mercredi 19 août 2009

Les dissidents Antillais(6) :Le moyen de transport maritime des dissidents par le canot:l'indigène et le l'allogène:Le Gommier ou La Saintoise

On ne peut traiter l'existence des dissidents en occultant les canots qui ont été l'élément clef de leur arrivée soit à la Dominique,Montserrat , Antigua-et -Barbuda,Saint-Lucie..Nous retraçons dans ce texte leur histoire .Le canot reste le moyen utilisé par les dissidents pour rejoindre les forces combattantes.On distingue deux sortes:-Le gommier qui est un produit local ,indigène remontant à la nuit des temps,il est le produit phare de la Martinique,en Guadeloupe sa renommée est beaucoup plus discrète,on ne sait pas pourquoi?.ON VOUDRAIT SAVOIR POURQUOI CE RECUL?-La saintoise ,est un produitque tente d' imposerr le colonisateur à travers ses filles et fils venant de la Bretagne ou d'ailleurs en Europe accomplir ,des actes condamnés par la Justice Universelle et par l ' Eternel. Car où sont passés ses habitants légitimes,tout comme celui de Saint Bathèlemy et les coutumes de ces îsles avant l'arrivée de la France?KA KI Passé?Ce qui nous amène à nous poser cette question.Comment se sont comportés les Santoises et les Saintois en 1802 lorsque nos parents déportés du bourreau Bonaparte vers le bagne de Pontanazen de Brest faisaient escales aux Saintes,de même les prisonniers de l'Amiral Robert et de Constant Sorin aidé par un faux frère Lénis Blanche enseignant de 1940-1943?Comment peuvent-ils supportés le nom infâme de Napoléon pour un Fort où tant de nos Héros ont vécu l'humiliation permanente?Pour être juste Terre de Haut a donné un martyr des camps Nazis en la personne de Cyprien Samson,est-il honorépar sa commune ?Si oui ,sous quelle forme?La saintoise est comme les avions à réaction ou les autoroutes inventés sous le régime nazis en Allemagne entre 1940-1945 et qui s'avèrent pratique dans son utilisation.On l'utilise sans chaleur humaine,sauf à Terre de Haut!A) LE GOMMIERLe gommier (gomyé) tire son nom de l’arbre dans lequel il est fabriqué.Les gommiers sont des arbres dont la tige droite peut être très grosse et très élevée. Il existe deux espèces de gommiers, le blanc et le rouge qui ne diffère que par leur écorce. Le bois du gommier est lié et ne se fend pas. Il secrète une résine qui le conserve à l’eau de mer, une résine dont l’odeur se rapproche de l’encens. Son cœur est moulé et sans consistance, c’est pour cela qu’il est creusé (fouyé) et devient pirogue.C’est l’un des derniers témoins vivants de la culture caraïbe car il a traversé plus de 2 000 ans d’histoire.En effet, c’est une embarcation traditionnelle d’origine amérindienne (ARAWAK et KALINAGO) qui a servi à ces peuples précolombiens à conquérir la Caraïbe, du Bassin de l’Orénoque en Guyane jusqu’aux Grandes Antilles.Pendant la Seconde Guerre mondiale, les dissidents qui voulaient rejoindre le front s’enfuyaient de la Martinique alors placée sous l’autorité de Vichy à bord de gommiers.Dans les années cinquante, le gommier est devenu omniprésent dans la vie sociale et économique de la Martinique. Il était utilisé pour la pêche, mais aussi dans le transport de personnes, de vivres, de courriers, et dans bien d’autres domaines de la vie courante.De retour de pêche et avant de toucher les rivages, les équipages se lançaient des défis pour s’amuser. C’est ainsi que, l’esprit de compétition s’affirmant chez les marins pêcheurs, l’organisation de régates de gommiers s’est développée, d’abord lors des fêtes patronales, ensuite selon un calendrier plus évènementiel. Ainsi dans les années 70-80, les communes du littoral nord-caraïbe avaient leurs champions de régates (régates à avirons) : Saint-Pierre ( le gommier Messieurs les Anglais), Fond-Lahayé (Frappez des ailes), Carbet (Renouveau),De nos jours, grâce au travail de revalorisation de l’association Le Club des Gommiers de la Martinique, les régates ont repris :- Trait d’union Nord,- Trait d’union Sud,- Régates entre la Martinique et la Dominique d’une part et Sainte-Lucie de l’autre,- Côte Caraïbe des gommiers, dont voici une image de l’arrivée, le lundi de Pâques 2006 sur la plage de Fond-Boucher (Bellefontaine), lors de la fête patronale du quartier.(site du Club des gommiers de la Martinique).B) La saintoiseLes saintoises traditionnelles que l'on peut encore admirer lors de diverses régates populaires organisées dans l'année seraient nées du savoir-faire des charpentiers de marine européens venus "s'installer" autrefois aux Saintes. C'est sans doute pour cela que les Saintois y restent très attachés et ne manquent jamais une occasion de prouver à bord de leurs embarcations traditionnelles qu'ils n'ont pas usurpé leur réputation de meilleurs marins de la Guadeloupe.D'où vient la forme particulière de l'embarcation en bois d'autrefois qui donna son nom à tous les bateaux de Guadeloupe ? Selon Alain Foy, charpentier de marine récemment retraité, c'est une chaloupe des goélettes ayant découvert la Guadeloupe qui serait à l'origine de la saintoise, le bateau traditionnel guadeloupéen. Avant l'apparition des moteurs, ce canot creux, bien adapté à la haute mer, se manoeuvrait à la rame et à la voile. Alain Foy, qui a construit son premier bateau à l'âge de 17 ans, a fait son apprentissage chez George Cassin, un autre grand charpentier des Saintes. « À l'époque, il y avait 4 ou 5 charpentiers. » Caractéristiques de cette embarcation qui a su s'adapter aux évolutions techniques : un assemblage de différents bois-acajou rouge, bois du nord, calebassier, catalpa-, une carène debout et une quille lestée avec des roches pour remonter au vent. « J'allais couper le poirier sur le Grand îlet avec mon père, pied nu dans les raquettes », se souvient Alain Foy. « Notre poirier est plus dur que le poirier de Guadeloupe et il ne pourrit pas du tout. »Une parfaite maîtrise de la navigationAu début des années 60, avec l'apparition du moteur hors-bord, il faut adapter la saintoise traditionnelle, l'améliorer pour qu'elle supporte des moteurs de plus en plus puissants et donc, de plus en plus lourds. « Quand les bateaux sont passés au moteur, ils cognaient ce qui cassait les membrures et demandait beaucoup de réparations », explique Alain Foy. Le charpentier de marine dessine alors un bateau en contreplaqué mieux adapté à la mer et qui essaime dans tous les ports de Guadeloupe. Les voiles disparaissent, le canot s'aplatit car il n'est plus nécessaire de naviguer au près, la carène devient plus porteuse et plus stable. Puis le bois cède peu à peu la place aux matériaux composites. Aux chantiers Pineau, on est charpentier de marine de père en fils. Gaétan a appris le métier avec son père; son oncle et son parrain construisaient également des saintoises traditionnelles. « Il y a encore trois ans, tout le monde aux Saintes était capable de construire son canot traditionnel », explique-t-il. « Mais aujourd'hui, les jeunes veulent aller vite, ne pas perdre de temps ». Ils restent cependant attachés à la construction navale de l'île, tel David, pur Saintois, qui a fait l'acquisition d'un bateau sorti du chantier Pineau. « Le bateau est un moyen de locomotion quotidien pour nous. Ici, on se sert d'un bateau comme en Guadeloupe on prend sa voiture. Pour moi, c'est important qu'il soit construit aux Saintes. » Malgré ces évolutions, la saintoise traditionnelle n'a pas tout à fait disparu. Elle s'exhibe encore fièrement lors de rassemblements de voile traditionnelle, tel le Tour de la Guadeloupe à la voile ou lors du Tour du Grand-Cul-de-Sac marin à la rame ; deux manifestations qui se tiennent au mois de juillet. Les Saintois qui possèdent la deuxième flotte de l'archipel avec six canots traditionnels sont toujours prêts à défendre leur réputation de meilleurs marins de la Guadeloupe-il existe même deux clubs sur l'île !-Tous les canots engagés dans ces régates répondent à une jauge très précise. La bôme, à l'origine plus longue que le mât ne doit pas dépasser 6,50 m et le mât 7,25 m. Comme ses ancêtres, la saintoise traditionnelle utilise plusieurs bois, le bambou pour la bôme, le bois du nord pour la quille, l'acajou pour les bordées et le plancher , le poirier pour les membrures et la proue. Les voiles doivent être raccordées à la bôme par des lianes (les ailes de ravet). La forme et la coupe du canot comptent donc moins que l'équipage composé de cinq hommes. « C'est difficile de dire qu'un canot est bon. C'est un tout. On peut avoir un bon canot avec un bon équipage, mais si on change l'équipage, alors le canot n'est plus bon », explique Harry Mariette, le président de l'association de voile traditionnelle Calingo de Vieux-Fort. Car ces canots conçus pour la haute mer et lestés de roches demandent une parfaite maîtrise de la navigation. Chaque faute de manoeuvre peut se révéler fatale, entraînant le canot à chavirer ou à se remplir d'eau.Les Saintois ont conçu une embarcation non pointée, légère et fort rapide caractérisée par sa voilure particulière faite d’un foc et d’une voile triangulaire soutenue par un gui de bambou, dénommé le canot saintoise.Afin de s’abriter du soleil, depuis environ un siècle, les pêcheurs portent un chapeau appelé le Salako dont la forme rappelle celle des couvre-chefs asiatiques.Ce serait des officiers français d’infanterie de marine, en poste au Tonkin qui les auraient introduit aux Antilles, , à moins que ce ne soit le fait des Annamites, arrivés sous contrat et installés aux Saintes à la fin du 19 ème siècle.

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