jeudi 20 août 2009

Un architecte du réveil de la résistance dans les Alpes:Le capitaine Gérard Pierre-Rose

n élément a versé dans le dossier de réparation que la FRANCE COLONIALE de 1492à 2009 devra bien régler !Sa biographie:Il est né le 26 juillet 1913 à Fort- de -France et il fut ses études primaires et secondaires dans cette ville de Martinique.Il est ensuite admis au concours d'entrée à l' école coloniale,où il accompli son service militaire,en 1938 il est promu sous-lieutenant et tout de suite affecté dans les colonies Africaines A.O.F.sa DEMANDE POUR ALLER SE BATTRE CONTRE LES allemands en 1939 est refusée,par contre il est admis à l'école militaire d'Aix-en-Provence.1942,sa formation militaire est dissoute par la Wermacht en novembre de cette année,IL S'ENGAGE TOTALEMENT ANS LA Résistance.Il applique à la lettre les directives de la radio anglaise de juin 1944.Ses faits d'armes:LE MAQUIS Fort de FranceCréation du maquis : 25 février 1944-Ce maquis voit le jour en février 44. Ses dirigeants proviennent de l'école des cadres de la Résistance et le baptisent "Fort-de-France" en hommage à Manfred qui est originaire de la Martinique va en assurer le fonctionnement devenant le chef militaire des maquis AS - ORA répartis de St- André à Oraison.Le maquis, qui ne compte que trois hommes à la mi-février en aura bientôt douze, soit deux sizaines combattantes qui se fixent au hameau isolé de la Haute-Melle. Le ravitaillement est assuré par les habitants et les paysans du secteur de Barréme.La vie au camp-La vie au camp est rythmée par de l'instruction militaire avec formation aux techniques de guérilla, par les corvées de casernement et par l'entraînement physique .Dans la nuit du 4 au 5 mars, un parachutage du réseau anglais Buckmaster lui parvient. Ce maquis est enfin armé car il est destiné de part sa localisation géographique à ralentir les déplacements allemands sur la RN.85 dite "route Napoléon" entre Castellane et Mezel et créer un climat d'insécurité chez l'occupant.Evacuation du maquis : Le 19 mars 1944-Ce jour là le maquis, menacé par l'ennemi d'une opération de ratissage, quitte La Melle en pleine nuit pour se rendre au village de Majastre. Au petit matin, les allemands parviennent à La Haute-Melle et arrêtent dans la petite chapelle deux maquisards qui, de retour de mission, ne peuvent pas fuir car ils sont exténués. Ce sont deux jeunes officiers de grande valeur qui sont déportés dans les camps de la mort d'où ils ne reviennent pas. En partant les Allemands incendient le hameau. Manfred ordonne alors le repli du maquis sur le camp Josette qui se situe prés de Beynes.Le retour du maquis : Le 25 mars 1944-Après le départ des Allemands, le retour à La Melle est toutefois décidé. Le maquis y restera jusqu'au 10 juin tout en se déplaçant dans un périmètre allant de Barréme à Chabrières en passant par Majastre.Les actions du maquis-Le 8 juin 44, le maquis s'installe sur les hauteurs de la RN 85 entre Barréme et Chabrières pour pouvoir intervenir militairement sur cette voie de communication stratégique qui relie la Côte d'Azur à la vallée de la Durance.-Le 10 juin 44, le maquis aidé par un détachement FFI engage le combat au col des Robines contre un convoi allemand. Les pertes ennemis sont sévères; le maquis déplore trois morts.- Le 15 juin 44, deux groupes prennent position. L'un à Creisset, l'autre aux Clues de Chabrières verrouillant ainsi la route Napoléon.- Le 18 juin 44, une colonne allemande arrive aux Clues. Les résistants ouvrent le feu. L'ennemi, coincé entre les rochers et l'Asse subit de lourdes pertes. Lorsque les premiers obus de mortier allemands tombent, les attaquants se replient.Aux clues de Chabrières parachutageDans les jours qui suivent le maquis alterne les missions : réception de parachutages sur le plateau de St-Jeannet (Le renard n'aime pas le jambon... est le signal diffusé par Radio-Londres) et embuscades sur la RN 85. Plus aucun convoi allemand ne passe par la route reliant Digne à Barréme.Le maquis reçoit des renforts et s'installe au Bas-Auran . Il tiendra vaillamment sa place dans les combats de la Libération mais son chef Manfred est fusillé ,avec le capitaine ARNOUX le 18 juillet 1944 par les Allemands qui le recherchaient depuis longtemps..

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