jeudi 20 août 2009

Un cas de mensonge distillé dans les manuels d'Histoire depuis plus d'un siècle:Le coup de l'éventail au consul de France par le Dey d'Alger en 1830!

Des générations d'élèves dans l'espace français sur 150 ans ont appris que la conquête del'Algérie, en 1830, avait eu pour prétexte le coup d'éventail (deplumes de paon, en fait) donné trois ans plus tôt au consul de Francepar le dey Hussein Pacha.C'est un Mensonge que des générations de professeurs d'histoire et de géographie ont distillé pour certain à leur dépend à leurs élèves ,baigné dans un catéchisme de valeurs écrite par le colonisateur à ses sujets!Tout comme la journaliste martiniquaise qui anîme une émission sur fran ô a osé dire qu'il n'y a pas de descendants d'Amérindiens chez nous en Guadeloupe et en Martinique.Je lui dis qu'elle se trompe,seul un test ADN ,pratiqué chez nous aux Antilles et en France où se trouve plus 500000 de nos compatriotes clarifiera cette donnée .On lui rappelle qu'à Porto- Rico et à Cuba ce test a eu lieu.Qu'une journée pour commémorer cette saignée démographique existe à Cuba et elle honnore HATUEY,qu'elle tape ce nom sur wikipédia.........Ce vol de l'Or d'Alger ,nous oblige a demandé au ministre Patrick Deveidjan où est passé nos 10 tonnes d'or ,disparu en 1946?Un expert en finance peut-il avoir le Courage de nous éclairer.On rappelle que les pirates de chez nous ne ramassaient des pierres sans valeurs dans le galions espagnols anglais hollandais...Que les propriétaires esclavagistes ont été payé en FRANC-OR par esclave "libéré".oh là l'or la passé EN 1946?Revenons à ALGER 1830On rappelle enfin que le fait colonial commence chez nous en 1492 et que colonisation vis à conquérir par la violence extrême (génocide,vol,mensonge,fourberie..) quatre éléments:-Un territoire,-Disposé de ressources naturelles gratuites permanentes,-Une main d'oeuvre soumise ,et formatée à Obéir dans toutes circonstances aux ordres du maître!-Avoir un marché à la dévotion des puissance marchandes homogènes et qui a l'oeil ,la puissance multiforme du pouvoir central.C'est une constante que le cas Algérien vérifiera à travers ce brûlot diffuser par PIERRE PEAN sur l'Or d'ALGER en 1830.Pour un journaliste Algérien ,le conflit avait, bien sûr, d'autres causes:"Une dette ancienne non réglée par Paris, les entreprises des pirates etla volonté de Charles X de redresser son image par une victoire.Le trésor de la régence. Mais voici que Pierre Péan, journalisted'investigation que l'on n'attendait pas sur ce terrain, met au jourune autre cause: le trésor de la régence d'Alger. De l'or, en pièces eten lingots. Pour une valeur proche de 4 milliards d'euros. Une noteadressée au général de Bourmont, qui commande l'expédition, souligne:«Alger sera prise et avec cette ville les richesses qu'elle renferme.»L'auteur de ce texte ajoute que les frais de l'opération seront couverts par ledit trésor: «Il y a boni.»Il n'avait pas tort. Les caves de la cassouba (ou casbah) présentaient les mêmes traits que la caverne d'Ali Baba. Mais cet or, transporté en France sous le nom de «plomb», n'enrichit pas seulement l'Etat. Ils furent nombreux à se servir au passage: militaires, banquiers, maisonsde fournitures aux armées, comme les Schneider et les Seillière, le nouveau roi, Louis-Philippe, et même son prédécesseur, Charles X, qui put ainsi vivre en exil sur un grand pied.Péan indique d'ailleurs, au terme d'une méticuleuse enquête, qu'une partie de l'or d'Alger servit à financer, en 1832, le complotlégitimiste mené par la duchesse de Berry. Et que Louis Napoléon, futur empereur, ne s'émut guère, plus tard, de cette ténébreuse affaire: bien des profiteurs appartenaient à son entourage. Les «bat'd'Af'». A l'arrivée au pouvoir du prince président, la France sortait à peine d'une très longue guerre de conquête. Français etAlgériens ne s'étaient pas montrés très soucieux de ce que l'on appelle les lois de la guerre, dans des combats sans cesse recommencés que Georges Fleury, historien militaire, détaille avec verve dans un autreouvrage. Et qui virent la naissance des fameux «bat' d'Af'», les «disciplinaires» de Tataouine et de Biribi, pègre presque oubliée aujourd'hui, après avoir nourri de romanesques légendes, et à qui Pierre Dufour consacre un livre très documenté mais confus.On retiendra de cette histoire l'arrivée en Algérie, après 1848, de 100000 «colons français», comme les appelait une bannière alors déployée.Ils étaient les premiers «pieds-noirs». Georges Fleury souligne que Lamoricière et un député nommé Jules Dufaure leur avaient décritl'Algérie comme un eldorado. Mais l'or n'était pas pour tout le monde.L’auteur, coutumier des livres-enquêtes, non dédaigneux de sensationnel, marketing oblige, est connu pour ses inclinaisonspamphlétaires révélées entre autres par Une jeunesse française consacrée aux accointements pétainistes de Mitterrand, « La face cachéedu Monde » sur le grand quotidien français, ou encore les biographies de Marcel Dassault, Jean Moulin... Son livre sur l’accaparement en 1830 du trésor d’Alger par l’armée d’occupation se laisse lire avec intérêtet présente l’indéniable mérite de remettre en lumière une affaire aussi énorme que les richesses qu’elle charriait, notamment à la veille d’un traité d’amitié entre les deux pays qui devrait se fonder sur unereconnaissance historique mutuelle dont l’ambassadeur de France a su donner le ton à Sétif à propos des massacres de mai 1945. Aussi,peut-on louer l’initiative des éditions Chihab comme d’ailleurs toutepublication honorable en notre pays de jachère culturelle. En revanche,les nombreuses déclarations de Pierre Péan dans les médias algériensméritent quelques remarques. L’argument principal de cette promotion intense reposait sur les « révélations » apportées par l’auteur. L’une d’elles, j’exagère à peine, est que le coup d’éventail était un prétexte à la conquête de l’Algérie. Une autre avançait que le seul but de cette conquête était de mettre la main sur l’immense trésor de la Régence d’Alger pour servir les desseins électoraux de Charles X et,collatéralement, permettre à la France de se soustraire aux créances réclamées en vain par le Dey Hussein, cette fameuse histoire de « blé». A moins de ramener la colonisation à une somme de faits divers, en ignorant superbement qu’elle relevait d’un mouvement historique inexorable, force est de constater que P. P. , s’est considérablement laissé prendre au jeu promotionnel. L’histoire du coup d’éventail a été éventée depuis des lustres et, en France même, au moment où commençait la colonisation, d’houleux débats en avaient déjà révélé la supercherie et l’inanité. Ce serait croire que la Conquista de l’Amérique du Sud était fondée sur la recherche de l’or astèque ou inca. Sans doute, lafièvre aurifère fut-elle un puissant appat et son apport financier au royaume d’Espagne fut au moins substantiel. Mais tout le monde, ycompris P.P., sait depuis longtemps que les colonisations visaient avant tout à conquérir de nouveaux territoires, des ressources naturelles, une main-d’œuvre corvéable à merci, bref à constituerd’immenses marchés aux puissances marchandes occidentales. Pour caricaturer, je verrais mal P. P. aller défendre à New Delhi ou Bombayque l’occupation britannique était centrée sur le vol des deux gros diamants qui ornaient le tombeau du Taj Mahal et trônent depuis, l’un sur la couronne royale et l’autre dans une vitrine du British Museum.Par ailleurs, P. P., fidèle à la vogue du livre-enquête qui se veut révélateur, a multiplié dans ses interviewes les appels aux historiens à prendre la relève de son investigation. Or dans son ouvrage, il a eule soin de montrer, sources et citations à l’appui, que c’est lui qui a pris la relève des historiens. Celle de Marcel Emerit, professeur d’histoire à la Faculté d’Alger, qui avait consacré en 1954 une étude sur le sujet en se basant sur les conclusions de la commission d’enquête gouvernementale constituée en 1852. Celle de Pierre FrançoisPinaud, spécialiste des finances françaises du XIXe siècle, qui a estimé à 10 milliards de francs minimum valeur actuelle, le montant du pactole historique. Celle enfin de Amar Hamdani, historien algérien,qui en 1985 avait publié aux éditions Balland un ouvrage de 400 pages intitulé La vérité sur l’expédition d’Alger et dans lequel il présentait le résultat de ses recherches universitaires. A sa sortie,le livre avait défrayé la chronique des milieux intellectuels mais, dans une conjoncture des relations algéro-françaises. Encore crispéeet, faute de promotion et de visibilité médiatique de l’auteur, ilétait passé inaperçu du grand public. P. P. cite (de mon point de vue très discrètement) le livre de Amar Hamdani. Ayat lu les deux ouvrages,je n’ai rien vu dans celui de P. P. qui ne modifie fondamentalement ce que l’on trouve dans celui de Hamdani. La vérité sur l’expédition d’Alger avait largement et magistralement défloré le sujet et son auteur, avec force documents et références, présentait déjà lesconclusions récemment mises au goût du jour. Il avançait que le «hod-up » atteignait un montant qui représentait alors 40 fois les réserves de la Banque de France. De même, doit-on signaler, que Hamdani s’était aussi naturellement appuyé sur les travaux de ses prédécesseurs, notamment Emerit, et sur un long et patient travail d’investigation. Qu’il me semble que P. P. fasse peu cas de cetteréférence n’est au fond pas important et ne doit pas lui ôter le mérite de sa publication, nonobstant ses propres commentaires de promotion.Plus me peine le fait qu’un historien algérien, auteur par ailleursd’une biographie de Krim Belkacem (éditée aussi chez Balland), soit méconnu dans son pays et son ouvrage jusqu’à présent introuvable. Deux conclusions d’ailleurs liées et toutes deux relatives à la vieculturelle en Algérie, s’imposent à ma réflexion. La première est qu’on ne peut continuer à produire des œuvres sans promotion. Il est indispensable que les producteurs de culture, toutes disciplines confondues, soient assistés par des communicateurs et un investissement conséquent en la matière. Ce qui entraîne la question plus aiguë desfinancements et des mécanismes d’aide à la création et à la diffusion ainsi que celle de la formation de spécialistes en ingénierie culturelle. La seconde est de constater que nous avons atteint un stadeplus élevé de décrépitude culturelle. Jusque-là, on croyait que le seul fait d’être édité ou produit à l’étranger, à Paris de préférence mais à Beyrouth aussi, suffisait à établir la reconnaissance en son pays d’unauteur ou d’un artiste algérien. L’exemple de Amar Hamdani et de tant d’autres qui ont réussi à publier ou se produire ailleurs, montre que cela ne suffit plus. Sans organisation du tissu culturel national, mêmeles gloires d’outre-mer ne peuvent trouver écho ici."Par Ameziane Ferhani.Mais cette approche est complétée par cette analyse qui met en cause la corresponsabilité de la famillis Seillères dans le dépouillement des richesses du Dey d'ALGER."Et si cette > conquête avait été menée dans le seul but de faire main basse sur les > immenses trésors de la Régence d'Alger afin de constituer les fonds > secrets de Charles X pour corrompre et retourner le corps électoral ?> " en France, s'interroge l'auteur dans "Main basse sur Alger, enquête > sur un pillage" (Editions Plon). Cette interrogation est à la base de > l'enquête qui tord le cou à la légende du fameux "coup de l'éventail",> soufflet asséné à Pierre Deval, consul de France auprès de la Régence > d'Alger, par Hussein Pacha, Dey d'Alger, le 30 avril 1827.>> Piqué à vif par des propos outrageants exprimés en ottoman par Pierre > Deval, le Dey Hussein soufflette le représentant diplomatique français > de son éventail en plumes de paon, rappelle l'enquêteur. Selon lui Ce> geste d'humeur servira de Page Rankingétexte officiel à la colonisation de > l'Algérie, en juillet 1830.>> Après une longue enquête, Pierre Péan a retrouvé les traces de l'or > découvert dans les palais de la Casbah, où étaient entassés des> richesses évaluées en francs de 1830 à au moins 250 millions, soit > quelques 1O milliards de francs 2001, selon une estimation minimale de Pierre-François Pinaud, historien spécialisé dans l'histoire des> finances du XIXème siècle, cité par l'auteur.>> Selon Pierre Pean , loin d'être une affaire d'honneur français > outragé, le résultat direct d'un coup d'éventail à un représentant de > la France, l'expédition militaire contre l'Algérie fut donc un "hold> up financier" jamais admis.>> "Officiellement, ce fameux trésor a payé un peu plus que les frais de> la conquête, soit environ 48 millions de francs en or et argent, alors > que le Trésor de la Régence s'élevait à au moins 250 millions de> francs (de 1830), soit un détournement d'au minimum 200 millions",> écrit Pierre Péan. Cette manne fabuleuse n'a pas atterri dans les > seules caisses de l'Etat français. Le roi Louis-Philippe 1er, la > duchesse de Berry, des oligarques militaires, des banquiers et des > industriels comme les Seillière et les Schneider, ont profité de ces> richesses, indique l'enquête. Le développement de la sidérurgie > française doit ainsi beaucoup à cet or spolié, souligne encore> l'auteur.>> La thèse de la spoliation de l'or algérien n'est pas tout à fait > nouvelle. Avant que Pierre Péan ne s'en empare, au hasard d'une > recherche sur la conquête de l'Algérie destinée à alimenter une > biographie du duc de Bourmont, premier maréchal de la colonisation, un > historien, Marcel Emerit, professeur à la Faculté des Lettres d'Alger,> avait consacré en 1954 une étude à ce sujet. Il avait notamment > découvert un rapport de la police française de 1852, qui, à partir des > découvertes de la commission d'enquête gouvernementale sur l'or de la > Régence, affirmait que "des sommes très importantes avaient été > détournées et qu'une grande partie de ces spoliations avaient abouti > dans les caisses privées de Louis-Philippe", rapporte Pierre Péan.>> Au terme de son étude, le professeur Emerit estimait que ce Trésor > "avait été la motivation centrale de la prise d'Alger, remettant ainsi > en cause l'histoire communément admise sur l'origine de cette > expédition, à savoir la vengeance de l'insulte à la France, commise > par le Dey d'Alger et la volonté de mettre fin à la piraterie" des> raïs, souligne Pierre Pean .>> Aussi sensationnelle qu'elle pouvait être, cette thèse mise au jour en > novembre 1954, avait peu de chances d'être entendue, le fracas des> armes de la lutte de libération nationale dominant l'actualité. Dix > ans plus tard, l'historien Charles-André Julien conforta cette thèse > en quelques lignes sans pour autant l'étayer. En 1985, l'écrivain> Algérien Amar Hamdani, reprit à son tour la thèse du professeur Emerit > mais sans appuyer sa démonstration par des preuves suffisantes.>> En reprenant lui-même cette thèse, Pierre Péan s'est appuyé sur une > bibliographie abondante et surtout sur des pièces historiques > consultées aux Archives départementales des Alpes-Maritimes à Nice.> L'ensemble des rapports, correspondances, études, actes > administratifs, comptes-rendus et procès verbaux consultés, sont cités > à la fin de chaque chapitre de ce livre de 271 pages qui est édité> opportunément à la veille du 50ème anniversaire du déclenchement de la> guerre de libération algérienne.Plusieurs points :1- Il est de notorité publique que la fortune des Seillières , des armateurs Toulonais , provient de l'affrétement de l'expeditiond'Alger .( j'en ai deja parlé sur ce forum avec pour sources un "Historia " datant des années 70 ) .Ceux ci , jouant de relations , ont " pris le marché " aux armateurs Marseillais dont beaucoup ont été ruinés ayant passé des commandes en pensant q'ils allaient recevoir ce marché .2- Il est aussi de notoriété publique que cette fortune gagnée avec ce contrat a été investie dans les forges du Creusot .C'est l'origine de la Page Rankingésence des Seillières dans le " complexe militaro-industriel " du Creusot .Tout ceci a deja été évoqué sur la place publique lorsque les Seillières ont fait une exposition sur l'histoire de leur famille ,occultant cette partie .Donc il n'est pas impossible que les Seillières ont accordé un crédit à LP avec pour promesse de recevoir une large part du butin .3 - Sur les raisons de l'expédition :1- Des raisons stratégiques ;- Avoir une base en Méditerranée méridionale et devenir une puissance navale dans la régionSe souvenir de l'expédition Etats-uniène au début du XIX ème siècle : "Barbary wars "Il me semble que le conflit entre le Dey et la France portait aussi sur un dock " militarisé " par la France .2- Des raisons économiques : l'Algérie a contribué à nourir la France aprés la Révolution et durant l'Empire avec son blè .On peut même écrire que la France a été sauvée de la famine grâce au blé Nord-Africain autour des années 1800-1805 .3- La politique des états Européens passait alors par des prises de contrôle des admnistrations des douanes , des tabacs en échange d'un Page Rankingêt : Chine , Empire Ottoman , ..............Il est clair qu'un état qui ne venait pas quémander des Page Rankingêts auprés des institutions financières Européennes apparaissait comme une proie de choix .Il se pourrait même que la régence jouait le rôle debanquier dans le bassin Mediterranéen .On peut penser que la régence d'Alger a su mettre de côté quelques "noisettes " grâce aux revenus des céréales et des " protections "accordées aux diverses flottes opérant en Mediterranée et que cela a du éveiller l'attent

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