencé dans le Coran, nous essayons tous de l'atteindre et le jeûne effectué pendant le mois de Ramadân nous y aide.Sourate 2, Versert 177"La piété ne consiste point en ce que vous tourniez vos visages vers le Levant ou le Couchant. Vertueux sont ceux qui croient en Dieu et au jour dernier, aux Anges, au Livre et aux prophètes, qui donnent pour l'amour de Dieu des secours à leurs proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l'aide, et pour délier les jougs, qui observent la prière, qui font l'aumône. Et ceux qui remplissent les engagements qu'ils contractent, se montrent patients dans l'adversité, dans les temps durs et dans les temps de violences. Ceux-là sont justes et craignent le Seigneur."La piété est un tout, un ensemble. Tout être humain est susceptible de commettre des péchés et de transgresser la loi divine. Cela peut être dû à notre ignorance, à Shaïtan (Satan). Les musulmans doivent ainsi faire particulièrement attention à l'hypocrisie, au mensonge, à la tricherie et au vol, à l'usurpation... particulièrement pendant ce mois sacré. Mais étant des êtres humains, nous avons besoin d'être guidé et rappelé sur le droit chemin. Dans un certain sens, on pourrait considérer le mois de Ramadân comme une période d'entraînement permettant au croyant d'apprendre à se rapprocher de Dieu en multipliant les actes de piétés (charité, prière, invocations...) et à mettre fin aux vices qui le rongent et le tourmentent. Pendant ce mois, le croyant :Effectue ses cinq prières obligatoires et s'efforce de les faire à l'heure, communiquant directement avec le Seigneur et se rapprochant ainsi de lui,Fait la Zakat-al-Fitr (Aumône de fin de Ramadân), lui rappelant qu'il doit s'acquitter de sa Zakat annuelle,Effectue la Salat al-Tarawih, après celle de Al-'Isha, rappelant au musulman qu'il peut aussi effectuer, au courant de l'année, des prières supplémentaires, augmentant ainsi sa foi et son rapprochement vers Dieu,Arrêter les vices, tels que le tabac, l'alcool... qui sont déjà interdit et penser à sa santé et à celle des autres,Réprimer ses passions qui détournent du chemin de Dieu et trouver une juste mesure, un juste milieu à toute chose,Le fait de jeûner est un moyen de penser à ceux qui ne souffrent de malnutrition, dans la mesure ou le croyant ressent dans sa chair ce que peut ressentir une personne qui a faim. Il a conscience de la valeur des biens que Dieu lui offre tel que la nourriture et évite ainsi le gaspillage.etc...Ainsi, le musulman sera-t-il en mesure d'accroître sa piété, troisième objectif du jeûne pendant ce mois sacré, comme le dit ce verset :Sourate 2, Versert 183"Ô croyants! Nous vous avons prescrit le jeûne (Al-Siyam) comme nous l'avons prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété,"Le mois de Ramadân, c'est un moment historique. En effet, c'est pendant ce mois que le Coran a été révélé au cours d'une nuit, appelée Nuit du Destin (Laylat-ul Qadr), au prophète Mouhammad(1), comme l'indique ce verset :Sourate 2, Versert 185-1"(Ces jours sont) le mois de Ramadân au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement."Cette nuit est d'autant plus particulière puisqu'elle vaut plus que mille mois (voir verset ci-dessous) soit environ 83 ans!Sourate 97"1. Nous l'avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit d'Al-Qadr.2. Et qui te dira ce qu'est la nuit d'Al-Qadr?3. La nuit d'Al-Qadr est meilleure que mille mois.4. Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l'Esprit, par la permission de leur Seigneur pour tout ordre.5. Elle est paix et salut jusqu'à l'apparition de l'aube."Dieu invite tous les musulmans à rechercher cette nuit et à lire le Coran, faire des invocations, demander pardon, etc. Dieu et son messager sont les seuls à savoir quand est cette nuit. La seule indication laissée par le prophète Mouhammad(1) est qu'elle a lieu un jour impair et dans les 10 derniers jour du mois de Ramadân (i.e. 21, 23, 25, 27 ou 29). Cette imprécision est volontaire car le musulman ne doit pas se contenter de prier durant cette nuit mais doit être présent durant tout ce mois qui lui servira de "modèle" pour le reste de l'année. Bénéficier de la bénédiction de la nuit du Destin, tel est la quatrième raison pour laquelle le musulman jeûne.L'Islam est un Dîn égalitaire. Tous les êtres vivant sur cette terre sont égaux devant Dieu ; le seul critère que Dieu applique pour les différencier est celui de la piété et cela est d'autant plus vrai pendant le mois de Ramadân ou, quelle que soit sa catégorie sociale et sa richesse, le jeûne est obligatoire pour le croyant. Pendant le mois de Ramadân, le croyant cherche à être pardonné pour ses péchés ; s'il n'est pas fortuné, le pèlerinage lui est difficile, ce qui n'est pas le cas pour une personne aisée. Le hadith (parole du prophète) ci-dessous confirme bien ce signe de clémence et de miséricorde de Dieu.Sahih Al-Boukhari. Volume 3, Livre 31, Numéro 125 - Rapporté par Abou Hourayrah :Le prophète Mouhammad a dit : "...celui qui jeûne pendant le mois de Ramadân avec une foi sincère et la volonté de gagner le pardon de Dieu, alors tous ses précédents péchés seront pardonnés."Le Ramadân unie les musulmans, qui sont tous frères et soeurs devant Dieu, désirant sincèrement être pardonnés de leurs péchés. Mais n'oublions pas une chose, le jeûne pendant le mois de Ramadân est un pilier de l'islam ; c'est donc quelque chose de très important. Il est le seul pilier qui englobe tous les autres car :Pour pouvoir jeûner et voir son jeûne agréé, il faut être musulman et par conséquent, avoir dit le témoignage de foi,Un musulman sincère fait la prière régulièrement. Ainsi, ne pas prier pendant le Ramadân, mois pendant lequel on se rapproche de Dieu, reviendrait à remplir un seau troué avec une cuillère!La Zakat est une taxe pour les musulmans qui en ont les moyens ; elle permet, à un certain niveau, de réduire les inégalités. Pendant le mois de Ramadân, le croyant doit également s'acquitter d'une taxe avant ou le jour de la fête de fin du Ramadân (Aïd al-Fitr).Le pèlerinage permet de se purifier et de se faire pardonner de tous ses péchés ; jeûner de manière sincère pendant le mois de Ramadân a le même résultat.Ainsi, il est d'une grande importance pour les musulmans de jeûner. Nous pouvons conclure avec une parole du prophète Mouhammad(1) :"Si les croyants avaient véritablement conscience de la bénédiction qu'il y a dans le fait de jeûner durant le mois de Ramadân, ils souhaiteraient que ce mois dure toute l'année."Ces informations ne sont pas exhaustives. Elles tentent juste de donner des éléments de réponses à la question "Mais pourquoi jeûne-t-on pendant le mois de Ramadân?". J'espère que ces quelques mots vous auront été utiles ; que Dieu nous aide. Ci-dessous un poème (traduit de l'anglais) dont nous ne connaissons pas l'auteur :--------------------------------------------------------------------------------"Bienvenu à toi, Oh Ramadân!Le mois de la bénédiction,Le mois tellement attendu par les musulmans pour jeûner,Le mois qui accroît la foi des musulmans,Le mois qui rassemble les bons et moins bons musulmans,Le mois pendant lequel le Coran est récité plus souvent que tous les autres mois réunis,Oh tendre Ramadân, te voici à nouveau avec nous, Le mois de la piété pendant lequel nous réprimons nos passions,Oh Ramadan, soit le bienvenu!Le seul mois qui possède la nuit du destin,Le seul mois pendant lequel les anges descendent en troupe,Le mois ou les riches et les pauvres voient leur péchés effacés,Oh Ramadan, les leçons que tu nous enseignes ne seront pas oubliées,Oh Ramadan, nous espérions tant te revoir en bonne forme,Bienvenue,Oh Ramadân!"1 : : Que la Paix et le Salut soient sur lui.Je demande humblement à Allahou ta^ala de m'accorder la sincérité dans l'intention et Sa Clémence et d'unir tous les musulmans sous la bannière du prophète Mouhammad afin que nous soyons parmi les gagnants le Jour du Jugement. 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jeudi 20 août 2009

Un Pointois "d'exception" : RICHARDS ARTHUR FORTUNE

Ce mois de Mai 2009 ouvre une page pour notre pays ,qui se caractérise ,par des moments douloureux :massacres multiples ,tel celui du 26 et du 27 mai 1967 et d'autres qu'on doit ignorer;mais aussi de pages qui nous encouragent à croire en un avenir meilleur grâce à la conduite "exemplaire "de cetains de nos compatriote(ELIE BLONCOURT ,même profil militaire et résistance à l'occupant e FRANCE?MAIS DE CONCEPTION POLITIQUE DIFFERENTE...) même si nous ne partageons pas leurs conceptions idéologiques ou politiques.POUR MOI ILS DEMEURENT A VIE GUADELOUPEEN CARIBEEN AVEC LEURS FAIBLESSES ET LEURS FORCES !Nous vous soumettons cette biographie,partielle d'un des notres,je suis arrivé à entrer en contact avec un correspondant en GIRONDE qui va m'envoyer des informations supplémentaires,en attendant ,voilà ce que j'ai sur son parcours prit dans un journal de Bordeaux et reprit par le siteTOUS CREOLES d'un béké MARTINIQUAISI:-SA NAISSANCE:Il est né le 19 juin 1890 à minuit ,dans le domicile de sa mère mademoiselle Richards ALEXANDRINE BEATRICE agée DE VINGT CINQ ANS.Il reste auprès de sa mère ,jusqu'en 1910, en fréquentant l'école publique jusqu'en première ,ne trouvant pas de travail ,il est contraint de s'engager dans l'armée qui ontme rappelle n'a pas de caserne en GUADELOUPE depuis fin 1802 pour se construire un avenir ,comme font beaucoup de jeunes aujourd'hui et qu'on retrouve aux quatres coins de la planète dans l'armée française!DONC SOUS CET ANGLE de l'engagement militaire RIEN A CHANGER ,sauf que LES FILLES SONTADMISES !Les obligations militaires lui font franchir l’océan. L’année 1910 le retrouve à Libourne. Il s’engage dans le 57° régiment d’infanterie, début d’une période militaire de 15 ans. La guerre lui permet de prouver sa bravoure en même temps que sa volonté de réussite. Deux fois blessé, quatre citations, il met à profit une convalescence pour passer le bac et progresse jusqu’à être adjudant à la fin de la guerre. Affectation à Dakar, fantassin colonial détaché à l’escadrille d’Afrique occidentale. Il y épouse Marie Gombeau, née à Sainte Terre, fille d’un maître de chais girondin, connue à Libourne alors qu’elle était fort jeune. Campagne de pacification en Syrie, récemment placée sous tutelle française, nouvelles marques d’héroïsme. Cette partie de sa carrière militaire s’achève avec le grade de lieutenant - A cette époque, il était exceptionnel qu’un homme sorti du rang devienne officier -, la légion d’honneur et – résultat d’un travail personnel – une qualification de comptable.Deuxième carrière dans l’industrie, d’abord chef de service chez Citroën puis, après les déboires d’André Citroën, chef du personnel dans ce qui, un peu plus tard, deviendra Dassault. Sans que ce soit la richesse, le travail et la persévérance lui offrent, la cinquantaine approchant, une honnête aisance : appartement rue Pomme d’or dans la partie modeste des Chartrons et petite acquisition au Pian-Médoc où il se retirera à l’issue sa vie parlementaire.La Résistance et la Guerre. Sur cette deuxième facette – en partie clandestine - de sa vie militaire, le Commandant Richards fait preuve de sa traditionnelle discrétion, même à l’égard de ses proches. C’est tout juste, si dans ses premières professions de foi électorale, en 1951, il évoque le « Réseau Richards » qu’il a fondé. Il est préférable de se référer à la rubrique nécrologique que Sud-Ouest a publiée, à sa mort en 1972 : « Démobilisé après avoir fait la guerre de 1939, il entra tout de suite dans la résistance et créa un groupe qui portait son nom. Il repris ensuite du service jusqu’en 1945. ».je suis à la recherche de ce numéro ,et je vous ferai part des propos tenus.En ce qui concerne SA CARRIERE POLITIQUE,je suis en retrait,je ne partage pas du tout cette vision de l'idéologie à caractère coloniale,qui pribilégie les MASSACRES DES COLONIAUX,tout l'outre mer de cette époque subit la rigueur des MITRAILLEUSES DE L'ARMEE COLONIALE FRANCAISE? PAR SON SILENCE IL CAUTIONNE CES ABOMINATIONS.Donc son parcours politique:L’homme politique. Sud-ouest poursuit « Il se mit ensuite au service de ses concitoyens … ». Il ne semble pas avoir connu Jacques Chaban-Delmas dans la résistance mais il est vraisemblable que cet engagement commun a eu son influence, quand le futur maire de Bordeaux lui a demandé, en 1947 de figurer sur sa liste pour l’élection municipale. Une solide amitié les unit ensuite. Pendant deux mandatures il fut un fidèle du Palais Rohan et le personnel en fonction à l’époque se souvient encore d’un bel homme, d’une grande élégance tant d’allure que de sentiment.Devenu conseiller municipal de Bordeaux, il doit organiser son implantation locale, C’est une réussite dans Bordeaux-nord au point d’être élu, en 1951, conseiller général du premier canton. Celui-ci, à l’époque, se compose essentiellement de Bacalan et du Bouscat, la cité du Grand Parc étant en devenir. Le combat politique y oppose trois forces antagonistes communistes, socialistes sfio et chabanistes. Il sort vainqueur de la triangulaire et bat le socialiste sortant. Réélection en Avril 1958, puis le canton devient moins accueillant pour un chabaniste. L’équation personnelle d’Arthur Richards reste forte mais la discipline dite de « front républicain » entraîne l’union de ses adversaires derrière le candidat socialiste. C’est la défaite aux cantonales de 1964.Entre temps, la création rapide du parti gaulliste, l’Union pour la Nouvelle République UNR, fin 1958, lui a permis de devenir député. Réélection en 1962. Lors des élections de 1967, son âge, déjà 77 ans, entre en jeu d’autant qu’un homme de l’appareil du parti attend un mandat électif depuis plusieurs années. Paris lui demande de s’effacer, Chaban-Delmas aussi, refus outragé. L’homme reste combatif, il part au combat en indépendant. Défaite mais honorable, une bonne part de l’électorat lui reste fidèle au premier tour.L’exercice de ces deux mandats de député ne s’accompagne pas de coups d’éclat ou de rapports faisant l’actualité. La conception qu’il a de son rôle est de servir discrètement, en silence. C’est la marque spécifique de sa vie politique. Son gendre, Jean Canellas, professeur honoraire de la faculté de pharmacie, lui même d’un bel âge aujourd’hui, l’exprime ainsi « Il concevait son action personnelle comme destinée à améliorer, à rendre un peu plus heureuse, la vie des gens, des petites gens ».Il était noir ... Le récit qui précède pourrait n’être que l’histoire d’un député standard, homme de mérite, issu du peuple, qui, par son travail et son courage, termine sa vie en notable de province. Ce qui déjà n’est pas rien.Oui mais … le Commandant Richards était noir ... C’est là une caractéristique qui n’a rien de gascon mais qui aura été de peu de poids pour les électeurs bordelais. D’ailleurs, selon ses proches, elle ne provoqua jamais, au cours de sa vie, de réelles discriminations dont il aurait eu à souffrir.Pourquoi aujourd’hui prêter plus d’attention à une couleur de peau qu’au courage d’une vie ?Pour nous cet exemple doit nous obliger à réfléchir ,pourquoi des talents militaires et organisationnels de ce niveau échappent à notre pays?Quels sont les ressorts diaboliques mis en place par le système colonial ,pour nous déprogrammer en tant qu'être universel assumant TOUTES SES RSPONSABILITES DE CITOYEN D'UN PAYS DONNE et nous incite un jourou l'autre à être HUMILIER COMME IL A ETE A LA FIN DE SA CARRIERE POLITIQUE?Je pense que l'absence TOTAL du père est un élément de son désarroi affectif tranféré au Père à travers son engagementdans une structure militaire qui cultive le héros ,l'élitisme,la dépendance au chef!Bref ce cas ,ouvrons la discussion sur nos compatriotes qui "ont choisi" le CAMP DU MAITRE.

Cornelis Gérard Anton de Kom le Caraibéen le plus prestigieux:combattant anticolonialiste et indigène résistant déporté à la Haye au Pays-Bas et mort

Merci à Serge Bilé de nous avoir faire connaître ce combattant prestigieux issu de notre région.Cet aspect de notre participation à la lutte de libération de l'europe sous les bottes nazis sera versé dans le dossier de Réparation que cette d'Europe nous doit depuis 1492!Il s'agit d'inciter nos compatriotes à prendre conscience que nous ne devons RIEN à cette Europe colonialiste, c'est le contraire qui doit être à l'ordre du jour!CI-JOINT LA BIOGRAPHIE de C G A KCornelis Gerard Anton de Kom (22 Février 1898 - 24 avril 1945) était un SurinameSurinameSuriname, officiellement la République du Suriname est un pays dans le nord de l'Amérique du Sud. Initialement, le pays a été précisé Surinam par les colons anglais qui a fondé la première colonie à Marshall's Creek, le long de la rivière Suriname, et de renommer géographique Nederlands Guyana, Pays-Bas ou de la Guyane Guyane hollandaise ....se et la résistance anti-colonialiste de l'auteur.BiographieDe Kom est né en ParamariboParamariboParamaribo est la capitale et plus grande ville du Suriname, situé sur les rives du fleuve Suriname dans le district de Paramaribo. Paramaribo a une population d'environ 250.000 personnes ....à l'agriculteur de Kom Adolf et Judith Jacoba Dulder. Son père était né un slaveSlaveryL'esclavage est une forme de travail forcé où une personne est obligée de travail pour une autre. Les esclaves sont détenues contre leur volonté à partir du moment de leur capture, l'achat, ou la naissance, et sont privés du droit à congé, de refuser de travailler, ou pour recevoir de rémunération en contrepartie de leur travail ..... Comme l'a pas rare, son nom de famille est un renversement de l'esclave, le nom du propriétaire, qui a été appelé Mok.De Kom terminé l'école primaire et secondaire et a obtenu un diplôme en comptabilité. Il a travaillé pour la Balata Compagnieën Suriname en Guyane. Le 29 Juillet 1920, il a démissionné et a quitté pour HaitiHaitiHaïti, officiellement la République d'Haïti, est une langue créole haïtien-français et langue des Caraïbes. Avec la République dominicaine, il occupe l'île d'Hispaniola, dans les Grandes Antilles, l'archipel ....où il a travaillé pour la Société Commerciale Hollandaise Transatlantique. En 1921, il part pour les Pays-Bas. Il s'est porté volontaire pour la HuzarenHussarHussar se réfère à un certain nombre de types de cavalerie légère créé en Hongrie au 15ème siècle et utilisé dans toute l'Europe et même en Amérique depuis le 18ème siècle ....(a Dutch cavalryCavalryLa cavalerie est la deuxième plus ancienne des armes de combat, et que les soldats qui ont combattu ou guerriers montés à cheval dans les combats, il représente la mobilité et la puissance offensive de l'armée ....regimentRegimentUn régiment est une unité militaire, composée de la variable nombre de bataillons, commandé par un colonel. Selon la nation, branche militaire, la mission, et de l'organisation, une structure moderne ressemble à un régiment de la brigade, en tant que gamme de taille de quelques centaines à 5.000 soldats ....) Pour une année. En 1922, il a commencé à travailler pour une société de conseil à La Haye HagueTheLa Haye est la troisième plus grande ville des Pays-Bas après Amsterdam et Rotterdam, avec une population de 475.904 et une superficie d'environ 100 km ?..... Un an plus tard, il a été mis à pied en raison d'une réorganisation. Il est ensuite devenu l'un de nos représentants de vente du café, du thé et du tabac pour une entreprise à La Haye, où il a rencontré sa future épouse. En plus de son travail, il a été actif dans de nombreuses organisations de gauche, y compris les organisations d'étudiants nationalistes indonésiens et liens richten (But de gauche).De Kom et de sa famille à gauche pour SurinameSurinameSuriname, officiellement la République du Suriname est un pays dans le nord de l'Amérique du Sud. Initialement, le pays a été précisé Surinam par les colons anglais qui a fondé la première colonie à Marshall's Creek, le long de la rivière Suriname, et de renommer géographique Nederlands Guyana, Pays-Bas ou de la Guyane Guyane hollandaise ....le 20 Décembre 1932 et est arrivé le 4 Janvier 1933. A partir de ce moment, il a été étroitement surveillée par les colonialColonialismLe colonialisme est le prolongement d'une nation, la souveraineté sur le territoire au-delà de ses frontières par la création d'une colonie de colons ou de l'exploitation dans laquelle les peuples autochtones sont des populations règle, les transferts de population, ou de génocide ....autorités. Il a commencé une consultation de ses parents dans la maison. Le 1 Février, il a été arrêté en route pour le bureau du gouverneur d'un grand groupe de disciples. Deux sur 3 Février et le lendemain, ses partisans réunis devant le procureur général GeneralAttorneyDans la plupart des juridictions de common law, le procureur général ou le procureur-général, est le principal conseiller juridique du gouvernement, et dans certains pays, il ou elle mai ont en outre la responsabilité exécutive de l'application de la loi ou la responsabilité pour les poursuites judiciaires ....l 'office à la demande de la libération de Kom. Le 7 Février, une grande foule rassemblée sur la Oranjeplein (actuellement appelée la Onafhankelijkheidsplein). La rumeur avait couru que De Kom est sur le point d'être libérés. Lorsque la foule a refusé de quitter la place, la police a ouvert le feu, tuant deux personnes et en blessant 30.En Mai 10, De Kom a été envoyé aux Pays-Bas, sans procès et exilé de son pays natal. Il était sans emploi et a continué d'écrire son livre, Wij Slaven van Suriname (Nous esclaves du Suriname), qui a été publiée dans une forme censurée en 1934. De Kom participé à des manifestations pour les chômeurs, a voyagé à l'étranger avec un groupe en tant que danseur de claquettes, et a été rédigé pour Werkverschaffing (chômage de secours), un programme similaire à l'American Progress Administration WPAWorksThe Works Progress Administration a été la plus importante agence de New Deal, qui emploient des millions de personnes et affecte presque chaque localité des États-Unis, en particulier en milieu rural et de l'ouest les populations de montagne ...., En 1939. Il a donné des conférences pour des groupes de gauche, principalement communistes, sur colonialismColonialismLe colonialisme est le prolongement d'une nation, la souveraineté sur le territoire au-delà de ses frontières par la création d'une colonie de colons ou de l'exploitation dans laquelle les peuples autochtones sont des populations règle, les transferts de population, ou de génocide ....et la discrimination raciale.Après l'allemand invasionThe Pays-Bas pendant la Seconde Guerre mondialeDésolé, aucun aperçu de ce thèmeen 1940, De Kom rejoint le néerlandais résistance, en particulier le parti communiste à La Haye HagueTheLa Haye est la troisième plus grande ville des Pays-Bas après Amsterdam et Rotterdam, avec une population de 475.904 et une superficie d'environ 100 km ?..... Il a écrit des articles pour le métro de papier De Vonk du parti communiste, principalement sur la terreur des groupes fascistes dans les rues de La Haye (la plus grande partie de leur terreur était dirigée contre les juifs). Le 7 août 1944, il a été arrêté. Il a été emprisonné à l'Hôtel Oranje en ScheveningenScheveningenMedia: Nl-Scheveningen.ogg est l'un des huit districts de La Haye, ainsi que l'un de ses sous-districts. Scheveningen est une station balnéaire avec une longue plage de sable, une esplanade, un quai et un phare ...., Et transféré au camp de VughtVughtVught est une municipalité et une ville dans le sud des Pays-Bas. C'est une ville où vivent beaucoup de banlieusards et a récemment été nommé «Meilleur endroit pour vivre" par le magazine néerlandais Elsevier ...., Un camp de concentration de néerlandais. Au début du mois de Septembre 1944, il a été envoyé à Oranienburg-Sachsenhausen, où il a été forcé de travailler pour le HeinkelHeinkelHeinkel Flugzeugwerke Allemagne était un avion de fabrication société fondée par le nom de Ernst Heinkel. Il est à noter pour la production de bombardiers de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale et pour des contributions importantes à grande vitesse de vol ....avions en usine. De Kom est décédé le 24 avril 1945 de tuberculosisTuberculosisLa tuberculose est une commune et souvent mortelle maladie infectieuse causée par Mycobacterium, principalement Mycobacterium tuberculosis. Tuberculose généralement les poumons, mais peut également affecter le système nerveux central, le système lymphatique, le système circulatoire, l'appareil génito-urinaire, le système gastro-intestinal, des os, des articulations, et même les ...dans le camp près de Sandbostel BremervördeBremervördeBremerv? Rde est une ville dans le nord du district de Rotenburg, en Basse-Saxe, en Allemagne. Elle est située à l'Oste rivière près du milieu du triangle, qui est formé de la rivière Weser et l'Elbe, respectivement, les villes de Hambourg, Brême et Cuxhaven ....(entre Brême et Hambourg), qui était un camp satellite du camp de concentration NeuengammeNeuengammeNeuengamme est d'un quart de la Bergedorf quartier dans la ville de Hambourg, en Allemagne. Avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, un camp de concentration nazi a été créé par les SS ..... Il a été enterré dans une tombe de masse graveMassUne fosse est un charnier contenant multiples, généralement non identifiés cadavres humains. Il n'existe pas de définition stricte du nombre minimal d'organismes nécessaires pour constituer un charnier ..... En 1960, ses restes ont été retrouvés et traduits aux Pays-Bas. Ils ont été enterrés dans le cimetière d'honneur dans Loenen.De Kom a été marié à une femme néerlandaise, Petronella Borsboom. Ils ont quatre enfants. Leur fils, Cees de vie Kom du Suriname.L'Université du Suriname a été rebaptisée l'Université Anton de Kom du Suriname, en l'honneur de De Kom.Anton de Kom a été classé en de grootste NederlanderDe grootste NederlanderDe grootste Nederlander un sondage a été organisée en 2004 par la société de radiodiffusion KRO Pays-Bas, de la radiodiffusion publique. La série est basée sur la BBC 100 Greatest Britons ....(The Greatest Dutchman Néerlandaise) en tant que # 102 à 202 personnes.En ZuidoostAmsterdam Amsterdam ZuidoostAmsterdam Zuidoost, est l'un des 15 arrondissements de la ville d'Amsterdam, qui se compose de quatre zones résidentielles Bijlmermeer, Venserpolder, Gaasperdam et le village Driemond, ainsi que d'un parc d'affaires Amstel III / Bullewijk qui comprend les loisirs "ArenA Boulevard" domaine. ...un carré est nommé d'après lui, le plein Anton de Kom. Il dispose d'une sculpture de Anton de Kom comme un monument à sa vie et ses œuvres, sculptées par Jikke van Loon.Travaux écrits• Anton de Kom: Wij Slaven van Suriname (1934; uncensored édition 1971). Traduction en anglais: Nous avons des esclaves du Suriname, 1987 (Editeur: Palgrave Macmillan).anglais—

Pour la mémoire de notre indigène résistant déporté Samson jérôme CyprienJ

Nous portons à nos compatriotes cette nouvelle provenant de GHC(généalogie histoire de la Caraibe numéro 107 parut ben septembre 1998,sous la plume de notre très regetté Phillipe Camprassede Philippe Camprasse : Antillais mort en déportationDans le Journal Officiel du 19 mai 1998 : Arrêté du 24 février 1998 portant apposition de la mention "Mort en déportation" sur les actes et jugements déclaratifs de décès. Longue liste où on trouve :"SAMSON (Cyprien Jérôme) né le 3 octobre 1897 à Terre-de-Haut (Guadeloupe), décédé en novembre 1943 à Wittlich (Allemagne)"Cette apposition "sera effectuée à l'expiration du délai d'un an après la publication du présent arrêté, sous réserve qu'aucune opposition n'ait été formulée par un ayant cause devant un tribunal de grande instance."De cette communicaion isue d GHC ,je fais cette observation de citoyen aimant son pays en ce jour du 29 juillet 2009- Il appartient aux autorités regroupant :La municipalité et les élites locales de Terre de Haut,secondée par les Experts du département et de la région d'assumer leur entière fonction mémorielle vis à vis de notre jeunesse actuelle et surtout envers tous ceux qui ont porté très haut l'engagement total face aux hordes Nazis alors que la majorité tremblait ou proposait leur service aux nouveaux maîtres devant la terreur ambiante cette tragique époque:1940-1945.Elles se doivent d'exiger des comptes aux autorités ALLEMANDES,aujourd'hui Européen comme"Nous"!Merci encore à PHILLIPE CAMPRASSE

Un intellectuel intrangisant sur les principes universels des droits de l'homme,nous a quitté la tête haute!

Une leçon pour nos "experts" qui laissent crever nos parents déportés depuis 1802 en Corse et 1940-1945 dans les camps Allemands,alors que leurs fonctions devraient les inciter à Ouvrir ces dossiers!Y A T IL DANS NOTRE PAYS GUADELOUPE UN PILOTE DES AFFAIRES MEMORIELLES ET CULTURELLES?C-joint un article du nouvels- obs.com:Fancis Jeanson est connus de ceux de nos compatriotes qui ont servi à cette époque dans et pour le FLN.Il a connu notre bien aimé FRANTZ FANON.Le philosophe de la guerre d'Algérie Francis Jeanson est mortNOUVELOBS.COM 03.08.2009 09:4120 réactionsLe fondateur d'un réseau de soutien au FLN pendant la guerre d'Algérie, et auteur de nombreux ouvrages sur Jean-Paul Sartre, s'est éteint à 87 ans.Francis Jeanson (Sipa)Le philosophe Francis Jeanson, fondateur d'un réseau de soutien au FLN pendant la guerre d'Algérie (réseau dit des "porteurs de valise"), est mort à 87 ans, samedi soir près de Bordeaux, a-t-on appris lundi 3 août.Auteur de nombreux ouvrages notamment sur Jean-Paul Sartre dont il était très proche, collaborateur de la revue Les Temps modernes, Francis Jeanson est mort à la Clinique d'Arès, à 45 km de Bordeaux, a précisé son fils Olivier.La guerre d'AlgérieFrancis Jeanson qui se voulait le défenseur des causes justes, s'était engagé aux côtés des combattants algériens après le déclenchement de la guerre d'Algérie, créant un réseau permettant de collecter et transporter fonds et faux-papiers pour les militants du FLN opérant en France.Dans "Notre guerre", un livre paru en 1960 et immédiatement saisi, il s'était expliqué sur son combat, répondant à ceux qui lui reprochaient de soutenir les ennemis de son pays, qu'il défendait les valeurs de la France qu'elle même trahissait.Jugé par contumace, condamné en octobre 1960 à dix ans de prison ferme au terme du procès de son réseau, il est amnistié en 1966. Il se tourne alors vers l'action culturelle, puis l'action sociale en milieu psychiatrique.Les Temps modernesNé le 7 juillet 1922 à Bordeaux (Gironde), licencié de lettres et diplômé d'études supérieures de philosophie, Francis Jeanson rejoint en 1943 les Forces françaises d'Afrique du Nord. Devenu reporter à Alger républicain en 1945, il rencontre Camus et Sartre. Ce dernier lui confie la gérance de la revue Les Temps modernes (1951-1956). Parallèlement, Jeanson crée et dirige aux éditions du Seuil la collection "Ecrivains de toujours".Le FLNEn 1955, il publie "L'Algérie hors la loi", qui dénonce l'échec du système d'intégration des masses algériennes et affirme la légitimité des hors-la-loi du FLN, avec lequel il prendra contact. Du militantisme de la pensée, il passe à l'action et crée deux ans plus tard le "réseau Jeanson" qui sera démantelé en 1960. Il entre alors dans la clandestinité, quittant la France pendant quelques années.Après son amnistie, il est chargé par André Malraux de diriger la Maison de la culture de Châlon-sur-Saône (Saône-et-Loire) de 1967 à 1971.La politiqueJeanson participe ensuite à des expériences de psychiatrie ouverte et des réseaux de réflexion pour faire sortir la maladie mentale des murs de l'hôpital.Engagé jusqu'au bout, il est président de l'Association Sarajevo en 1992 et candidat sur la liste "L'Europe commence à Sarajevo" du professeur Léon Schwartzenberg pour les élections européennes de 1994.Son œuvreFrancis Jeanson est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, dont plusieurs consacrés à Jean-Paul Sartre, notamment "Sartre par lui même" (1955) et "Le problème moral et la pensée de Sartre" (1965)... mais aussi à des philosophes comme Montaigne.On lui doit également "La Foi d'un incroyant" (1976), "Eloge de la psychiatrie" (1979), "Algéries" (1991), "Conversations privées 1974-1999" (2000).(Nouveobs.com avec AFP)

Le manifeste des 121 et les adieux de certaines personnalités à Francis Jeanson

l fallait un courage indéniable à ces femmes et hommes pour rompre la tranquillité de ces politiques qui ferraillaient sans pitié avec les militants Algériens dont certains étaient quotidienement guillotiné,d'ailleurs le journal de la radio commencait toujours par l'annonce de leur exécution ,dans le but d' entretenir la peur parmi la population !1)L'apel des 121:Manifeste des 121Déclaration sur le droit à l'insoumissiondans la guerre d'Algérie6 septembre 1960Le 6 septembre 1960, 121 écrivains, universitaires et artistes rendent public le texte suivant (dans Vérité-Liberté, no 4, septembre-octobre 1960 ; ce numéro fut saisi et le gérant inculpé de provocation de militaires à la désobéissance). Cet appel vaudra à certains signataires de sévères sanctions (révocations...).Un mouvement très important se développe en France, et il est nécessaire que l'opinion française et internationale en soit mieux informée, au moment où le nouveau tournant de la guerre d'Algérie doit nous conduire à voir, non à oublier, la profondeur de la crise qui s'est ouverte il y a six ans.De plus en plus nombreux, des Français sont poursuivis, emprisonnés, condamnés, pour s'être refusés à participer à cette guerre ou pour être venus en aide aux combattants algériens. Dénaturées par leurs adversaires, mais aussi édulcorées par ceux-là mêmes qui auraient le devoir de les défendre, leurs raisons restent généralement incomprises. Il est pourtant insuffisant de dire que cette résistance aux pouvoirs publics est respectable. Protestation d'hommes atteints dans leur honneur et dans la juste idée qu'ils se font de la vérité, elle a une signification qui dépasse les circonstances dans lesquelles elle s'est affirmée et qu'il importe de ressaisir, quelle que soit l'issue des événements.Pour les Algériens, la lutte poursuivie, soit par des moyens militaires, soit par des moyens diplomatiques, ne comporte aucune équivoque. C'est une guerre d'indépendance nationale. Mais, pour les Français, quelle en est la nature ? Ce n'est pas une guerre étrangère. Jamais le territoire de la France n'a été menacé. Il y a plus : elle est menée contre des hommes que l'Etat affecte de considérer comme français, mais qui, eux, luttent précisément pour cesser de l'être. Il ne suffirait même pas de dire qu'il s'agit d'une guerre de conquête, guerre impérialiste, accompagnée par surcroît de racisme. Il y a de cela dans toute guerre, et l'équivoque persiste.En fait, par une décision qui constituait un abus fondamental, l'Etat a d'abord mobilisé des classes entières de citoyens à seule fin d'accomplir ce qu'il désignait lui-même comme une besogne de police contre une population opprimée, laquelle ne s'est révoltée que par un souci de dignité élémentaire, puisqu'elle exige d'être enfin reconnue comme communauté indépendante.Ni guerre de conquête, ni guerre de "défense nationale", ni guerre civile, la guerre d'Algérie est peu à peu devenue une action propre à l'armée et à une caste qui refusent de céder devant un soulèvement dont même le pouvoir civil, se rendant compte de l'effondrement général des empires coloniaux, semble prêt à reconnaître le sens.C'est, aujourd'hui, principalement la volonté de l'armée qui entretient ce combat criminel et absurde, et cette armée, par le rôle politique que plusieurs de ses hauts représentants lui font jouer, agissant parfois ouvertement et violemment en dehors de toute légalité, trahissant les fins que l'ensemble du pays lui confie, compromet et risque de pervertir la nation même, en forçant les citoyens sous ses ordres à se faire les complices d'une action factieuse et avilissante. Faut-il rappeler que, quinze ans après la destruction de l'ordre hitlérien, le militarisme français, par suite des exigences d'une telle guerre, est parvenu à restaurer la torture et à en faire à nouveau comme une institution en Europe ?C'est dans ces conditions que beaucoup de Français en sont venus à remettre en cause le sens de valeurs et d'obligations traditionnelles. Qu'est-ce que le civisme, lorsque, dans certaines circonstances, il devient soumission honteuse ? N'y a-t-il pas de cas où le refus est un devoir sacré, où la "trahison" signifie le respect courageux du vrai ? Et lorsque, par la volonté de ceux qui l'utilisent comme instrument de domination raciste ou idéologique, l'armée s'affirme en état de révolte ouverte ou latente contre les institutions démocratiques, la révolte contre l'armée ne prend-elle pas un sens nouveau ?Le cas de conscience s'est trouvé posé dès le début de la guerre. Celle-ci se prolongeant, il est normal que ce cas de conscience se soit résolu concrètement par des actes toujours plus nombreux d'insoumission, de désertion, aussi bien que de protection et d'aide aux combattants algériens. Mouvements libres qui se sont développés en marge de tous les partis officiels, sans leur aide et, à la fin, malgré leur désaveu. Encore une fois, en dehors des cadres et des mots d'ordre préétablis, une résistance est née, par une prise de conscience spontanée, cherchant et inventant des formes d'action et des moyens de lutte en rapport avec une situation nouvelle dont les groupements politiques et les journaux d'opinion se sont entendus, soit par inertie ou timidité doctrinale, soit par préjugés nationalistes ou moraux, à ne pas reconnaître le sens et les exigences véritables.Les soussignés, considérant que chacun doit se prononcer sur des actes qu'il est désormais impossible de présenter comme des faits divers de l'aventure individuelle, considérant qu'eux-mêmes, à leur place et selon leurs moyens, ont le devoir d'intervenir, non pas pour donner des conseils aux hommes qui ont à décider personnellement face à des problèmes aussi graves, mais pour demander à ceux qui les jugent de ne pas se laisser prendre à l`équivoque des mots et des valeurs, déclarent :•Nous respectons et jugeons justifié le refus de prendre les armes contre le peuple algérien.•Nous respectons et jugeons justifiée la conduite des Français qui estiment de leur devoir d'apporter aide et protection aux Algériens opprimés au nom du peuple français.•La cause du peuple algérien, qui contribue de façon décisive à ruiner le système colonial, est la cause de tous les hommes libres.Arthur Adamov, Robert Antelme, Georges Auclair, Jean Baby, Hélène Balfet, Marc Barbut, Robert Barrat, Simone de Beauvoir, Jean-Louis Bedouin, Marc Beigbeder, Robert Benayoun, Maurice Blanchot, Roger Blin, Arsène Bonnefous-Murat, Geneviève Bonnefoi, Raymond Borde, Jean-Louis Bory, Jacques-Laurent Bost, Pierre Boulez, Vincent Bounoure, André Breton, Guy Cabanel, Georges Condominas, Alain Cuny, Dr Jean Dalsace, Jean Czarnecki, Adrien Dax, Hubert Damisch, Bernard Dort, Jean Douassot, Simone Dreyfus, Marguerite Duras, Yves Ellouet, Dominique Eluard, Charles Estienne, Louis-René des Forêts, Dr Théodore Fraenkel, André Frénaud, Jacques Gernet, Louis Gernet, Edouard Glissant, Anne Guérin, Daniel Guérin, Jacques Howlett, Edouard Jaguer, Pierre Jaouen, Gérard Jarlot, Robert Jaulin, Alain Joubert, Henri Krea, Robert Lagarde, Monique Lange, Claude Lanzmann, Robert Lapoujade, Henri Lefebvre, Gérard Legrand, Michel Leiris, Paul Lévy, Jérôme Lindon, Eric Losfeld, Robert Louzon, Olivier de Magny, Florence Malraux, André Mandouze, Maud Mannoni, Jean Martin, Renée Marcel-Martinet, Jean-Daniel Martinet, Andrée Marty-Capgras, Dionys Mascolo, François Maspero, André Masson, Pierre de Massot, Jean-Jacques Mayoux, Jehan Mayoux, Théodore Monod, Marie Moscovici, Georges Mounin, Maurice Nadeau, Georges Navel, Claude Ollier, Hélène Parmelin, José Pierre, Marcel Péju, André Pieyre de Mandiargues, Edouard Pignon, Bernard Pingaud, Maurice Pons, J.-B. Pontalis, Jean Pouillon, Denise René, Alain Resnais, Jean-François Revel, Paul Revel, Alain Robbe-Grillet, Christiane Rochefort, Jacques-Francis Rolland, Alfred Rosner, Gilbert Rouget, Claude Roy, Marc Saint-Saëns, Nathalie Sarraute, Jean-Paul Sartre, Renée Saurel, Claude Sautet, Jean Schuster, Robert Scipion, Louis Seguin, Geneviève Serreau, Simone Signoret, Jean-Claude Silbermann, Claude Simon, René de Solier, D. de la Souchère, Jean Thiercelin, Dr René Tzanck, Vercors, Jean-Pierre Vernant, Pierre Vidal-Naquet, J.-P. Vielfaure, Claude Viseux, Ylipe, René Zazzo.2)l'Adieu à Francis Jeanson:-a) Bouteflika rend hommage à Francis Jeanson, fondateur des « porteurs de valises »Par AFP , le 03/08/2009 réactions : 1Le philosophe et fondateur des « porteurs de valises », Francis Jeanson, restera un « exemple vivifiant » d'un intellectuel qui a combattu aux côtés des Algériens pour leur indépendance et l'honneur de la France, a affirmé lundi le président Abdelaziz Bouteflika."Il est urgent, au moment où Francis Jeanson nous quitte, de reprendre, sur les deux rives de la Méditerranée, son message de lumière et de l'amplifier pour ouvrir plus grandes les portes d'un avenir convivial, dont il a démontré la possibilité", écrit Bouteflika dans un message de condoléances à la famille du défunt."Francis Jeanson fut et restera dans la mémoire des peuples algérien et français l'exemple vivifiant d'un intellectuel lucide et exigeant qui combattit avec rigueur et chaleur, talent et efficacité, la domination coloniale française dans notre pays", dit encore Bouteflika. Jeanson "épouse en mots et en actes la cause de la lutte de libération nationale de notre peuple, convaincu qu'il contribuait, dans le même temps, à libérer la France de sa boursouflure coloniale", ajoute le président.Le chef d'Etat algérien a également affirmé que "Francis Jeanson fut et restera dans la mémoire du peuple algérien un frère de combat et d'espoir dans l'élaboration d'une relation amicale entre les nations algérienne et française enfin débarrassées des scories du temps colonial".b)Le journal Algérien EL WATAN:Francis Jeanson, fondateur d’un réseau de soutien au FLNFrancis Jeanson, fondateur d’un réseau de soutien aux militants du Front de libération nationale (FLN) qui combattaient pour l’indépendance de l’Algérie, estime que l’Etat français a trahi les valeurs d’égalité, de justice, de liberté.Dans quelles circonstances est né ce réseau Jeanson ?En 1948, j’ai passé six mois en Algérie, durant lesquels j’ai rencontré des « gens du peuple ». J’ai fait la connaissance de nationalistes, qui m’ont décrit la situation, en Algérie, une situation caractérisée par un immense mépris des Européens vis-à-vis des Algériens. Mais un mépris par la loi aussi : une loi faite pour les colons, pas pour la population. J’avais 26 ans à l’époque. J’ai été invité quelques mois plus tard à faire une tournée de conférences et j’ai été reçu par la « grande colonisation ». On me parlait en toute liberté, pensant que je ne pouvais qu’être d’accord. Ce qui m’a été dit dépassait de beaucoup, question mépris, tout ce que m’avaient raconté les nationalistes.Quelles ont été vos actions ?Quand l’insurrection a éclaté, j’ai d’abord publié L’Algérie hors la loi, avec Colette Jeanson. Un livre qui dénonçait l’écrasement colonialiste de l’Algérie. C’est pour cela que des Algériens que j’avais connus là-bas sont venus me voir à Paris. Ils avaient une mission d’ordre politique : essayer d’expliquer la situation au peuple français. Mais, à Paris, ils ne pouvaient pas circuler : ils étaient arrêtés « au faciès ». Alors ils m’ont demandé de les aider. Je les ai d’abord trimbalés dans Paris, puis peu à peu, ils ont fait état de plusieurs besoins : des lieux de réunion, des possibilités d’hébergement, le passage des frontières. C’est ainsi que s’est constitué l’embryon d’un réseau. Puis on m’a demandé de rentrer dans la clandestinité. A partir d’octobre 1957, c’est devenu un vrai réseau. Plusieurs secteurs fonctionnaient en permanence. Nous avions pour mission de soutenir les responsables de la Fédération du FLN et de récolter les cotisations des Algériens en France, de les rassembler pour faire passer l’argent en Suisse. Il y avait aussi constitution de filières de passage et fabrication de papiers.Avec le risque de passer aux yeux de nombreux Français pour un traître ?J’avais un sentiment très net que la population française n’était pas hostile aux Algériens. S’il y avait trahison, c’était celle de l’Etat français par rapport aux valeurs républicaines d’égalité, de justice, de liberté ; la fraternité, n’en parlons pas ! Nous étions loin du compte. Si c’était à refaire, je le referai. J’ai simplement poussé un soupir de soulagement quand l’Algérie a obtenu son indépendance. Auparavant, nous avions peur de créer des difficultés pour les Algériens que nous avions à soutenir. Si nous étions arrêtés, ce n’était pas très grave. Mais si eux l’étaient, ils pouvaient être torturés, et ça a été ma seule peur pendant des années.c)Le journal l'Humanité:Francis Jeanson. RéactionsHenri Alleg, ancien directeur d’Alger républicain, torturé par les parachutistes, expérience qu’il a relatée dans son livre la Question : « Tous ceux qui ont vécu les dures années de la guerre d’Algérie ressentiront la même émotion à l’annonce de la mort de Francis Jeanson. Français ou Algériens, c’est avec un grand respect qu’ils évoqueront l’homme qu’il fut, "éveilleur de consciences" et militant clairvoyant et courageux de la cause des opprimés. Sans doute, entre lui et nombre d’autres ardents anticolonialistes (dont les communistes) les différences de points de vue n’ont-elles pas manqué mais leur accord était entier pour affirmer et défendre l’essentiel : le droit du peuple algérien de vivre libre et le devoir de ces millions de Français, restés fidèles à leurs traditions de liberté et d’égalité, de soutenir, quel qu’en soit le risque, sa juste cause. Pour les uns et pour les autres, en ce jour de deuil, c’est l’occasion de se souvenir du sens profond de son combat, celui qu’il mena avec l’espoir d’un avenir de fraternité et de paix entre les deux peuples. »Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF : « Il est des hommes dont les pages de la vie parlent pour eux. Francis Jeanson était un de ces hommes-là, pour qui l’engagement était intrinsèquement lié à sa vie d’homme. Il n’était pas de ces clercs qui dictent des textes depuis leurs bureaux, il était de ces intellectuels engagés dans la parole, les écrits mais surtout les actes. Sa collaboration avec Sartre et particulièrement son engagement sans faille aux côtes des militants pour l’Algérie indépendante allaient faire de lui un des repères dans cette longue et dure bataille contre le colonialisme français. Il sera condamné pour avoir aidé ceux dont le combat était juste. Nos objectifs étaient souvent les mêmes, les chemins pour y parvenir divergeaient parfois. Son indépendance d’esprit et son intégrité totale allaient lui faire croiser souvent la route des communistes. Il n’était pas "un compagnon de route" mais un compagnon de lutte exigeant et sincère. Je m’incline très respectueusement devant un homme dont toute la vie n’a été qu’un long combat pour une humanité plus juste. Il est un homme qui a marqué le XXe siècle. Pour parler de lui, je citerai ces quelques vers d’Aragon : "Qu’une voix se taise, sachez-le, toujours le choeur profond reprend la phrase interrompue." »Alain Krivine (NPA) : « Francis Jeanson était pour moi un symbole de la volonté d’une partie de la gauche d’aider concrètement la lutte du peuple algérien et d’appliquer de façon radicale les valeurs anticolonialistes, au moment où une autre partie de la gauche participait directement ou indirectement à la guerre coloniale. En ce sens, il a relevé le drapeau, malheureusement avec peu de monde, de l’internationalisme. Le réseau Jeanson, c’était la capacité de rassembler, à titre individuel, des militants communistes, trotskistes, catholiques, notamment. »Le silence de nos cadres pendant cette période de vacances 2009 sur la situation de notre pays demeure consternant,alors que cetains se sont autorisés à approuver l'horreur sur l'îlet caret et se sont TUS sur des dossiers tel :La Sara,France Télécom,EDF,only ,médiaser,carrefour,la bouteille de gaz obsolète depuis plus de 10 ans,et on continue à nous faire une caution de plus de 30 euros où est allée cette caution?La gestion des routes où se trouve ses rapports d'activité et ceux des banques,des Assurances,des amendes électroniques pour excès de vitesse ,pourquoi notre pays est géré le ministère de l'intèrieur alors qu'en Corse des bombes explosent tous les jours,elle ne l'est pas!Pourquoi cette discrimination dans la continuité territoriale entre la Corse et Nous elle perçoit 5 fois plus que nous aui nom de quoi,et pourquoi?,alors que nous sommes très présent et peut être trop sur tous les théâtres militaires depuis 1779!Pouquoi les déportés sont oubliés par les POLITIQUES ET LES INTELLECTUELS DE NOTRE PAYS?POURQUOI WILLY BRIGITTE CROUPIE EN PRISON DEPUIS 2003 ALORS QUE SON DOSSIER EST VIDE!L'affaire de Fleury Mérogis où un jeune homme est mort de manière suspecte provoque une enquête des autorités policières et judiciaires me fait penser à celle de regretté PATRICK MIRVAL MORT AUSSI A FLEURY MEROGIS EN 1974,aucun politique d'hier et d'aujourd'hui ne s'intéresse à ce cas là POURQUOI?Un peuple qui entretient l'oubli de ses Enfants ne peut triompher durablement à aucune cause SERIEUSE.Car leur comportement irresponsable démotive les parents des victimes qui sont nombreux.Par exemple WILLY BRIGITTE représente près de 300 personnes,ce n'est pas RIEN!On se doit d'être ferme sur les principes défendus par FRANCIS JEANSON .Sa méthode de remise en question de l'ordre établi par la terreur violente à l'époque ,aujourd'hui elle vicieuse,par exemple quand le président débarque dans sa soit disante famille de GUADELOUPE avec 900 policiers et gendarmes cela fait désordre,car c'est méprisé ceux qui sont sur place ,imaginons le président OBAMA à SAN JUAN DE PORTO RICO VIENT AVEC CE CHIFFRE DE MILITAIRE CELA SE SAURAIT.ES- CE BIEN RAISONNABLE DE FAIRE CELA? Donc la méthode de FRANCIS JEANSON reste d'actualité,seule un réveil collectif basé sur le respect mutuel permettra la résolution de certaines questions dont la plus urgente reste celle de la Réparation pour occupation illégale de la Terre de nos parents Amérindiens,les milliards d'heures de travail de nos parents Amerindiens-Africain- Hindoux accaparés par le patronat dominé par les cadres Métropolitains et Blancs pays Békés Martiniquais et aussi le dossier de nos parents à PANAMA le professeur JOS à mis au grand jour ce dossier il faut le muscler en demandant des compte à l'ETAT seul responsable de cette saignée démographique ,le pillage par la sara france télécom..des consommateurs sur des decennies.Tout cela necessite UN DEDOMMAGEMENT FINANCIER AU DEPARTEMENT ET A LA REGION QUI REALISERONT LES INVESTISSEMENTS CREATEURS D'EMPLOIS POUR LES JEUNES.

Un départ exemplaire pour tout intellectuel digne de ce nom pour Francis Jeanson:

l est extrêmement rare pour une personne étrangère puisse tutoyer un Président de la République ,verbalement ou par écrit,lui Françis Jeanson a pu le faire de son vivant,les donneurs de leçon absent sur le théatre des luttes sociales se sont mis dans la tête "d'éduquer" LKP sur les chemins de la démocratie sans grand danger pour le système prédateur de nos richesses,pour le grand bien des saigneurs monocolore de notre pays.Qu'ils sachent il y a eu et il y aura toujours des combattants de cette carrure qui sauront se mettre au service de la cause du peuple!Ci-joint ce texte prit sur Agora-Vox:Francis Jeanson : L’autre face et l’honneur de la France« Mais qu’est ce que tu connais toi de la France si ce n’est Bugeaud et Bigeard...Je voudrais que tu retiennes que mes camarades et moi n’avons fait que notre devoir, car nous sommes l’autre face de la France. Nous sommes l’honneur de la France. »Francis Jeanson s’adressant au Président Abdelaziz Bouteflika - (Juin 2000)C’est par cette phrase que le philosophe Francis Jeanson a défini son rôle lors de l’aide qu’il a apportée à la Révolution algérienne : il n’a fait que son devoir et il n’en rougit pas, il se démarque des « autres » de tous les « nostalgériques » qui, au mieux, ont protesté mollement, notamment à propos de la torture, au pire, l’ont approuvée comme l’a fait à titre d’exemple avec une charité toute chrétienne, le cardinal Saliège pour qui, « la terreur doit changer de camp ». Sait-on qui est Francis Jeanson, celui qui est mort dans l’anonymat le plus strict dans son pays ? Peut-être parce qu’il s’est déterminé au moment où même les intellectuels biens pensants humanistes en temps de paix, dénonçaient, de loin, la torture en essayant toutefois de ne pas effaroucher le pouvoir pour ne pas compromettre leur carrière ?De l’autre côté de la Méditerranée, dans l’Algérie d’aujourd’hui qui refuse de voir son histoire en face, sait-on que des Français se sont battus, se sont exposés et ont mis en jeu leur liberté et parfois leur vie pour l’indépendance du pays tout en étant fidèle à une certaine idée de la France ?Le philosophe et écrivain Francis Jeanson proche de Sartre, est mort samedi 1er août à l’âge de 87 ans à Arès, près de Bordeaux. Francis Jeanson « Le porteur de valises » selon le bon mot de Jean-Paul Sartre, les a définitivement posées. Durant la Guerre d’Algérie il avait fondé le réseau Jeanson, le plus important réseau de soutien au FLN en Métropole. Jeanson était un intellectuel, un homme de conviction profonde, traduite dans le feu de l’action. Il s’opposera à Camus et à sa thèse que toute révolution débouche sur la négation des libertés. La position de Camus condamnait toute révolution alors que Jeanson soutenait le projet de ces révolutions, notamment les guerres de libération. Sartre interviendra dans cette célèbre controverse en assénant à Camus qui voulait garder ses mains propres : « Avoir des mains propres, c’est ne pas avoir de mains. »Justement, l’action caractérise la vie de Jeanson qui, en 1943, à l’âge de 21 ans avait rejoint les Forces françaises d’Afrique du Nord. A la Libération, il entre aux Editions du Seuil. C’est à cette époque qu’il rencontre Jean-Paul Sartre et collabore aux Temps modernes. En 1948, rappelle Sud-Ouest, il part faire une série de conférences en Algérie et, là, découvre une situation dont il comprend vite qu’elle est intenable. La conviction de Jeanson reposant sur l’existentialisme de J.-P. Sartre postulait que l’opprimé recouvrait son humanité dans le processus même de la lutte contre l’oppresseur et son Etat. Jeanson a été choqué par le racisme des colons en Algérie qui parlaient de la boucherie du 8 Mai 1945 comme s’ils avaient tué des cloportes ! On comprend, alors, comment un intellectuel français qui, a priori, n’avait pas de relation avec l’Algérie, puisse être interpellé par le sort des indigènes et surtout par l’institutionnalisation de la torture qui restera longtemps taboue. Il a fallu attendre quarante ans pour que les langues se délient.« Depuis 2000, écrit Florence Beaugé, témoignages, articles et procédures judiciaires se succèdent en France, portant sur les pratiques de l’armée durant les "événements" d’Algérie. La torture en Algérie ne date pas de 1957, année de la Bataille d’Alger, ni même de 1954. Les exactions commencent dès 1830, quand les troupes françaises débarquent à Sidi Ferruch, pour une expédition coloniale longue de quarante ans. Pillages, carnages, incendies de maisons, rafles de civils à grande échelle, etc. La conquête de l’Algérie s’accompagne d’actes de barbarie, les documents d’histoire en attestent. » « (..)Extrait d’une lettre d’un soldat à sa famille en métropole : Nous rapportons un plein baril d’oreilles, récoltées paires à paires sur les prisonniers. (...) Je lui fis couper la tête et le poignet gauche, et j’arrivai au camp avec sa tête piquée au bout d’une baïonnette. (...) Je l’envoyai au général Baraguay, qui fut enchanté. » »« Aujourd’hui encore, les noms des généraux Montagnac et Turenne restent connus en Algérie pour leurs « enfumades » de centaines de civils dans des grottes, en 1836 et 1837. Au XXe siècle, comme au XIXe, la « pacification » en Algérie passe par la répression (comme en Indochine ou à Madagascar). Policiers, gendarmes, magistrats disposent de pouvoirs beaucoup plus importants qu’en Métropole. Ils sont surtout totalement autonomes. Dès 1947 et 1948, André Mandouze et Francis Jeanson s’alarment, dans la revue Esprit, de la situation qui prévaut dans les trois départements français. Mais ils crient dans le désert. En 1951, un ancien résistant, le journaliste Claude Bourdet, pose la question « Y-a-t-il une Gestapo algérienne ? » dans les colonnes de L’Observateur, et décrit les méthodes en vigueur dans les commissariats(...)La torture se généralise et s’institutionnalise, comme le reconnaîtra le général Massu, en novembre 2000, dans Le Monde.(...) La Guerre d’Algérie terminée, beaucoup de tortionnaires notoires feront carrière, en toute impunité. (...)Tous, abondamment décorés, sont à l’abri des lois d’amnistie décrétées après l’Indépendance. Amnistie signifie-t-elle amnésie ?(1)Francis Jeanson, avec sa lucidité coutumière, explique pourquoi et au nom de quel intérêt la France a été amenée à torturer. Interviewé par le Monde il déclare : « Avant de s’indigner des atrocités commises en Algérie, il faut se demander pourquoi nous avons fait la guerre au peuple algérien et pourquoi nous avons laissé faire des choses qui n’avaient pas de raison d’être. (...) mais je ne comprends pas qu’on pose aujourd’hui la question de la torture sans poser la question de la guerre coloniale. Ce sont deux questions indissociables. On semble dire que, si la guerre avait pu se passer de la torture, elle aurait été justifiée. Pour moi, c’est le contraire. La torture ne pouvait être qu’un des aspects déchirants de cette situation.(...) Il y avait aussi les viols, les camps de concentration, qui faisaient partie de la guerre au même titre que la torture. Ce qui compte, à mes yeux, c’est que nous avons mené une politique de colonisation insoutenable. Depuis mai 1945, et les massacres de Sétif, on aurait dû le savoir. La torture n’est pas née de la Guerre d’Algérie en 1954. (...)Nous avons démissionné, laissant les véritables intérêts de la nation disparaître face aux exigences du grand colonat algérois. » « (...) Oui, je persiste à le penser, l’Algérie va s’en sortir. Cette population composite, et si riche de sa diversité, a toujours fait preuve d’exceptionnelles ressources dans les pires moments de son histoire. Le courage et l’humour ne lui ont jamais fait défaut... »(2)En 1955, il publie L’Algérie hors la loi, qui dénonce l’échec du système d’intégration des masses algériennes et affirme la légitimité des hors-la-loi du FLN, avec lequel il prendra contact. (...) Il faut se replacer dans le lourd climat de l’époque. Depuis six ans, dure cette guerre qu’on refuse de nommer. (...) C’est dans ce contexte de mol conformisme et de démission intellectuelle que surgissent, dans les premiers mois de 1960, deux événements. Le premier tient à la révélation que des Français, généralement issus d’une mouvance de gauche mais réfractaires au militantisme officiel, se sont organisés clandestinement pour apporter leur soutien au FLN. Au nom de la maxime selon laquelle « un peuple qui en opprime un autre n’est pas un peuple libre ». « Ils ont choisi de se libérer eux-mêmes de leur virtuel statut d’oppresseurs en aidant les Algériens à se libérer d’une oppression coloniale dont ils refusent d’être solidaires. Au mois de février 1960, au scandale de la bonne presse qui les stigmatise comme des traîtres à la communauté nationale, une dizaine d’entre eux sont arrêtés par la police : ils appartiennent au principal réseau de soutien, qui organisait l’hébergement en France de responsables FLN et l’acheminement de sommes d’argent au profit de l’organisation indépendantiste. »(3)Le procès du réseau Jeanson : la guerre d’Algérie en accusationLe second événement consiste en la mobilisation d’une appréciable partie de l’intelligentsia autour d’une Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie, qu’on appellera couramment Manifeste des 121, d’après le nombre de ses premiers signataires, ce manifeste prône le droit à l’insoumission. Le Manifeste des 121 révèle en effet à l’opinion l’existence de jeunes soldats - plus de trois mille - qui refusent d’aller « pacifier » l’Algérie, voire désertent. Quand s’ouvre donc, le 6 septembre, le procès du réseau Jeanson, c’est dans cette atmosphère marquée par le soudain réveil d’une « gauche insoumise », qui n’accepte plus les messages de la guerre d’Algérie. Elle en bénéficiera tout en l’amplifiant. (...) D’emblée, en effet, le procès fut conçu comme une machine de guerre, si l’on peut dire : de guerre contre la guerre. Sa force de frappe en était le collectif des avocats du FLN, dirigé par Abdessamad Benabdallah, Mourad Oussedik et Jacques Vergès, qui rejoignirent de talentueux indépendants, au premier rang desquels Roland Dumas. Échappant chaque jour davantage à un tribunal désemparé, le procès du réseau Jeanson se transforma en « procès de la guerre d’Algérie »(3).Jeanson le « traître ». L’homme qui a monté, en France, le réseau de soutien au FLN. C’est lui, ce vieux monsieur qui ne regrette rien. « Je voudrais bien, dit-il, que l’on me donne l’unité métrique du regret. » Dans Notre guerre, livre qu’il fit paraître dans la clandestinité en 1960, il s’est expliqué sur son combat. A ceux qui lui reprochaient de soutenir les ennemis de son pays, il écrivait : « Notre cause n’est certes pas toute blanche. Mais la vôtre, de quelle couleur la voyez-vous ? » Il est entré dans la clandestinité à la demande du FLN. « Ce qui se passait en Algérie au nom de la France était inadmissible. Il fallait être contre. La seule façon d’être contre, c’était d’être aux côtés de ceux qui se battent. On m’a souvent dit que c’était de la trahison. Mais, pour moi, il y avait déjà trahison : celle des valeurs de la France. » De ceux qui, dans l’ombre, acheminent les fonds réunis par la Fédération de France du FLN, fournissent des caches, procurent des faux papiers aux militants de l’indépendance algérienne en France. 400 millions de francs transitent chaque mois par les « porteurs de valises », révèle Jeanson aux journalistes.(4)« En cette année 1960, écrit Dominique Vidal, où la France se résigne à la souveraineté d’une quinzaine de ses ex-colonies africaines, elle refuse obstinément celle de l’Algérie. Dès 1958, la diffusion des livres La Gangrène et La Question- publiés par les Editions de Minuit, mais aussitôt interdits parce qu’ils témoignent de la généralisation de la torture, mobilise des centaines de militants. (...) En juin 1960, des personnalités de toutes opinions - y compris gaullistes - se retrouvent dans le Comité Djamila Boupacha, cette combattante du FLN emprisonnée dont l’avocate Gisèle Halimi tente de sauver la tête. »(5)« Au début de la guerre, déclarera Hélène Cuénat, une des principales accusées du procès Jeanson, j’ai commencé par participer à des actions légales. (...) Puis il est devenu évident que cela n’aboutissait pas. La guerre continuait. Il m’a semblé qu’il n’y avait plus qu’un seul moyen : se ranger aux côtés d’un peuple qui luttait contre le colonialisme. » Comme elle, plusieurs centaines de militants basculent dans la clandestinité - les premiers dès 1957. Les réseaux, notamment celui dirigé par Francis Jeanson puis par Henri Curiel, prennent en main l’aide aux militants du FLN. (...) Malgré l’extrême confusion des débats, le procès braque les feux de l’actualité sur l’engagement de ceux qu’on appellera les « porteurs de valise ».(5)Si le pouvoir espérait ainsi réduire au silence les partisans de l’indépendance de l’Algérie, il s’est lourdement trompé. (...) Rien, après le procès Jeanson et le Manifeste, ne sera plus comme avant. Le procès Jeanson - estime La Guerre d’Algérie, ouvrage coordonné par le communiste Henri Alleg - catalyse donc les réactions de certaines couches de la population. Il révèle aussi, peut-être surtout, la lente mais constante progression de leur opposition à l’aventure coloniale et aux méthodes barbares qui l’accompagnent. (...) [Ce mouvement] déjà largement développé dans de vastes secteurs de l’opinion publique, marque chaque jour plus fortement, en dépit de la propagande officielle et des savantes ambiguïtés des discours gaullistes, une impatience grandissante devant la guerre qui se prolonge. « L’histoire serait-elle injuste ? Pour nombre de spécialistes de la Ve République, De Gaulle, revenu au pouvoir en s’appuyant sur l’armée et les ultras, donc censé maintenir l’Algérie dans le giron de la France, se serait en fait secrètement convaincu de l’inéluctabilité de l’indépendance. Et sa politique - zigzags compris - n’aurait eu d’autre but que d’en convaincre progressivement les Français. (...) Leur liberté, les Algériens la doivent donc d’abord à leur propre combat, et, pour une part, à l’aide de leurs amis français. »(5)A côté de Francis Jeanson, d’Henri Curiel mort assassiné, d’André Mandouze, de l’abbé Béranguer du Cardinal Duval et de tant d’autres de cette « armée de l’ombre » qui joua un rôle non négligeable dans la libération del’Algérie, quelle a été la reconnaissance de l’Algérie ? Est-il concevable que nos étudiants continuent à ignorer l’oeuvre et la pensée de Fanon ou de Jeanson et de tant d’autres. Assumons notre histoire ! Paradoxalement, nos bourreaux sont mieux connus que nos bienfaiteurs On continue en Algérie voire à Alger de parler du lycée « Bugeaud » (le fameux Bouchou dont nous parlait nos grands-mères pour nous faire peur !) de la cité « Lavigerie ». Sait-on qu’il a tout fait pour christianiser par la force ? On parle de Rovigo , Clauzel, mais personne parmi les jeunes ne connaît l’humanisme de Mandouze, Jeanson, et de tant d’autres qui ont placé la condtio humaine au desus d’un patriotisme étroit et chauvin . Ces personnages qui nous font malgré tout avoir de l’admiration pour la France des droits de l’homme de tous les hommes... Il nous faut rendre justice à ces « Justes ». Des institutions devraient leur être dédiées et ils devraient logiquement faire partie de notre histoire.1.Florence Beaugé : La torture, ou que faire de cet encombrant passé ? Le Monde 31.10.20042.Francis Jeanson, « La question de la torture est indissociable de la question coloniale » « Propos recueillis par Thomas Lacoste et Hervé Le Corre Le Monde. 28 mai 20013.Marcel Péju : Le procès du réseau Jeanson Préface à l’édition de 20024.F.Jeanson « La seule façon dêtre contre ». Le Nouvel Obs. n° 2085 21 octobre 20045.Dominique Vidal : Ces « traîtres » qui sauvèrent l’honneur de la France. Le Monde diplomatique Septembre 2000Pr Chems Eddine CHITOUREcole Polytechnique AlgerRéagissez à l'articleLes réactions les plus apprécié