jeudi 20 août 2009

La venue du ministre de la relance:Patrick Devedjian

Nous soumettons aux internautes ,deux lectures de notre cher ministre de la relance Patrick Devedjian,issue de l'immigration dorée ,version étoilée pour le moment par le ciel.En une génération,elle a su conquérir les hautes sphères de la politique française dont le plus emblématique est le président de la république Nicolas Sarkozy.La première est une biographie prise sur wikipédia .La seconde est le point de vue des amis de la Turquie.Quoiqu'il en soit ,c'est un être de fidélité à ses origines biologiques,familiale,idéologique,ce qui est LOIN D4ËTRE LE CAS DE NOS ELUS POLITIQUES ET CADRES CULTURELSQUI REFUSENT DE POSER LE PREOBLEMES DES MILLIERS DES OSSUAIRES DE NOS PARENTS EN BRETAGNE VET EN CORSE!Patrick DevedjianUn article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.Aller à : Navigation, rechercherPatrick DevedjianPatrick Devedjian--------------------------------------------------------------------------------Ministre auprès du Premier ministreChargé de la mise en œuvre du plan de relanceActuellement en fonctionDepuis le 5 décembre 2008Président(s) Nicolas SarkozyGouvernement(s) François Fillon IIPrédécesseur(s) poste crééPrésident du conseil général des Hauts-de-SeineActuellement en fonctionDepuis le 5 juin 2007Prédécesseur(s) Nicolas SarkozySecrétaire général de l'UMP25 septembre 2007 - 5 décembre 2008Prédécesseur(s) Pierre MéhaignerieSuccesseur(s) Xavier BertrandMinistre délégué à l'Industrie31 mars 2004 - 31 mai 2005Gouvernement(s) Jean-Pierre Raffarin IIIPrédécesseur(s) Nicole FontaineSuccesseur(s) François LoosMinistre délégué aux Libertés locales7 mai 2002 - 30 mars 2004Gouvernement(s) Jean-Pierre Raffarin IJean-Pierre Raffarin IIPrédécesseur(s) poste crééSuccesseur(s) poste suppriméDéputé de la 13e circonscription des Hauts-de-Seine2 avril 1986 - 7 juin 20022 octobre 2005 - 5 janvier 2009BiographieNé(e) le 26 août 1944 (64 ans)Lieu de naissance Fontainebleau, Seine-et-MarneNationalité FrançaiseParti politique UMPDiplômé(e) de AssasProfession Avocat--------------------------------------------------------------------------------Ministère chargé de la mise en œuvre du plan de relancePatrick Devedjian, né le 26 août 1944 à Fontainebleau (Seine-et-Marne), est un avocat et homme politique français.Membre de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), il est ministre auprès du Premier ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance depuis le 5 décembre 2008 et président du conseil général des Hauts-de-Seine.Sommaire [masquer]1 Biographie1.1 Carrière politique1.1.1 Ses débuts1.1.2 Adhérent au RPR1.1.3 Député1.1.4 Ministre1.1.5 Sous la présidence de Nicolas Sarkozy2 Syntèse des mandats politiques3 Engagements divers3.1 Communauté arménienne3.2 Adhésion de la Turquie à l'UE3.3 Autres affiliations4 Notes et références5 Voir aussi5.1 Publications5.2 Bibliographie5.3 Liens externesBiographie [modifier]Fils d'un ingénieur arménien né à Sivas en Turquie, immigré en France à cause du génocide arménien, et d'une mère née à Boulogne-sur-Mer, Patrick Devedjian est élevé au Collège arménien de Sèvres. La guerre d'Algérie, qu'il perçoit comme une confrontation entre musulmans et chrétiens et qui lui rappelle à ce titre le génocide arménien fui par son père[1], suscite son engagement nationaliste de jeunesse. Il adhère au groupe d'extrême droite Occident de 19 à 22 ans[2].Élève au Lycée Condorcet, il poursuit une maîtrise de droit à la faculté de droit d'Assas, puis entre à l'Institut d'études politiques de Paris.Il est marié depuis 1969 à Sophie Vanbremeersch[3] et le couple a quatre enfants[4].Avocat au barreau de Paris depuis 1970, il a notamment défendu Jacques Chirac et Charles Pasqua.Carrière politique [modifier]Ses débuts [modifier]En 1964, Patrick Devedjian, comme Alain Madelin, Hervé Novelli ou Gérard Longuet, qui ont alors entre 15 et 22 ans, rejoint le groupe activiste d’extrême droite Occident fondé par Pierre Sidos. Patrick Devedjian date son éloignement de ce mouvement de l'année 1966 suite à sa rencontre avec Raymond Aron[5]. Selon le journaliste Frédéric Charpier, repris par le quotidien Libération, Devedjian est membre de ce mouvement au moins jusqu'en janvier 1967, son éloignement d'Occident étant dû au climat délétère qui règne en son sein à cette époque[6]. Le groupe prononce son exclusion en novembre 1967[7]. Il a depuis publiquement assumé et regretté ce qu'il considère comme une erreur de jeunesse[8]. Il participe en janvier 1967 à un commando d'Occident qui attaque des étudiants de gauche à Rouen[9], et est condamné le 12 juillet 1967 avec douze autres militants d'extrême droite pour « violence et voies de fait avec armes et préméditation »[10].En 1970, il crée avec Georges Liébert la revue Contrepoint, ancêtre de Commentaire.Adhérent au RPR [modifier]Durant les années qui suivent, sa carrière d'avocat et ses convictions politiques l'amènent à se rapprocher du tout nouveau RPR, dont il rédige les statuts avec Charles Pasqua, dont il est proche.En 1977, la liste de gauche emmenée par le sénateur communiste André Aubry gagne les élections municipales à Antony. Anti-communiste convaincu[11], Devedjian se présente au nom du RPR pour reprendre la ville.Il est battu aux législatives de 1978, ainsi qu'aux cantonales de 1982 et aux municipales de mars 1983. Cependant, lors de ces dernières élections, après un recours au tribunal administratif et au Conseil d'État, l'élection est annulée pour fraude[12]. Il sort vainqueur de la seconde élection et est élu maire d'Antony. Sur sa liste, Jean-Yves Le Gallou est adjoint à la culture en tant que membre du Parti républicain : mais quand il adhère au Front national en 1985, Patrick Devedjian l'exclut de la majorité municipale[13].Député [modifier]Élu député en 1986, il est membre jusqu'en 2002 de la commission des finances. Rapporteur des accords du GATT en 1993 puis du budget de la Justice entre 1997 et 2002, il est l'un des rares parlementaires du Rassemblement pour la République (RPR) à avoir voté en faveur du traité de Maastricht en 1992. Au sein du RPR, il est classé parmi les libéraux.Durant la campagne présidentielle de 1995, il est, avec Nicolas Sarkozy, un fervent partisan d'Édouard Balladur. Après que le duel Jacques Chirac/Édouard Balladur se fut soldé par la défaite du camp Balladur, il traverse une période de pénitence au sein du RPR comme la plupart des balladuriens. Il rentrera en grâce durant la campagne présidentielle de 2002.Ministre [modifier]La droite gagne en 2002 ; sous l'autorité de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, il est nommé ministre délégué aux Libertés locales. En raison de la demande de Jacques Chirac que les ministres n'exercent plus de mandat exécutif, il démissionne de son poste de maire d'Antony en faveur de l'un de ses adjoints, Raymond Sibille, puis Jean-Yves Sénant. C'est son suppléant Georges Siffredi qui devient député comme la loi le prévoit.Lorsque Nicolas Sarkozy est nommé à l'Économie et aux Finances, Patrick Devedjian devient ministre délégué à l'Industrie jusqu'en mai 2005, date à laquelle il n'est pas repris dans le gouvernement Villepin. Georges Siffredi démissionne alors pour lui permettre d'organiser des élections anticipées : Patrick Devedjian est réélu député de la 13ème circonscription des Hauts-de-Seine (Antony, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry, Sceaux) en octobre 2005.Lorsque Nicolas Sarkozy démissionne pour prendre la présidence de l'UMP, Patrick Devedjian estime que celui-ci incarne une politique de droite « décomplexée » et libérale.Comme conseiller politique de Nicolas Sarkozy, Patrick Devedjian est un des premiers membres de l'UMP à se prononcer publiquement pour le retrait du CPE[14], bien qu'il ait préalablement défendu à plusieurs reprises cette mesure[15], issue d'une convention de son parti[16].Sous la présidence de Nicolas Sarkozy [modifier]Lors de l'élection présidentielle de 2007, il soutient naturellement la candidature de Nicolas Sarkozy. À peine l'élection gagnée, des tensions apparaissent entre le nouveau président de la République et Patrick Devedjian. Ce dernier avait été longtemps annoncé comme futur ministre de la Justice[réf. nécessaire], poste qui sera confié à Rachida Dati. Le 18 mai 2007, Patrick Devedjian ne fait pas partie du Gouvernement François Fillon (1) et fait part de son agacement quant à l'ouverture prônée par Nicolas Sarkozy en déclarant « Je suis pour un gouvernement d'ouverture, y compris aux sarkozistes, c'est tout dire[17] ». Il succède à Nicolas Sarkozy à la présidence du Conseil général des Hauts-de-Seine le 1er juin 2007.Nommé secrétaire général délégué de l'UMP en remplacement de Brice Hortefeux, puis Secrétaire général le 25 septembre 2007, il partage la direction de l'UMP avec Jean-Pierre Raffarin, premier vice-président.En juin 2007, Patrick Devedjian, pour avoir qualifié de « salope » l'ex-députée Anne-Marie Comparini (MoDem) au cours d'une discussion informelle filmée par la chaîne locale TLM, s'attire la condamnation de nombreux politiques et du président de la République pour ses propos[18] et présente ses excuses à Anne-Marie Comparini en privé puis en public.Le 5 décembre 2008 il est nommé par le président de la République Nicolas Sarkozy, ministre auprès du Premier ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance, une fonction gouvernementale temporaire créée pour suivre le plan de relance français suite à la crise financière[réf. nécessaire]. En février 2009, son fils Thomas Devedjian, directeur adjoint du service investissements d'Eurazeo, est pressenti pour devenir numéro deux du Fonds stratégique d'investissement derrière Gilles Michel[19].Syntèse des mandats politiques [modifier]Patrick DevedjianParlementaire françaisNaissance 26 août 1944DécèsMandat Député1986 - 20022005 - 2009Début du mandat {{{début du mandat}}}Fin du mandat {{{fin du mandat}}}Circonscription 13e circonscription des Hauts-de-SeineGroupe parlementaire RPR (1986-2002)UMP (2005-2009)Ve RépubliqueDepuis le 05/12/2008 : ministre auprès du Premier ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance dans le gouvernement Fillon IIDepuis le 05/06/2007 : président du conseil général des Hauts-de-Seine25/09/2007 - 02/06/2008 : secrétaire général de l'UMP29/03/2004 - 05/06/2007 : conseiller général et vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine2004 - 2005 : ministre délégué à l'Industrie11/10/2002 - 27/10/2005 : président de la Communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre (membre entre 2002 et 2008)2002 - 2004 : ministre délégué aux Libertés locales30/05/2002 - 27/10/2005 : 2e adjoint au maire d'Antony (Hauts-de-Seine)1999 - 2001 : porte-parole du Rassemblement pour la République (RPR)02/04/1986 - 07/06/2002, puis 02/10/2005-05/01/2009 : député des Hauts-de-Seine14/03/1983 - 29/05/2002 : maire d'AntonyIl est également secrétaire départemental de la fédération UMP des Hauts-de-Seine.Engagements divers [modifier]Communauté arménienne [modifier]Engagé au sein de la communauté arménienne de France, dont il est issu, Patrick Devedjian milite notamment pour la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie. Il est d'autre part à l'origine du réexamen parlementaire, huit ans après une première tentative infructueuse de la gauche, d'un projet de loi finalement adopté en octobre 2006 et par lequel la France reconnaît l'existence du génocide arménien[20].Vingt ans plus tôt, en 1985, Patrick Devedjian avait qualifié de « résistance » les actions de l'organisation terroriste Armée secrète arménienne de libération de l'Arménie (Asala)[21] qui a commis une centaine d'attentats entre 1975 et 1983 dans le but de forcer la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie et la communauté internationale. Il a d'ailleurs été l'avocat de certains membres de l'Asala[22].Adhésion de la Turquie à l'UE [modifier]Patrick Devedjian milite contre l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, estimant qu'elle ne respecte pas encore les critères de Copenhague. Selon lui, la Turquie n'assume pas son passé (négation du génocide arménien), ne reconnaît pas certains États membres de l'Union européenne (la République de Chypre) et persécute certaines minorités (les Kurdes).Dans son livre À moi le ministère de la parole, il écrit :« Je reste donc très favorable au dialogue avec la Turquie, malgré sa brutalité et son attitude inacceptable, symbolisée par l'occupation militaire d'une partie du territoire européen - la moitié nord de Chypre - au moment même où elle demande à y être intégrée juridiquement. » (p.190) ;« L'entrée de la Turquie est incompatible avec le projet européen, qui repose justement, pour chacun des pays qui y adhèrent, sur le deuil du nationalisme. C'est la raison pour laquelle la Turquie refuse de reconnaître le génocide arménien et traine en justice ceux qui s'en indignent, comme l'écrivain Orhan Pamuk. Ce serait vécu comme une humiliation. De même, l'évacuation de Chypre-nord et la reconnaissance de Chypre-sud seraient vécues comme une défaite. Cela explique enfin pourquoi la Turquie ne peut accepter d'abriter une minorité kurde : ce serait ressenti comme un démembrement de la nation, une menace pour son unité » (p. 191).Autres affiliations [modifier]Patrick Devedjian est membre du Mouvement européen-France depuis le début des années 1990. Il en a été le vice-président jusqu'en 2002. Par ailleurs il a été membre de la Commission Trilatérale, et invité aux Bilderberg Meetings en 1993 et en 2006.[réf. nécessaire]- La lecture des amis de la Turquie sur son parcours.La vérité sur Patrick Devedjian:Imprimer dans une nouvelle fenêtre !Publié le 2004"Patrick Devedjian porte la vulgarité comme d’autres portent un chapeau"Jean-Claude Lefort, député du Val-de-Marne,sur la chaîne de tv turque Star Tv, 14.10.2003La haine des Turcs incarnée dans un homme : Patrick DevedjianLa respectabilité de Patrick Devedjian (dont le nom vient du turc "devedji" qui signifie "chamelier") n’est qu’une façade. L’opinion publique française ne sait rien ou si peu de ce personnage manipulateur, aujourd’hui député-maire d’Antony et porte-parole du Rassemblement pour la République (RPR). Et pour cause...Patrick Devedjian nage en eaux troubles et l’on comprend que toute une partie de sa vie reste dans l’ombre. En effet, du grand banditisme aux milieux terroristes arméniens, en passant par des groupuscules néo-nazis français, les accointances passées et présentes de cet individu dérangent et ne peuvent que nuire à son image.Principal activiste du lobby arménien en France, Patrick Devedjian est animé d’une hargne haineuse à l’endroit des Turcs. Le racisme de cet individu est si profond qu’il n’a pas hésité à soutenir et défendre publiquement les assassinats et attentats perpétrés par l’Asala, la tristement célèbre organisation terroriste et xénophobe arménienne, responsable, entre autres, de l’attentat d’Orly qui a fait plusieurs victimes en 1983. Or, cette haine n’a rien d’étonnant quand on regarde d’un peu plus près le passé peu honorable de Patrick Devedjian. Dès la fin des années 60, ce dernier gravitait déjà dans les milieux néo-nazis et néo-fascistes français... belle constance.Raciste, l’individu est aussi avide. Bouffi d’ambition, Patrick Devedjian a voulu très vite afficher tous les attributs de la réussite sociale, n’hésitant pas pour ce faire à se lier au grand banditisme et à s’associer à l’ennemi public numéro un français des années 70.Bref, il y a bien des choses à dire sur ce sinistre personnage. L’équipe de Tête de Turc lève enfin le voile...1) Devedjian, un ancien militant néo-fasciste...A la fin des années 60, l’extrême-droite française tente de se réorganiser après la défaite de la France en Algérie. Dans ce milieu aux contours flous et aux multiples passerelles entre groupes néo-nazis, néo-fascistes, et intégristes chrétiens, deux organisations vont à l’époque se distinguer et illustrer le "renouveau" de l’ultradroite à la française : le mouvement Europe-Action et Occident. Parmi les militants les plus actifs de ces groupuscules figure alors le jeune étudiant en droit, Patrick Devedjian.Occident et Europe-Action invoquaient la nécessité d’une "révolution nationaliste", laquelle s’articulait autour de quelques thèmes-clés dont celui de la supériorité de l’Occident. Convaincus que "la race est en tout cas la nouvelle patrie, ’patrie charnelle’ qu’il convient de défendre avec un acharnement quasi-animal" [1], les responsables de ces organisations utilisaient le racisme biologique afin de démontrer cette supériorité de "la civilisation blanche" sur "les races inférieures, c’est-à-dire incapables, de par leurs caractéristiques psychiques héréditaires, d’accroître au-delà d’une certaine limite leur emprise et leur domination sur le milieu naturel" [2]. En conséquence, ces mouvements s’étaient faits les défenseurs de l’apartheid, des mouvements racistes de Rhodésie et du sud des Etats-Unis, tout en s’opposant au métissage et à l’immigration nord-africaine : "la politique de la porte ouverte aboutira, si elle triomphe, à recouvrir la Touraine et la Toscane, le Sussex et la Thuringe, le Vermont et la Crimée, d’une croûte de hideuses paillotes, de gourbis et de cagnas" [3]. Sans commentaire...Le groupe Occident, dont était membre Patrick Devedjian, se démarquait de "l’intellectualisme" d’Europe-Action et préconisait l’usage de la violence. Les terrains de prédilection de cette organisation étaient les lycées et les universités où la distribution de tracts s’accompagnait, comme à la Sorbonne en mars 1966, d’affrontements musclés. Communistes et étrangers étaient les ennemis désignés de ce mouvement, qui a fini par être dissous le 1er novembre 1968 pour avoir plastiqué une librairie maoïste. Jusqu’à cette date, Occident s’agite, tonitrue, menace, et appelle ouvertement au meurtre et à la révolution nationaliste. Mais l’audience de cette organisation reste marginale : elle ne réussira à rassembler que 800 adhérents ; 800 fanatiques, dont un certain avocat d’origine arménienne...En avril 1986, lorsque Patrick Devedjian est élu député des Hauts-de-Seine, les quotidiens L’Humanité, Libération, et Le Matin jugent nécessaire de rappeler le passé sulfureux et violent du nouveau député. Le 7 décembre 1998, dans un portrait de Devedjian publié par Libération, on pouvait lire ceci : "En 1963, Devedjian avait 19 ans, il étudiait le droit à Assas et militait à Occident. Au lycée déja, il était ’Algérie française’. ’Etre un bon Français, pour moi, à l’époque, c’était défendre une nation forte. J’avais le sentiment de l’éternel reflux des chrétiens face à l’Islam.’ De son passage à Occident, (...) il a appris que la seule logique de l’extrême droite ’c’est la guerre, le rapport de force’."Pour l’anecdote, sachez qu’après la dissolution d’Occident, certains cadres dirigeants de cette organisation ont fondé le Groupe Union Droit (GUD), groupuscule néo-nazi qui sème encore aujourd’hui la terreur dans les milieux universitaires parisiens, et notamment à la Faculté de Droit de Paris-II Assas. D’autres rejoindront une faction fascisante baptisée Ordre Nouveau, qui elle-même donnera naissance au Front National de Jean-Marie Le Pen.On commence à mieux comprendre la haine hystérique de Devedjian à l’égard des Turcs musulmans. Défense du Christianisme et de la "race", supériorité de la "civilisation blanche" et de l’Occident... autant de thèses terrifiantes qui ont, en d’autres temps, conduit à l’Holocauste juif et à l’Inquisition, et, s’agissant des Turcs, entraîné l’extermination de centaines de milliers des leurs en 1915-1916 par les milices arméniennes. On comprend également pourquoi Devedjian s’énerve dès qu’on lui parle de son passé. Un passé qui exhale des relents pestilentiels.Peut-on parler d’une "erreur de jeunesse" à propos de l’adhésion de Devedjian à ces thèses monstrueuses ? Nous sommes d’avis que non. Son engagement et son militantisme actif dans l’extrême-droite arménienne prouve que l’homme n’a pas changé et qu’il reste viscéralement raciste. Force est de constater chez cet individu une permanence dans l’abomination. Haine quand tu nous tiens...2) Devedjian, un activiste lié aux milieux terroristes et ultranationalistes arméniens...Dans une interview accordée à l’Armenian Reporter le 6 juin 1985, Patrick Devedjian a qualifié de "résistance" (sic) les actions terroristes de l’"Armée secrète de libération de l’Arménie" (Asala), dont des membres ont été jugés et condamnés en 1985 pour un attentat à la bombe perpétré contre les bureaux de la Turkish Airlines à l’aéroport d’Orly (Paris), en juillet 1983. L’explosion avait fait alors huit morts, dont quatre Français, deux Turcs, un Suédois, un Américain, et environ 60 blessés. Et qui assura la défense des terroristes arméniens lors du procès de l’Asala qui se déroula à Paris en février-mars 1985 ? Un certain Devedjian... Etonnant ? A peine.L’hebdomadaire turc Nokta, dans son édition du 15 au 21 août 1983, et plusieurs journaux français publiés aux mêmes dates, rappelaient que Devedjian avait annoncé l’attentat d’Orly six mois avant que celui-ci n’ait lieu. "Il va être dangereux d’utiliser la Turkish Airlines" avait lancé l’avocat arménien, plein de menace et de sous-entendu. Six mois plus tard, un carnage avait lieu dans l’aéroport parisien...Devedjian a les mains pleines du sang des victimes de l’Asala, et celles-ci se comptent par dizaines, essentiellement des diplomates turcs et leurs familles, qui ont été exécutés pour le seul fait d’être turc. Ce ne sont ni plus ni moins que des meurtres monstrueux et racistes. Et Devedjian de parler de "résistance" ! "Tout le monde considère les membres de l’Asala comme des terroristes, moi je vois en eux des résistants !" déclarait-il dans ses plaidoiries au procès d’Orly. "Je ne considère pas que les Arméniens qui tuent des diplomates turcs soient des terroristes. Je les considère comme des activistes" affirmait-il à l’Armenian Reporter... avant de préciser sa pensée et ses objectifs, toujours dans le même journal : "A l’issue de notre combat, il sera possible de libérer les terres arméniennes en Turquie et de les réunifier, indépendamment de l’Union soviétique, avec l’actuelle Arménie. (...) Dans l’histoire, les Turcs ont déjà perdu les trois quarts de leurs territoires. Ils accepteront par la force la naissance d’une nouvelle Arménie". On peut difficilement être plus clair...Devedjian a soutenu et défendu l’organisation raciste et terroriste de l’Asala, et continue d’entretenir des liens étroits avec les bailleurs de fonds de ce groupuscule aujourd’hui en sommeil mais susceptible d’être réactivé à tout moment : les milieux ultranationalistes arméniens. Ainsi, le 22 avril 1994, Devedjian participait à une réunion de la Fédération Révolutionnaire Arménienne, plus connue sous son nom arménien, Dachnaktsoutioune, dont les liens avec l’Asala ne sont plus à démontrer. Pour mémoire, rappelons que ce sont les comités Dachnaks qui ont orchestré les massacres massifs commis sur les populations turques en Anatolie orientale, sous l’Empire ottoman en 1915-1916.Dans son "combat" contre les Turcs, Devedjian n’hésite pas à appliquer la fameuse règle qui veut que "les ennemis de mes ennemis sont mes amis". Connaissant maintenant le personnage, révéler que Devedjian a soutenu et soutient encore activement les terroristes kurdes du PKK ne surprendra personne. D’ailleurs, l’homme ne s’en est jamais caché. Dans l’Armenian Reporter du 6 juin 1985, il insistait clairement sur la nécessité pour les activistes arméniens de collaborer avec leurs homologues marxiste-léninistes kurdes. Il appelait de ses voeux un partenariat terroriste arméno-kurde. Il a été entendu. L’Asala a très tôt entretenu des relations étroites avec le PKK, des militants des deux organisations ayant suivi des formations identiques dans les mêmes camps d’entraînement militaire au Liban dans les années 80. De nos jours, alors que les autorités d’Erevan et la direction de l’Asala continuent d’apporter une aide logistique et financière au PKK, Devedjian et ses amis encouragent le lobby arménien à soutenir activement les associations qui servent de vitrines légales à l’organisation terroriste kurde en France ; laquelle organisation, faut-il le rappeler, est officiellement interdite sur le territoire français (mais aussi en Allemagne et en Grande-Bretagne).Pour Devedjian, tous les moyens semblent bons pour assouvir la haine rageuse qu’il porte aux Turcs. De façon générale, on peut même affirmer que pour cet homme à l’immoralité manifeste, les méthodes importent peu, la fin justifiant amplement les moyens. L’avidité et l’ambition démesurée de ce fils de modeste immigré arménien l’ont ainsi poussé à fréquenter des gens peu recommandables. L’appât du gain et l’argent facile, des frustrations liées à son enfance ("Il a mal supporté que son père l’enferme à 11 ans au collège arménien, où il s’est retrouvé seul à ne pas parler l’arménien. Il n’aimait pas que son père lui impose l’humiliation des descentes d’huissier" Libération du 7 décembre 1998), et un ego boursouflé, expliquent peut-être pourquoi Patrick Devedjian n’a pas hésité à s’associer à l’ennemi public numéro un français des années 70 et à tisser des liens avec le grand banditisme...3) Devedjian, l’ami des truands et des gangsters...Dans son édition du 23 au 29 novembre 2000, le magazine français VSD publie un article explosif de trois pages consacrés aux révélations posthumes de Jean-Charles Willoquet, truand hors série des années 70, qui mettent gravement en cause Patrick Devedjian.Nous vous livrons telles qu’elles ont été publiées les révélations de ce gangster. Voyage édifiant au pays des malfrats...Celui que l’on désignait alors comme l’ennemi public n°1 en France, relate d’abord dans ses "mémoires" les circonstances dans lesquelles il a contacté pour la première fois l’avocat arménien : "Fin 1974, alors que j’étais incarcéré à la Santé et que j’avais la ferme intention de m’évader, un de mes amis m’a conseillé de désigner Patrick Devedjian comme avocat, qu’il me serait très utile. (...) En avril 1975, mon ex-beau-frère, Patrick Langlois, a essayé de s’évader du palais de justice, cela alors qu’étant dans le cabinet du juge d’instruction, il avait demandé à aller aux toilettes. Un pistolet avait été déposé dans les cabinets par Patrick Devedjian". "En mai 1975, poursuit Willoquet, Patrick Devedjian devait m’apporter 3 calibres et 2 grenades à la Santé. Il avait été convenu que je le rétribuerais après l’évasion. D’ailleurs, il devait toucher une part sur une affaire dont il m’avait donné quelques tuyaux. Il s’agissait de braquer la paie de l’Imprimerie nationale, rue Lecourbe, dans le 15ème arrondissement". Mais la tentative d’évasion n’est pas menée à son terme précise VSD. Le truand réussira néanmoins à s’évader en juillet 1975 dans d’autres circonstances et reprendra le projet de hold-up de l’Imprimerie nationale. "Fin septembre 1975, je suis allé chez Patrick Devedjian pour prendre possession d’un passeport belge, vierge, qu’un de mes amis avait mis de côté chez lui, affirme Willoquet dans ses écrits. Et pour qu’il me donne tous les détails du braquage, me fournisse le plan des lieux comme cela avait été convenu. Comme il y avait du monde chez lui, j’ai préféré ne pas m’attarder. Je lui fis seulement part des raisons de ma visite et lui dis que je reviendrais. Avant de partir, il me remit le passeport. Nous nous sommes revus quelques jours plus tard, mais par précaution, je ne suis pas allé chez lui ; avec la Mercedes 280 que j’avais à cette époque, je me suis mis en attente à proximité de son domicile dont je surveillais l’immeuble. Vers midi, Patrick Devedjian en est sorti. Aussitôt j’ai avancé la Mercedes jusqu’à sa hauteur et me suis arrêté en l’appelant. Mon ami Dominique Gautier, qui m’accompagnait, a ouvert la porte arrière et j’ai intimé à Patrick Devedjian l’ordre de monter. Ce qu’il a fait. J’ai alors dirigé la voiture vers un square, avec parking, pour que nous puissions discuter tranquillement. Je me suis fait expliquer en détail l’affaire du braquage. N’ayant pas de plan sur lui, il me proposa de retourner à son domicile le chercher, ce à quoi je me refusai. Il m’a alors dessiné le plan de mémoire sur une feuille de papier". Plus loin, Willoquet précise : "L’argent était apporté par la Brink’s jusqu’aux bureaux du rez-de-chaussée. Dans un des bureaux, il y avait plusieurs employés et il y avait un système d’alarme (pédale) au pied. Avec mon ami Dominique, nous sommes allés surveiller l’arrivée du fourgon blindé. Comme il y avait un café juste en face de l’Imprimerie nationale, il était facile de surveiller sans se faire remarquer. Tout se déroulait comme Patrick Devedjian l’avait expliqué. Nous décidâmes de passer à l’action en novembre. Malheureusement, mon ami Dominique se fit arrêter à Reims, ce qui compromettait la réalisation du braquage". Le malfrat finit par renoncer à "l’affaire".Willoquet meurt criblé de balles en 1989, en France, dans un cambriolage qui tourne mal. Quant à son ancien complice, Patrick Devedjian, au moment où l’article de VSD a été publié, il a bien évidemment nié les faits qui lui étaient reprochés. Parole de truand contre parole de truand, sauf que l’un était mort depuis plus de dix ans, l’autre, vivant, était et est encore député-maire et porte-parole d’un important parti politique français. La donne était faussée, l’affaire a été enterrée.Pour affiner le portrait de Devedjian, nous aurions pu encore évoquer les méthodes peu orthodoxes employées par ses sbires lors des élections municipales à Antony dans le but de museler les candidats rivaux. Agressions physiques, menaces et intimidations, tout y passe. Ainsi, dans les années 80, les dirigeants de la radio Fréquence Libre recevaient de manière systématique, à la veille de chaque élection, des menaces à peine voilées de la part des sympathisants de Devedjian. Mais au vu du curriculum vitae du personnage, cela n’a plus rien d’étonnant.Au final, que peut-on dire de plus sur ce sinistre personnage ? L’ex-militant néo-fasciste Devedjian, l’ami des truands et des terroristes arméniens, ne porte pas les Turcs et les amis de la Turquie dans son coeur ? Grand bien lui fasse. Sa haine nous honore et fait notre fierté. Nous savons ce qu’il a été, ce qu’il est, et ce qu’il fait, et à ce titre nous n’aurons de cesse de le combattre, lui et ses semblables.Lire également :- “Génération facho”, article paru dans Libération (08.02.05)

Aucun commentaire: