mercredi 19 août 2009
Les dissidents Antillais 04:Les bataillons Antillais dans les combats contre les hordes nazis!
l va s'en dire que les milliers d'Antillais représentaient qu'une infime partie des 200000 Combattans de l'outre-mer engagés contre les Nazis.Nous reproduisons un texte qui reflète ce qu'ils ont vécu au cours de cette période prit sur genweb et nous donnons en annexe les différentes unités qui ont contribué à la victoire totale sur les nazis.Certaines ont pris depuis le large en rompant les liens humiliants de sujets de l'empire et de souffre douleurs des chefs de service métropolitains de la France coloniale.Ensuite nous laissons un expert donner son avis sur cette période.Le 21e Groupe Antillais de DCAEn octobre 1942, devant l'afflux de jeunes gens évadés de la Martinique et de la Guadeloupe, pour s’enrôler dans les Forces Françaises Libres, fut créé le Bataillon des Antilles. Il comprenait à l’origine environ 500 volontaires, encadrés par quelques gradés français évadés des Antilles ou recrutés dans divers pays du continent américain. Après quelques mois d’instruction à la Nouvelle-Orléans, l’unité rejoignit le camp de Fort Dix, et le chef de Bataillon Dreanno, venu de Londres avec quelques officiers et sous-officiers, fut placé à sa tête.En août 1943, le Bataillon atteignait le chiffre d’environ 1700 hommes, la plupart sans aucune instruction militaire. Les Américains acceptèrent de lui fournir un armement moderne et mirent à sa disposition des stocks de munition d’instruction et les différents champs de tir.Le 13 septembre 1943, l’unité, rebaptisée du titre de Bataillon de marche des Antilles n°1 et constituée sur le type américain, avec une compagnie supplémentaire pour lui servir de dépôt et de réservoir d’hommes, quittait le camp Fort Dix pour rejoindre l’Afrique du nord, où elle devait recevoir des armes et des cadres.Débarqué à Casablanca le 12 octobre 1943, le Bataillon acheva son instruction au camp d’El-Hajeb, avec un armement français individuel et quelques armes automatiques.Envoyé en décembre 1943 à Sousse et Kairouan, en Tunisie, le BMA n°1 reçut de l’armement collectif anglais, quelques véhicules et quelques radios. Le 18 janvier 1944, il fut intégré à la 1ère DFL et prit le nom de 21e Groupe Antillais de DCA. Après plusieurs mois d’instruction et le remplacement du chef de Bataillon Dreanno par le chef de Bataillon Lanlo, l’unité, équipée de matériel américain, débarqua en Italie en mai 1944.Le 31 mai, le Groupe reçut l’ordre de rejoindre la Division à Ponte-Corvo. Il assura la protection antiaérienne des itinéraires, des terrains de Piper-cub et participa aux opérations de transport. Positionné autour de Montefiascone, à partir du 12 juin, il fut soumis à des tirs de mortiers, le soir même, puis à une attaque aérienne, la nuit suivante. Les pertes s’élevèrent au total à 5 morts et 10 blessés.Le 25 juin, le Groupe laissa Montefiascone pour Aversa, dans le sud de l’Italie. Les hommes quittaient la rade de Tarente à bord de paquebots le 12 août, deux jours après le matériel, embarqué à Brindisi.Dans la nuit du 16 au 17 août, le Groupe débarqua sur la plagede Cavalaire et se rassembla à la Croix Valmer. Devant la faiblesse du danger aérien, les véhicules de la 4e batterie aidèrent aux transports de la Division, tandis que les 2e et 3e batteries assuraient la protection aérienne. Le 20 août, une section, devenue infanterie, opéra dans la vallée de Valbonne. Les 22 et 23 août, les camions du Groupe menaient quelques 200 prisonniers vers l’arrière, à la caserne d’Hyères, tandis que la 3e batterie assurait la protection aérienne et que la 2e prenait position à La Valette.Dans les Vosges, le Groupe de DCA assura la protection antiaérienne dans la zone de déploiement de l’artillerie malgré le froid, l’humidité et la neige. Ses véhicules étaient prêtés pour acheminer rapidement l’infanterie vers la zone de combat ou de la zone de combat vers une zone de repos. Du 10 octobre au 30 novembre, une compagnie d’infanterie occupa dans les montagnes de Fresse trois points d’appui, à plus de 800 mètres d’altitude, en pleine forêt et dans la neige. Le 21 novembre 1944, enfin, les Antillais participèrent à l’attaque menée par le BM 4 et le 22e BMNA.Le 11 novembre 1944, le commandant Lanlo avait adressé le message suivant à ses hommes : « Vous avez l’honneur d’être les Français de couleur à quitter les derniers le front de combat de l’infanterie. Ceux d’entre vous qui, pour remonter en ligne, ont caché aux médecins leurs souffrances, m’ont donné la plus grande joie des chefs ; la vue d’hommes qui servent ennoblis par l’abnégation et le sacrifice. »Envoyé ensuite sur le front de l’Atlantique, comme l’ensemble de la 1ère DFL, le Groupe assura uniquement la protection aérienne du terrain d’aviation de Cognac, entre le 16 et le 27 décembre 1944, sans subir aucune attaque aérienne.En Alsace, où la Division avait été rappelée d’urgence, les missions de DCA du Groupe se doublèrent de missions de défense contre les blindés. La 1ère batterie était installée dans la région de Benfeld, la 2e batterie à Val de Ville et Thannenkirch ; une section se tenait aux avant-postes, à Herbsheim. Du 7 au 11 janvier 1945, à Herbsheim, Sand et Benfeld, les batteries subirent des bombardements violents et des tirs de harcèlement. Le 7 janvier, une section composée d’éléments des 2e et 4e batteries recevait l’ordre de prendre position, le lendemain matin, dans Herbsheim. Soumis à de violents bombardements et à des tirs de harcèlement, le village restait encerclé pendant quatre jours. Le 11, en début de matinée, la section décrochait.Les jours suivants, à Benfeld, le Groupe repoussait toutes les attaques de l’ennemi, détruisant plusieurs chars. Le groupe comptait de nombreux tués, dont deux officiers, et les chefs des deux demi sections de Herbsheim.Dans la nuit du 22 au 23 janvier, 1945, la Division partait à l’attaque de la poche de Colmar. Malgré la neige, les obstacles posés par l’ennemi et l’opiniâtreté de la défense allemande, le Rhin était atteint dans les derniers jours du mois. Puis, du 19 février au 7 mars, le Groupe participait à la garde du Rhin avec une compagnie d’infanterie et une batterie en défense contre les blindés, dans la région de Diebolsheim.Le 9 mars, le Groupe faisait mouvement vers le front des Alpes.Arrivé vers le 15 mars 1945, il fut placé en défense côtière de Nice à Menton, avec une partie du 1er RFM. Il prêta au train ses GMC et ses chauffeurs.Le 7 septembre 1945, le 21e Groupe antillais de DCA fut cité à l’ordre de la Division par le général Garbay, commandant la 1ère DFL.Annexe 01:Chapitre 1…………………………………………………………………………………………………...RÉGIMENTS ET BATAILLONS DE TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS1er régiment de tirailleurs sénégalais……………………………………………………….……...2e régiment de tirailleurs sénégalais………………………………………………………………3e régiment de tirailleurs sénégalais………………………………………………………………4e régiment de tirailleurs sénégalais………………………………………………………………5e régiment de tirailleurs sénégalais………………………………………………………………6e régiment de tirailleurs sénégalais………………………………………………………………7e régiment de tirailleurs sénégalais………………………………………………………………Groupe d'escadrons de chars d'Afrique occidentale française/7e RTS……………………….8e régiment de tirailleurs sénégalais………………………………………………………………10e régiment de tirailleurs sénégalais……………………………………………………………..11e régiment de tirailleurs sénégalais……………………………………………………………..12e régiment de tirailleurs sénégalais……………………………………………………………..13e régiment de tirailleurs sénégalais……………………………………………………………..14e régiment de tirailleurs sénégalais……………………………………………………………..15e régiment de tirailleurs sénégalais……………………………………………………………..16e régiment de tirailleurs sénégalais……………………………………………………………..17e régiment de tirailleurs sénégalais……………………………………………………………..18e régiment de tirailleurs sénégalais……………………………………………………………..24e régiment de tirailleurs sénégalais……………………………………………………………..Régiment de tirailleurs sénégalais du Niger……………………………………………………...Régiment de tirailleurs sénégalais du Soudan…………………………………………………...Régiment de tirailleurs sénégalais de la Côte française des Somalis…………………………Régiment des tirailleurs sénégalais de Guinée…………………………………………………..Régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad……………………………………………………..Régiment de tirailleurs du Cameroun……………………………………………………………..Groupements de compagnies de garde de prisonniers de guerre de l'axe…………………...1er bataillon de tirailleurs sénégalais………………………………………………………………3e bataillon de tirailleurs sénégalais……………………………………………………………….5e bataillon de tirailleurs sénégalais……………………………………………………………….Bataillon mobile n° 10……………………………………………………………………………….Bataillon de tirailleurs sénégalais de l'Oubangui-Chari………………………………………….2e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais du Levant……………………………………..Chapitre 2BATAILLONS SÉNÉGALAIS DE RENFORTBataillon de tirailleurs sénégalais de renfort n° 1………………………………………………...Bataillon de tirailleurs sénégalais de renfort n° 2………………………………………………...Bataillon de tirailleurs sénégalais de renfort n° 3………………………………………………...Bataillon de tirailleurs sénégalais n° 1…………………………………………………………….Bataillon de tirailleurs sénégalais n° 2…………………………………………………………….Bataillon de marche du 13e régiment de tirailleurs sénégalais…………………………………Ier et IIe bataillons du 24e régiment de marche de tirailleurs sénégalais……………………….26e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais………………………………………………...27e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais………………………………………………...28e bataillons de marche de tirailleurs sénégalais……………………………………………….29e bataillons de marche de tirailleurs sénégalais……………………………………………….30e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais………………………………………………...31e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais………………………………………………...32e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais………………………………………………..Bataillon de marche n° 1 d'Afrique occidentale française………………………………………Bataillon de marche n° 2 d'Afrique centrale française…………………………………………..Bataillon de marche n° 3 d'Afrique occidentale française………………………………………Détachement africain de la zone autonome du nord-ouest…………………………………….Chapitre 3FORMATIONS AFRICAINES DES FORCES DE SOUVERAINETÉBataillon autonome de haute Guinée……………………………………………………………..Bataillon autonome de basse Guinée…………………………………………………………….Bataillon autonome de Côte d'Ivoire………………………………………………………………Bataillon de tirailleurs sénégalais du Dahomey………………………………………………….Bataillon autonome du Dahomey………………………………………………………………….Bataillon autonome de Mauritanie…………………………………………………………………Bataillon autonome du Niger est…………………………………………………………………..Bataillon autonome du Niger nord…………………………………………………………………Bataillon autonome du Soudan est………………………………………………………………..Bataillon autonome du Soudan occidental………………………………………………………..Bataillon autonome du Soudan nigérien………………………………………………………….Bataillon de tirailleurs du Cameroun………………………………………………………………Bataillon de tirailleurs de Brazzaville………………………………………………………………Bataillon de tirailleurs du Congo-Gabon…………………………………………………………..Bataillon de marche de l'Oubangui Chari…………………………………………………………Compagnie portée autonome de l'Oubangui Chari……………………………………………...Bataillon de tirailleurs de l'Oubangui Chari……………………………………………………….Chapitre 4FORMATIONS DE LA CÔTE FRANÇAISE DES SOMALIS DE MADAGASCAR ET DÉPENDANCESMilice de la Côte française des Somalis…………………………………………………………..Compagnie Somalie de Majunga………………………………………………………………….1er régiment mixte de Madagascar………………………………………………………………...2e régiment mixte de Madagascar…………………………………………………………………2e bataillon mixte de Madagascar………………………………………………………………….Bataillon de tirailleurs malgaches………………………………………………………………….Bataillon européen de Madagascar……………………………………………………………….Bataillon comorien mixte de Manjakandriana…………………………………………………….Compagnie de Bourbon…………………………………………………………………………….Chapitre 5BATAILLONS DE MARCHE DES FORCES FRANÇAISES LIBRESRégiment de marche du Tchad…………………………………………………………………….Régiment de tirailleurs du Cameroun……………………………………………………………..Régiment d'Afrique équatoriale française et Somalie…………………………………………...Bataillon de marche n° 1 d'Afrique équatoriale française libre…………………………………Bataillon de marche n° 2 d'Afrique équatoriale française……………………………………….Bataillon de marche n° 3 d'Afrique équatoriale française……………………………………….Bataillon de marche n° 4……………………………………………………………………………3e compagnie du bataillon de marche n°4 (ex maquis Chambarand)Bataillon de marche n° 5……………………………………………………………………………Bataillon de marche n° 6……………………………………………………………………………Bataillon de marche n° 7……………………………………………………………………………Bataillon de marche n° 9……………………………………………………………………………Bataillon de marche n° 10…………………………………………………………………………..Bataillon de marche n° 11…………………………………………………………………………..Bataillon de marche n° 21…………………………………………………………………………..Bataillon de marche n° 24…………………………………………………………………………..1er bataillon d'infanterie de marine…………………………………………………………………Peloton motocycliste de la 51e compagnie de quartier général………………………………...Bataillon du Pacifique n° 1………………………………………………………………………….Bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique………………………………………………….4e brigade de la 1re division française libre………………………………………………………Compagnie antichars n° 4………………………………………………………………………….Compagnie de canons d'infanterie n° 4…………………………………………………………..Bataillon antillais n° 5……………………………………………………………………………….Chapitre 6FORMATIONS SAHARIENNESInsigne d'aptitude des méharistes des troupes coloniales……………………………………...Groupe nomade d'Araouane……………………………………………………………………….Groupe nomade d'Agadès, groupement méhariste de l'Aïr…………………………………….Groupes nomades du Borkou, de l'Ennedi, du Tibesti…………………………………………..Peloton méhariste de Ménaka……………………………………………………………………..Peloton méhariste de Timétrine……………………………………………………………………Groupe nomade du Kanem et région du Kanem………………………………………………...Goum de Gao………………………………………………………………………………………..Goum d'Araouane…………………………………………………………………………………..Goum de Rharous…………………………………………………………………………………..Goum de Tombouctou………………………………………………………………………………Goum de Kidal……………………………………………………………………………………….Groupement saharien du Tchad…………………………………………………………………...1re compagnie saharienne motorisée……………………………………………………………..2e compagnie saharienne motorisée………………………………………………………………4e compagnie saharienne motorisée………………………………………………………………5e compagnie saharienne motorisée………………………………………………………………11e compagnie saharienne portée africaine………………………………………………………12e compagnie saharienne portée africaine………………………………………………………13e compagnie saharienne portée africaine………………………………………………………Cercle de Port Etienne……………………………………………………………………………...Groupe nomade non identifié………………………………………………………………………Les sentinelles de l'Empire…………………………………………………………………………Chapitre 7FORMATIONS INDOCHINOISESRégiment de tirailleurs annamites…………………………………………………………………Bataillon de tirailleurs montagnards du sud Annam……………………………………………..1er régiment de tirailleurs tonkinois………………………………………………………………..3e régiment de tirailleurs tonkinois…………………………………………………………………IIIe bataillon du 3e régiment de tirailleurs tonkinois………………………………………………Bataillon supplétif tonkinois………………………………………………………………………...Bataillon de tirailleurs cambodgiens, régiment de tirailleurs cambodgiens…………………...Régiment de marche du Cambodge………………………………………………………………Ier bataillon du régiment mixte du Cambodge…………………………………………………….IIe bataillon du régiment mixte du Cambodge…………………………………………………….IIIe bataillon du régiment mixte du Cambodge……………………………………………………3e escadron monté du IIIe bataillon du régiment mixte du Cambodge…………………………Groupement cambodgien n° 2……………………………………………………………………..3e bataillon de chasseurs cambodgiens…………………………………………………………..1re brigade d'Extrême-Orient………………………………………………………………………1er bataillon de marche d'Extrême-Orient…………………………………………………………2e bataillon de marche d'Extrême-Orient………………………………………………………….3e bataillon de marche d'Extrême-Orient………………………………………………………….4e bataillon de marche d'Extrême-Orient………………………………………………………….5e bataillon de marche d'Extrême-Orient………………………………………………………….6e bataillon de marche d'Extrême-Orient………………………………………………………….7e bataillon de marche d'Extrême-Orient………………………………………………………….Bataillon montagnard du sud Annam……………………………………………………………...Bataillon de marche indochinois…………………………………………………………………...Bataillon des forces côtières du Tonkin…………………………………………………………...1er bataillon de becs d'ombrelle……………………………………………………………………1er bataillon muong………………………………………………………………………………….2e bataillon muong…………………………………………………………………………………..1er bataillon thaï……………………………………………………………………………………...2e bataillon thaï………………………………………………………………………………………3e bataillon thaï………………………………………………………………………………………2e groupe de chasseurs laotiens…………………………………………………………………..1er bataillon de chasseurs laotiens………………………………………………………………...2e bataillon de chasseurs laotiens………………………………………………………………...3e bataillon de chasseurs laotiens………………………………………………………………...4e bataillon de chasseurs laotiens………………………………………………………………...5e bataillon de chasseurs laotiens………………………………………………………………...6e bataillon de chasseurs laotiens………………………………………………………………........... 7e bataillon de chasseurs laotiens8e bataillon de chasseurlaotiens……………………………………1er commando franco-laotien……………………………………………………………………….5e commando franco-laotien……………………………………………………………………….6e commando franco-laotien……………………………………………………………………….Chapitre 8FORMATION DES ANTILLES ET DU PACIFIQUECompagnie d'infanterie coloniale de la Martinique………………………………………………Bataillon d'infanterie coloniale de la Martinique………………………………………………….Compagnie autonome d'infanterie coloniale de Tahiti…………………………………………..Bataillon mixte d'infanterie coloniale du Pacifique……………………………………………….Insignes non identifiés……………………………………………………………………………….Sources………………………………………………………………………………………………….Remerciements…………………………………………………………………………………………14e RÉGIMENT DE TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS1. HISTORIQUE1.1. Filiation, garnisons01.04.1919 Création du 14e régiment de tirailleurs sénégalais (14e RTS) avec les 110e, 115e et 117e bataillons de tirailleurs sénégalais (BTS), 1re formation : Tunisie puis Bulgarie puis Syrie.1922-1923 Stationne à Mont-de-Marsan, Libourne et Tarbes.01.05.1923 Devient 14e régiment de tirailleurs coloniaux (14e RTC) par changement d'appellation : mêmes garnisons.22.01.1926 Redevient 14e RTS par changement d'appellation.22.06.1940 Il est anéanti lors de la campagne de France et dissous en juillet.16.11.1944 14e RTS, 3e formation : Marseille, La Ciotat.15.04.1946 Dissolution du 14e RTS qui forme le 18e groupement de compagnies sénégalaises de garde de prisonniers de guerre de l'axe.1.2. Inscription portée sur le drapeauLEVANT 1920-1921Nota : le 22 juin 1940, les derniers éléments du régiment, encerclé par l'ennemi, brûlent le drapeau en présence d'un certain nombre d'officiers du corps.A la libération la formation a détenu le drapeau du 24e RTS jusqu'à la remise d'un drapeau neuf qui ne sera jamais effectuée, pour cause de dissolution du 14e RTS.1.3. CampagneLevant (1920-1921).2. INSIGNE14e RTS (1939-1940 et 1944-1946)SymboliqueAncre de la coloniale au sigle RTS, portant sur la trabe une patte de collet bleu foncé au chiffre 14, avec des feuilles de bananiers vertes brochant la tige et une panthère passant vers la gauche, le tout doré. Entre la trabe et le filin, les feuilles et les pointes de l'ancre, il existe des espaces évidés. Le graphisme veut rappeler les origines des personnels du régiment.Fabrications14a Drago, rue Béranger, déposé, dos estampé.14b Drago, rue Béranger, dos plat, espaces non évidés, sans émail sous la panthère.14c Drago, rue Béranger, déposé, dos estampé, entièrement argenté.14a 14b 14cCOMPAGNIE SOMALIE DE MAJUNGA1. HISTORIQUE1.1. Filiation, garnisons22.02.1915 Création de la compagnie de tirailleurs somalis.11.03.1916 Devient 6e bataillon de marche somali (6e BMS) : Majunga.16.06.1916 Devient 1er bataillon de tirailleurs somalis (1er BT So) comprenant 400 Somalis, 200 Yéménites, 75 Comoriens et 25 Abyssins : Fréjus.24.10.1916 Les 2e et 4e compagnies du 1er BTSo participent à la reprise du fort de Douaumont au sein du RICM.23.01.1919 Le 1er BTSo est rapatrié en CFS où il est dissous, ne subsiste qu'une compagnie qui fut envoyée à Madagascar pour y devenir 7e compagnie du II/1er RMM : Majunga.1932 Dissolution de cette compagnie.1933 Recréation de la compagnie somalie à Djibouti avec les anciens gradés et tirailleurs et des volontaires locaux.08.10.1935 La compagnie somalie intègre le RTS CFS à sa création.15.10.1940 La compagnie somalie est dissoute.05.1941 Le commandant Appert organise les FFL/CFS en Somalie britannique, Abyssinie et Erythrée.06.04.1942 Regroupement des éléments FFL/CFS à Diré-Daoua.01.01.1943 Ce détachement FFL/CFS devient bataillon somali : Djibouti.16.05.1944 Le bataillon somali se dédouble, formant le bataillon de marche somali et le bataillon somali de souveraineté qui reste à Djibouti.16.11.1944 Création à Antibes du régiment d'Afrique équatoriale française et Somalie (RAEF-Somalie) par la fusion des bataillons de marche n° 14 et 15 (BM 14 et BM 15) venant d'AFN et du bataillon de marche somali (BMSo).04.1945 Le RAEF-Somalie fait partie du détachement d'armée de l'Atlantique (Royan et Pointe de Grave) successivement à la brigade Médoc puis à la division de marche d'Anselme jusqu'au 08.05.1945.31.07.1945 Dissolution du RAEF-Somalie, le BMSo reprend son autonomie et stationne dans les Landes.25.06.1946 Le BMSo est dissous et ses tirailleurs sont rapatriés à Djibouti.01.09.1946 Suite de la démobilisation des effectifs somalis du territoire, le bataillon somali de souveraineté devient compagnie somalie de tradition : Djibouti.20.07.1947 La compagnie somalie de tradition embarque en renfort pour Madagascar et y intègre le bataillon de renfort 101 qui devînt BTSR 1 : Tamatave.01.09.1948 La compagnie somalie devient 3e compagnie du BTSR 3 : Marolombo.01.10.1949 A la dissolution du BTSR 3, elle devient 1re compagnie du BTS 2 : Mahanoro.01.03.1950 La 1/BTS 2 devient compagnie portée du BTS 2 : Majunga.01.01.1951 La compagnie portée du BTS 2 prend la dénomination de compagnie somalie du BTS 2.01.10.1951 La compagnie somalie est rattachée au bataillon comorien mixte (BCM).01.01.1954 La compagnie somalie devient autonome et forme corps : Majunga.01.12.1958 Elle devient 1re compagnie autonome d'infanterie de marine (1ere CAIMa) par changement d'appellation.1.2. Décorations portées par le fanion de la compagnie somalieCroix de guerre 1914-1918 avec deux palmes et une étoile d'argent.Croix de guerre 1939-1945 avec une palme et une étoile d'argent.La 2e compagnie du 1er BTSo était titulaire de la croix de guerre 1914-1918 avec une étoile, la 4e compagnie de la croix de guerre 1914-1918 avec une palme.1.3. FourragèreAux couleurs de la croix de guerre 1914-1918.1.4. CampagnesGrande guerre (1916-1918), Libération (1945), Madagascar (1947).1.5. TraditionsLa compagnie somalie conserva les traditions du 1er bataillon de tirailleurs somalis et du bataillon de marche somali. A ce titre son fanion porte les inscriptions suivantes :DOUAUMONT ; MONT DE CHOISY ; CAISNE ; CERNY ; AILLES ; LONGPONTPARCY-TIGNY ; LA MALMAISON ; BAILLY ; NOYON.2. INSIGNECS (1954-1958)SymboliqueSur une ancre dorée de la coloniale dont la trabe gravée de l'inscription SOMALIE, broche une tête bronzée de tirailleur somali, dont la poitrine s'orne du sigle 1er BTS en relief.Le sigle rappelle le souvenir du glorieux bataillon de 1916-1918, dont la compagnie à reçu la filiation et les traditions.HomologationHomologué G 1080 le 12.02.1954.Fabrications71a Drago, rue de Romainville, G 1080.71b Drago, Paris, G 1080, entièrement doré.Première fabrication en juillet 1954.71a 71bBATAILLON DE MARCHE N° 3 D'AFRIQUE ÉQUATORIALE FRANÇAISE1. HISTORIQUE1.1. Filiation, garnisons16.10.1940 Création du bataillon de marche n° 3 d'Afrique équatoriale française (BM 3) avec des éléments du RTS Tchad et des compagnies du bataillon de renfort n° 3 renvoyé au Tchad : Fort-Archambault.01.1941 Il rejoint le Soudan anglo-égyptien.14.02.1941 Il participe aux opérations d'Erythrée au sein de la brigade d'Orient des FFL.06.06.1941 Le BM 3 prend part aux opérations de Syrie avec la 1re brigade française libre jusqu'au 14 juillet 1941.11.04.1942 Il participe aux opérations de Libye, jusqu'au 31 juillet 1942, avec la 2e brigade française libre.01.10.1942 Le BM 3, renvoyé au Tchad, est dissous à Fort-Lamy, ses personnels renforcent le RTST.1.2. Décoration portée par le fanionCroix de guerre 1939-1945 avec deux citations.1.3. CampagnesErythrée (1941), Syrie (1941), Libye (1942).2. INSIGNEBM 3 (1941-1942)SymboliqueAncre de la coloniale dorée brochée d'une croix de Lorraine rouge, peinte, chargée d'une tête de dromadaire argentée, tournée vers la droite de l'insigne. Sur la trabe un cartouche au sigle TCHAD est gravé en noir.L'insigne évoque l'appartenance aux FFL d'une formation coloniale, créée à partir du RTS Tchad, dont certaines unités élémentaires étaient constituées par des groupes méharistes.Nota : insigne dessiné en 1941, par le médecin capitaine Vernier s'inspirant de la couverture du traité de médecine tropicale du médecin commandant Palés, et qui sera remanié par le capitaine ChandonFabrications84a Artisanale de Damas, fixation par épingle à charnière.84aVariante avec bras de l'ancre cassés84b Artisanale de Damas, peinte.84bVariante sans cartouche, nom en relief84b Artisanale de Damas, peinte, fixation par épingle à charnière.84bVariantes sans cartouche, nom en relief ,avec bras de l'ancre cassés84c Artisanale, émaillée.84d Artisanale du Levant, peinte.84c 84dINSIGNE D'APTITUDE DES MÉHARISTES DES TROUPES COLONIALES1. HISTORIQUEPensé par les lieutenants du Boucher, Garbit et Trancart du groupe nomade de Chinguetti, en 1934-1935 pour être porté par les méharistes coloniaux de Mauritanie signifiant leur aptitude aux groupes nomades.Le titre a été officialisé par la Direction des Troupes Coloniales qui soulignait ainsi la relève à titre méhariste du personnel spécialisé, et qui sera progressivement porté par tous les méharistes coloniaux d'AOF et d'AEF.2. INSIGNESymboliqueAncre de la coloniale dorée, brochée d'un dromadaire argenté au trot, tourné vers la gauche.Nota : sur une esquisse du lieutenant du Boucher, redessinée par le lieutenant Trancart, ce dernier profite d'un stage au service géographique de l'armée, à Paris, début 1936, pour soumettre le projet à la maison Didillon, rue des filles du calvaire, qui fabrique l'insigne.Fabrications102a Didillon, non indiqué, 46mm.102b Didillon, non indiqué, 34mm.102c Sans.102d Sans.Nota : dans les premiers temps, ce seul modèle, fut porté essentiellement par les cadres, dans tous les groupes nomades de Mauritanie, (Atar, Akjout, Chinguetti, Idjill) sans distinction d'appellation.102a 102b 102c 102dVariante en relief, entièrement argentée, le graphisme restant similaire102e Drago, Paris, dos estampé, 1941.Sans marque de fabricant, dos estampé.Drago, rue Olivier Métra, déposé.Drago, Paris, dos lisse.Drago, Paris, dos guilloché.102f Fabrication artisanale.102g Fabrication artisanale.102h Fabrication artisanale doréeNota : ce modèle porté à partir de 1945 par tous les méharistes d'AOF et d'AEF fut considéré alors comme brevet de méhariste colonial, qui le restera jusqu'à la dissolution du dernier groupe méhariste des troupes de marine.102e 102f102g 102h3e REGIMENT DE TIRAILLEURS TONKINOIS1. HISTORIQUE1.1. Filiation, garnisons28.07.1885 Création du 3e régiment de tirailleurs tonkinois (3e RTT) à Bac Ninh avec un encadrement européen du 4e RIM(a) de Toulon.01.10.1929 Le IVe bataillon (IV/3e RTT) forme la bataillon de montagnards thôs.01.09.1939 Le 3e RTT de la division du Tonkin est réparti comme suit :- PC et Ier bataillon (I/3e RTT) : Bac Ninh.- IIe bataillon (II/3e RTT) : Langson,- IIIe bataillon (III/3e RTT) : Cao Bang,- IVe bataillon (IV/3e RTT) : Langson,- Ve bataillon (V/3e RTT) : Sept Pagodes.22.09.1940 Les I, II, IV et V/3e RTT participent à la défense du secteur de Langson contre l'attaque japonaise jusqu'au 29 septembre 1940.01.12.1940 Le IV/3e RTT participe à la campagne contre la Thaïlande dans le cadre de la division Cochinchine Cambodge jusqu'au 28 janvier 1941.1942 Le 3e RTT est réparti comme suit :- PC et Ier bataillon : Dap Cau,- IIe bataillon : Langson,- IIIe bataillon : Cao Bang,- IVe bataillon : Langson,- Ve bataillon : Ky Lua.01.03.1945 Plusieurs compagnies du 3e RTT occupent des postes de la ligne Mordant, à Dong Dang et aux environs de Langson, à la frontière sino-indochinoise.09.03.1945 Le 3e RTT est en grande partie détruit lors du coup de force japonais. Une partie des I, II, IV et V/3e RTT poursuivent la lutte dans la subdivision militaire de Langson jusqu'au 13 mars 1945, une section de la 8e compagnie du II/3e RTT résiste jusqu'au 02 avril 1945 dans le poste de Binhi.Le 3e RTT est considéré comme officiellement dissous à cette date.1.2. Inscriptions portées sur le drapeauIdentiques à celles du 1er RTT.1.3. CampagnesIdentiques à celles du 1er RTT.2. INSIGNES< Type I3e RTT (1940-1942)SymboliqueAncre de la coloniale brochée d'un écu peint bleu sur lequel est posée un promontoire surmonté d'une tour avec le sigle 3e RTT.Fabrication128a Artisanale d'Indochine peinte.128aNota : il s'agit de la tour qui se trouve à l'intérieur de la citadelle de Bac Ninh, garnison où le régiment fut créé, avec implantation du PC et du Ier bataillon, jusqu'en 1942, année où le régiment s'installa sur la "ligne Mordant" et créa un nouvel insigne.< Type II3e RTT (1942-1945)SymboliqueSur une ancre de la coloniale noire à la trabe gravée du sigle 3e RTT, broche un écu peint composé de montagnes portant un canon et des obstacles de défense ainsi qu'une rizière et une étendue d'eau.Paysage symbolisant les bataillons implantés en plaine et en montagne notamment à Lang-Son et Dong-Dang dont la mission essentielle était la défense de la frontière nord tonkinoise dans le cadre des forts de la ligne fortifiée du Tonkin , dite "ligne Mordant".Fabrication128b Artisanale d'Indochine, peinte, en métal léger estampé, fixation par épingle à bascule128bSalacco, fin XIXe siècleAnnexe 02:L'avis d'un historien .Le nombre de dissidentsLe nombre exact de dissidents antillais partis pour les îles anglaises, avant de combattre les Allemands, est encore imprécis. Selon l’historien Dominique Chatuhant, ils étaient 2780 au 1er juin 1943, dont 15 % de femmes.Le général de Gaulle évoquait 2000 dissidents, et le colonel Perrel, responsable des Forces françaises libres à la Dominique, évaluait leur nombre à 4000. L’historienne Eliane Sempaire parle quant à elle de près de 5000 dissidents. Tous ont rejoint les Forces françaises libres, fortes de 50 000 hommes au total.Le coût du départLes dissidents, au départ de la Martinique ou de la Guadeloupe, devaient parfois avoir recours à des passeurs. Si certains aidaient les « dissidenciés » par esprit patriotique, d’autres n’étaient pas désintéressés et exigeaient entre 350 et 1500 francs de l’époque pour organiser le voyage. Nombre de volontaires au départ éprouvaient de grosses difficultés à réunir la somme demandée, le salaire quotidien oscillant de 5à50frfrancs par jour.Les convoisLa plupart des convois de dissidents partaient de la Dominique et de Sainte-Lucie pour aller vers les Etats-Unis, l’Angleterre ou même directement l’Afrique du Nord. Le premier convoi officiel, de Sainte-Lucie vers les Etats-Unis, fut le plus important avec 325 personnes à son bord. On a dénombré en tout 5 convois officiels, soit environ 1000 personnes parties de cette manière.Le GA-DCALe 21ème Groupe Antillais de Défense contre Avions (GA-DCA) a été créé en octobre 1942. Ce bataillon, rattaché aux Forces françaises libres, regroupait près de 1800 hommes en août 1943. Un an après sa formation, le GA-DCA débarque à Casablanca au Maroc. Plusieurs centaines d’Antillais viennent grossir ses rangs dans les mois qui suivent. Au final, le nombre de combattants antillais est évalué à 2500 environ, ce qui constitue la majorité des dissidents.Les pertes humainesLe 21ème Groupe Antillais de Défense contre Avions (GA-DCA) a été créé en octobre 1942. Ce bataillon, rattaché aux Forces françaises libres, regroupait près de 1800 hommes en août 1943. Un an après sa formation, le GA-DCA débarque à Casablanca au Maroc. Plusieurs centaines d’Antillais viennent grossir ses rangs dans les mois qui suivent. Au final, le nombre de combattants antillais est évalué à 2500 environ, ce qui constitue la majorité des dissidents.Les pertes humainesDurant l’année 1944, le 21ème Groupe Antillais de Défense Contre Avions se bat sans interruption pendant 350 jours. Il obtient 9 titres de combats glorieux et 12 citations collectives. A la fin de la guerre, ce bataillon compte 208 blessés graves, 28 morts au champ d’honneur ainsi que 28 d
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire