jeudi 20 août 2009

Un Pointois "d'exception" : RICHARDS ARTHUR FORTUNE

Ce mois de Mai 2009 ouvre une page pour notre pays ,qui se caractérise ,par des moments douloureux :massacres multiples ,tel celui du 26 et du 27 mai 1967 et d'autres qu'on doit ignorer;mais aussi de pages qui nous encouragent à croire en un avenir meilleur grâce à la conduite "exemplaire "de cetains de nos compatriote(ELIE BLONCOURT ,même profil militaire et résistance à l'occupant e FRANCE?MAIS DE CONCEPTION POLITIQUE DIFFERENTE...) même si nous ne partageons pas leurs conceptions idéologiques ou politiques.POUR MOI ILS DEMEURENT A VIE GUADELOUPEEN CARIBEEN AVEC LEURS FAIBLESSES ET LEURS FORCES !Nous vous soumettons cette biographie,partielle d'un des notres,je suis arrivé à entrer en contact avec un correspondant en GIRONDE qui va m'envoyer des informations supplémentaires,en attendant ,voilà ce que j'ai sur son parcours prit dans un journal de Bordeaux et reprit par le siteTOUS CREOLES d'un béké MARTINIQUAISI:-SA NAISSANCE:Il est né le 19 juin 1890 à minuit ,dans le domicile de sa mère mademoiselle Richards ALEXANDRINE BEATRICE agée DE VINGT CINQ ANS.Il reste auprès de sa mère ,jusqu'en 1910, en fréquentant l'école publique jusqu'en première ,ne trouvant pas de travail ,il est contraint de s'engager dans l'armée qui ontme rappelle n'a pas de caserne en GUADELOUPE depuis fin 1802 pour se construire un avenir ,comme font beaucoup de jeunes aujourd'hui et qu'on retrouve aux quatres coins de la planète dans l'armée française!DONC SOUS CET ANGLE de l'engagement militaire RIEN A CHANGER ,sauf que LES FILLES SONTADMISES !Les obligations militaires lui font franchir l’océan. L’année 1910 le retrouve à Libourne. Il s’engage dans le 57° régiment d’infanterie, début d’une période militaire de 15 ans. La guerre lui permet de prouver sa bravoure en même temps que sa volonté de réussite. Deux fois blessé, quatre citations, il met à profit une convalescence pour passer le bac et progresse jusqu’à être adjudant à la fin de la guerre. Affectation à Dakar, fantassin colonial détaché à l’escadrille d’Afrique occidentale. Il y épouse Marie Gombeau, née à Sainte Terre, fille d’un maître de chais girondin, connue à Libourne alors qu’elle était fort jeune. Campagne de pacification en Syrie, récemment placée sous tutelle française, nouvelles marques d’héroïsme. Cette partie de sa carrière militaire s’achève avec le grade de lieutenant - A cette époque, il était exceptionnel qu’un homme sorti du rang devienne officier -, la légion d’honneur et – résultat d’un travail personnel – une qualification de comptable.Deuxième carrière dans l’industrie, d’abord chef de service chez Citroën puis, après les déboires d’André Citroën, chef du personnel dans ce qui, un peu plus tard, deviendra Dassault. Sans que ce soit la richesse, le travail et la persévérance lui offrent, la cinquantaine approchant, une honnête aisance : appartement rue Pomme d’or dans la partie modeste des Chartrons et petite acquisition au Pian-Médoc où il se retirera à l’issue sa vie parlementaire.La Résistance et la Guerre. Sur cette deuxième facette – en partie clandestine - de sa vie militaire, le Commandant Richards fait preuve de sa traditionnelle discrétion, même à l’égard de ses proches. C’est tout juste, si dans ses premières professions de foi électorale, en 1951, il évoque le « Réseau Richards » qu’il a fondé. Il est préférable de se référer à la rubrique nécrologique que Sud-Ouest a publiée, à sa mort en 1972 : « Démobilisé après avoir fait la guerre de 1939, il entra tout de suite dans la résistance et créa un groupe qui portait son nom. Il repris ensuite du service jusqu’en 1945. ».je suis à la recherche de ce numéro ,et je vous ferai part des propos tenus.En ce qui concerne SA CARRIERE POLITIQUE,je suis en retrait,je ne partage pas du tout cette vision de l'idéologie à caractère coloniale,qui pribilégie les MASSACRES DES COLONIAUX,tout l'outre mer de cette époque subit la rigueur des MITRAILLEUSES DE L'ARMEE COLONIALE FRANCAISE? PAR SON SILENCE IL CAUTIONNE CES ABOMINATIONS.Donc son parcours politique:L’homme politique. Sud-ouest poursuit « Il se mit ensuite au service de ses concitoyens … ». Il ne semble pas avoir connu Jacques Chaban-Delmas dans la résistance mais il est vraisemblable que cet engagement commun a eu son influence, quand le futur maire de Bordeaux lui a demandé, en 1947 de figurer sur sa liste pour l’élection municipale. Une solide amitié les unit ensuite. Pendant deux mandatures il fut un fidèle du Palais Rohan et le personnel en fonction à l’époque se souvient encore d’un bel homme, d’une grande élégance tant d’allure que de sentiment.Devenu conseiller municipal de Bordeaux, il doit organiser son implantation locale, C’est une réussite dans Bordeaux-nord au point d’être élu, en 1951, conseiller général du premier canton. Celui-ci, à l’époque, se compose essentiellement de Bacalan et du Bouscat, la cité du Grand Parc étant en devenir. Le combat politique y oppose trois forces antagonistes communistes, socialistes sfio et chabanistes. Il sort vainqueur de la triangulaire et bat le socialiste sortant. Réélection en Avril 1958, puis le canton devient moins accueillant pour un chabaniste. L’équation personnelle d’Arthur Richards reste forte mais la discipline dite de « front républicain » entraîne l’union de ses adversaires derrière le candidat socialiste. C’est la défaite aux cantonales de 1964.Entre temps, la création rapide du parti gaulliste, l’Union pour la Nouvelle République UNR, fin 1958, lui a permis de devenir député. Réélection en 1962. Lors des élections de 1967, son âge, déjà 77 ans, entre en jeu d’autant qu’un homme de l’appareil du parti attend un mandat électif depuis plusieurs années. Paris lui demande de s’effacer, Chaban-Delmas aussi, refus outragé. L’homme reste combatif, il part au combat en indépendant. Défaite mais honorable, une bonne part de l’électorat lui reste fidèle au premier tour.L’exercice de ces deux mandats de député ne s’accompagne pas de coups d’éclat ou de rapports faisant l’actualité. La conception qu’il a de son rôle est de servir discrètement, en silence. C’est la marque spécifique de sa vie politique. Son gendre, Jean Canellas, professeur honoraire de la faculté de pharmacie, lui même d’un bel âge aujourd’hui, l’exprime ainsi « Il concevait son action personnelle comme destinée à améliorer, à rendre un peu plus heureuse, la vie des gens, des petites gens ».Il était noir ... Le récit qui précède pourrait n’être que l’histoire d’un député standard, homme de mérite, issu du peuple, qui, par son travail et son courage, termine sa vie en notable de province. Ce qui déjà n’est pas rien.Oui mais … le Commandant Richards était noir ... C’est là une caractéristique qui n’a rien de gascon mais qui aura été de peu de poids pour les électeurs bordelais. D’ailleurs, selon ses proches, elle ne provoqua jamais, au cours de sa vie, de réelles discriminations dont il aurait eu à souffrir.Pourquoi aujourd’hui prêter plus d’attention à une couleur de peau qu’au courage d’une vie ?Pour nous cet exemple doit nous obliger à réfléchir ,pourquoi des talents militaires et organisationnels de ce niveau échappent à notre pays?Quels sont les ressorts diaboliques mis en place par le système colonial ,pour nous déprogrammer en tant qu'être universel assumant TOUTES SES RSPONSABILITES DE CITOYEN D'UN PAYS DONNE et nous incite un jourou l'autre à être HUMILIER COMME IL A ETE A LA FIN DE SA CARRIERE POLITIQUE?Je pense que l'absence TOTAL du père est un élément de son désarroi affectif tranféré au Père à travers son engagementdans une structure militaire qui cultive le héros ,l'élitisme,la dépendance au chef!Bref ce cas ,ouvrons la discussion sur nos compatriotes qui "ont choisi" le CAMP DU MAITRE.

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