jeudi 20 août 2009

Des Indigènes résistants déportés dans les camps nazis de 1940-1945:deuxième partie

Nos indigènes résistants déportés connurent les affres des camps, on rappelle la définition du camp:Camp de concentration françaisUn article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.Aller à : Navigation, rechercherIl a existé des camps de concentration en France avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.Le seul camp de concentration nazi ayant existé sur le territoire français actuel est le Struthof1,2,3,4, en Alsace alors sous administration allemande. Ce camp était équipé d'une chambre à gaz.Bien qu'utilisé par les historiens, et par les administrations elles-mêmes, le terme camps de concentration est parfois controversé pour les camps français, et lui est préféré le terme camps d'internement, pour les différencier des camps nazis aux conditions en général beaucoup plus dures. Les conditions de vies dans les camps de concentration français ont été très variables, selon les lieux et les époques. Si, dans la plupart, la privation de liberté était complète et les conditions matérielles étaient rudes, dans très peu de cas l'alimentation a été aussi déficiente que dans les camps nazis. La mortalité est toujours resté très inférieure à celle des camps nazis 5.40 000 étrangers, dont de nombreux réfugiés espagnols, sont soumis, à partir de septembre 1940 aux travaux forcés dans ce qu'on appelle les « Groupes de travailleurs étrangers ». En métropole, il peut s'agir de travaux agricoles, ou des travaux de fortification du mur de l'Atlantique dans le cadre de l'Organisation Todt. En Afrique du Nord, des hommes construisent le transsaharien : « de nombreux travailleurs succombent à la faim, aux maladies et à la torture »6.Des hommes succombent « sous les tortures de gardes-chiourmes » dans des « camps de représailles » comme Hajerat M'Guill 7.Plusieurs camps de concentration administrés et/ou gardés par l'administration française ont servis d'antichambre pour les camps d'extermination en Europe de l'est (ie: le camp de Drancy qui fut administré par des français jusqu'en 1942 et gardés par les gendarmes français jusqu'à la fin). De même, la gendarmerie et la police française furent chargés de convoyer plusieurs trains de déportés à destination des camps d'extermination jusqu'à la frontière avec l'Allemagne.Liste des camps [modifier]• Agde dans l'Hérault, camp créé début 1939 pour les réfugiés espagnols, puis Centre de rassemblement des étrangers.• Aincourt, dans le Val-d'Oise, pour les internés politiques, s'emplit de communistes dès 194011 ;• Albi dans le Tarn, Centre de rassemblement des étrangers.• Altillac en Corrèze, Château du Doux,Centre d'internement pour étrangers• Ambleteuse dans le Pas-de-Calais, Centre de rassemblement des étrangers.• Le camp des Alliers près d'Angoulême, dans la Charente, pour les nomades.• Amnéville dans la Moselle, Centre de rassemblement des étrangers.• Le Fort-Carré d'Antibes dans les Alpes-Maritimes, Centre de rassemblement des étrangers.• Arandon dans l'Isère, internés juifs et Centre de rassemblement des étrangers• La Saline royale d'Arc-et-Senans dans le Doubs, pour les Tziganes12 ;• Argelès-sur-Mer dans les Pyrénées-Orientales, Camp créé début 1939 pour les réfugiés espagnols, puis Centre de rassemblement des étrangers.• Argentan dans l’Orne, Centre de rassemblement des étrangers.• Argenteuil dans le Val-d'Oise, Centre de rassemblement des étrangers.• Avrillé-les-Ponceaux en Indre-et-Loire, au camp de la Morellerie pour les Tziganes.• Camp du Pont de la Dame à Aspres-sur-Buëch dans les Hautes-Alpes• Athis-de-l'Orne dans l’Orne, Centre de rassemblement des étrangers.• Audierne dans le Finistère, Centre de rassemblement des étrangers.• Camp du Ruchard à Avon-les-Roches dans l’Indre-et-Loire, Centre de rassemblement des étrangers• Avord dans le Cher, Centre de rassemblement des étrangers• Le Barcarès dans les Pyrénées-Orientales, camp créé début 1939 pour les réfugiés espagnols, puis Centre de rassemblement des étrangers.• Barenton dans la Manche, Centre de rassemblement des étrangers, pour les nomades.• Bar-le-Duc dans la Meuse, Centre de rassemblement des étrangers.• Bassens dans la Gironde, Centre de rassemblement des étrangers.• Bazoilles-sur-Meuse dans les Vosges, Centre de rassemblement des étrangers.• Beaune-la-Rolande dans le Loiret, internés juifs à partir de mai 1941.• Bengy-sur-Craon dans le Cher, Centre de rassemblement des étrangers.• Besançon, dans le Doubs, dans la caserne Vauban.• Béthune dans le Pas-de-Calais, Centre de rassemblement des étrangers.• Blois dans le Loir-et-Cher, Silo, Centre de rassemblement des étrangers.• Fort de La Bonnelle (appelé également fort Decrès) à Saints-Geosmes dans la Haute-Marne, Centre de rassemblement des étrangers.• Bourg-Lastic, dans le Puy-de-Dôme, qui était un ancien camp militaire, Centre de rassemblement des étrangers, ou furent détenus des Juifs sous Vichy (témoignage d'André Glucksmann qui y entra à quatre ans) ; ce camp « accueillit » des harkis dans les années 1960 et des Kurdes réfugiés d'Irak dans les années 1980.• Bourg-Saint-Julien dans le Loir-et-Cher, Centre de rassemblement des étrangers.• Bourgoin dans l’Isère, Centre de rassemblement des étrangers.• La Braconne dans la Charente, Centre de rassemblement des étrangers.• Bram dans l'Aude, Camp créé début 1939 pour les réfugiés espagnols, puis internement de Juifs.• Brens dans le Tarn, aux portes de Gaillac, Camp mixte de femmes.• Briey dans la Meurthe-et-Moselle, Centre de rassemblement des étrangers.• Carpiagne dans les Bouches-du-Rhône, pour les nomades.• Carrouges dans l’Orne, Centre de rassemblement des étrangers.• Cascaret dans le Gard, Centre de rassemblement des étrangers.• Casseneuil dans le Lot-et-Garonne.• Catus-Cavalier dans le Lot, Centre de rassemblement des étrangers.• Catus-Villary dans le Lot, Centre de rassemblement des étrangers.• Cepoy dans le Loiret, Centre de rassemblement des étrangers.• Chabane dans l’Ardèche, Centre de rassemblement des étrangers.• Le Chaffaut dans les Alpes-de-Haute-Provence, Centre de rassemblement des étrangers.• Chambaran dans l'Isère, Centre de rassemblement des étrangers Allemands.• Chantonnay en Vendée, Centre de rassemblement des étrangers.• Chazelles-sur-Lyon dans la Loire, Centre de rassemblement des étrangers.• Chelles dans la Seine-et-Marne, Centre de rassemblement des étrangers.• Le Cheylard dans l’Ardèche, Centre de rassemblement des étrangers.• Chibron dans le Var, Centre de rassemblement des étrangers.• Choisel, à Châteaubriant,de 1941 à 1942, Centre de Séjour Surveillé, internés politiques et nomades.• Compiègne dans l'Oise de juin 1941 à août 1944 au Royallieu. Fiche descriptive du camp Robert Desnos (1900-1945) et Jean Moulin (1899-1943) ont transité par ce camp ;• Coudrecieux, dans la Sarthe pour les Tziganes.• Damigny dans l’Orne, Centre de rassemblement des étrangers.• Dampierre dans le Calvados, Centre de rassemblement des étrangers.• Le fort du Paillet à Dardilly dans le Rhône, camp mixte.• Le camp du Fé de la Genebière à Domérat dans l'Allier, Centre de rassemblement des étrangers.• Domfront dans l’Orne, Centre de rassemblement des étrangers• Douadic, dans l'Indre.Fiche du camp de Douadic• Doullens dans la Somme, internés politiques à partir de mai 1941.• Drancy, camp créé par le gouvernement français en 1939 pour y détenir des communistes, suspects en raison du Pacte germano-soviétique, et où l'État français de Pétain enverra la gendarmerie française convoyer des Juifs dès 1941; la gestion directe du camp était réglée par les Nazis, les gendarmes français faisaient office de gardes; il comprenait 3 annexes parisiennes: le camp Austerlitz, le camp Lévitan (rue du Faubourg-Saint-Martin), le camp Bassano.• Camp Du Grand-Saunier, à Gétigné près de Clisson dans la Loire-Atlantique,Centre de rassemblement des étrangers.• Dreux dans l’Eure-et-Loir, Centre de rassemblement des étrangers replié sur Tence, dans la Haute-Loire.• Écrouves dans la Meurthe-et-Moselle pour les internés politiques.• L'Épinay-le-Comte dans l’Orne, Centre de rassemblement des étrangers.• Les Essarts-Varimpré dans la Seine-Maritime, Centre de rassemblement des étrangers.• Etaples dans le Pas-de-Calais, Centre de rassemblement des étrangers.• Falaise dans le Calvados, Centre de rassemblement des étrangers.• Le Fauga en Haute-Garonne, Centre de rassemblement des étrangers.• Forcalquier dans les Alpes-de-Haute-Provence, Centre de rassemblement des étrangers.• Fort-Barraux, dans l'Isère, Centre de rassemblement des étrangers puis Centre de Séjour Surveillé mixte13,• La Fouillouse dans la Loire, Centre de rassemblement des étrangers.• Fresnay-sur-Sarthe dans la Sarthe, Centre de rassemblement des étrangers.• Camp de La Verrerie, Les Aydes à Fleury-les-Aubrais dans le Loiret• Gaillon dans l’Eure, pour les internés politiques et de droit commun.• Camp du Grand-Saunier à Gétigné dans la Loire-Atlantique, Centre de rassemblement des étrangers.• Gondreville dans le Loiret, Centre de rassemblement des étrangers.• Gorges dans la Loire-Atlantique, Centre de rassemblement des étrangers.• Grand Champ dans le Loir-et-Cher, Centre de rassemblement des étrangers.• Grandville dans l’Oise, Centre de rassemblement des étrangers.• Grez dans la Mayenne, pour les nomades.• La Guiche Saône-et-Loire, Sanatorium surveillé ouvert en 1941.• Gurs (Pyrénées-Atlantiques), camp créé en 1939 pour les réfugiés espagnols, utilisé ensuite comme Centre de rassemblement des étrangers pour détenir des Allemands en 1939-1940, puis comme camp de concentration après l'armistice.• Harchéchamp annexe de Neufchâteau dans les Vosges.• Hauteville, Centre de rassemblement des étrangers.• Hesdin dans le Pas-de-Calais, Centre de rassemblement des étrangers.• Huriel dans l’Allier, Centre de rassemblement des étrangers.• Jargeau dans le Loiret près d'Orléans, destiné aux Tziganes14.• Lambesc dans les Bouches-du-Rhône, Centre de rassemblement des étrangers.• Lalande, dans l'Yonne• La Lande-des-Monts dans l’Ille-et-Vilaine, internement de Juifs.• Lens dans le Pas-de-Calais, Centre de rassemblement des étrangers.• Libourne dans la Gironde, Centre de rassemblement des étrangers.• Limoges dans la Haute-Vienne, Centre de rassemblement des étrangers.• Linas-Montlhéry dans l'Essonne, pour les Tziganes.• Lisieux dans le Calvados, Centre de rassemblement des étrangers.• Loriol-sur-Drôme dans la Drôme, Centre de rassemblement des étrangers et pour les internés âgés.• Maizières-lès-Metz dans la Moselle, Centre de rassemblement des étrangers.• Le Malzieu-Ville dans la Lozère, Centre de rassemblement des étrangers.• Manosque dans les Alpes-de-Haute-Provence, Centre de rassemblement des étrangers.• Marmagne dans la Côte-d'Or, Centre de rassemblement des étrangers transféré aux Garrigues et aux Les Milles• Marolles, dans le Loir-et-Cher, Centre de rassemblement des étrangers.• Masseube, dans la Gers ;• Les Mazures dans les Ardennes où de juillet 1942 à janvier 1944, un Judenlager a été ouvert ;• Mérignac dans la Gironde, camp mixte ouvert en 1941.• Hôtel Bompard à Marseille dans les Bouches-du-Rhône, pour les femmes et enfants juifs.• Hôtel Terminus à Marseille dans les Bouches-du-Rhône, pour les femmes et enfants juifs.• Hôtel du Port à Marseille dans les Bouches-du-Rhône, pour les femmes et enfants juifs.• Hôtel du Levant à Marseille dans les Bouches-du-Rhône, pour les femmes et enfants juifs.• Martinet, Centre de rassemblement des étrangers.• Mattaincourt dans les Vosges, annexe de Mirecourt.• Mazères dans l’Ariège, Centre de rassemblement des étrangers.• Camp de Guelaintin à Mayenne dans la Mayenne, Centre de rassemblement des étrangers.• Les Mées dans les Bouches-du-Rhône, Centre de rassemblement des étrangers.• Camp de Rieucros à Mende en Lozère, camp ouvert le 31-1-1939 pour les réfugiés Espagnols puis les étrangers.• Meslay-du-Maine, en Mayenne, Centre de rassemblement des étrangers.• Metz dans la Moselle, Centre de rassemblement des étrangers.• Camp de Bellevue à Meuvaines dans le Calvados, Centre de rassemblement des étrangers.• Mignères-Gondreville dans le Loiret, Centre de rassemblement des étrangers.• Miramas dans les Bouches-du-Rhône, Centre de rassemblement des étrangers.• Les Milles près d'Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône, qui fut le plus grand camp d'internement du Sud-Est de la France. De ce camp de transit furent déportés 2 500 juifs en août 194215 ;• Mirecourt dans les Vosges, Centre de rassemblement des étrangers.• Moisdon-la-Rivière dans la Loire-Atlantique, pour les nomades.• Moloy dans la Côte-d'Or, pour les nomades et étrangers.• Monsireigne dans la Vendée, pour les nomades.• Montargis dans le Loiret, Centre de rassemblement des étrangers.• Montauban dans la Tarn-et-Garonne, Centre de rassemblement des étrangers.• Montbard dans la Côte-d'Or, Centre de rassemblement des étrangers.• Montceau-les-Mines,• Le Mont-Dore dans le Puy-de-Dôme, Centre de rassemblement des étrangers mixte.• Montendre dans la Charente-Maritime, pour les nomades et les étrangers.• Montguyon] dans la Charente-Maritime, Centre de rassemblement des étrangers.• Montreuil-Bellay, dans le Maine-et-Loire, l'un des camps créés pour les Tziganes ou Roms.• Montsûrs dans la Mayenne, pour les nomades.• Lamotte-Beuvron dans le Loir-et-Cher, pour les nomades et les étrangers.• Mourmelon dans la Marne, appelé également Bouzy.• Mulsanne dans la Sarthe, pour les nomades.• Neufchâteau dans les Vosges, Centre de rassemblement des étrangers.• Neufchâtel-en-Bray dans la Seine-Maritime, Centre de rassemblement des étrangers.• Neuvy-sur-Craon dans le Cher, Centre de rassemblement des étrangers.• Nevers dans la Nièvre, Centre de rassemblement des étrangers.• Nexon, dans la Haute-Vienne, Centre de Séjour Surveillé pour les internés politiques.• Noé - Mauzac Haute-Garonne, Centre de rassemblement des étrangers puis Centre de séjour surveillé créé en février 1941.• Olargues dans l’Hérault, Centre de rassemblement des étrangers.• Vélodrome d'Hiver (dit Vel d'Hiv) à Paris, Centre de rassemblement des étrangers.• Les Invalides à Paris, Centre de rassemblement des étrangers.• Stade Buffalo à Paris, Centre de rassemblement des étrangers.• Stade Roland-Garros à Paris, Centre de rassemblement des étrangers.• Les Tourelles à Paris, Centre de séjour surveillé mixte.• Peigney dans la Haute-Marne, Centre de rassemblement des étrangers et des nomades.• Pithiviers,pour l'internement des juifs début 1941.• Poitiers, dans la Vienne, mixte et pour les Tziganes.• Port-Louis, dans le Morbihan, dans la citadelle.• Prin deyrançon (Deux Sèvres)• Quimper Camp N°135, camp de prisonniers. [9]• Camp de Clairfond à Portet-sur-Garonne dans la Haute-Garonne• Camp du Récébédou, à Portet-sur-Garonne dans la Haute-Garonne, pour l'internement de juifs en juillet 1940 16 ;• Remoulins dans le Gard, Centre de rassemblement des étrangers• Rennes dans l’Ille-et-Vilaine, mixte• Camp de Rivesaltes dans les Pyrénées-Orientales, pour l'internement de juifs• La Roche-sur-Yon dans la Vendée, Centre de rassemblement des étrangers• Fort de Romainville, dans la Seine-Saint-Denis : En 1940, le fort fut investi par l’armée allemande et transformé en prison. De là, des résistants et des otages furent dirigés vers les camps. 3900 femmes et 3100 hommes furent internés avant d’être déportés vers Auschwitz, Ravensbrück, Buchenwald et Dachau. 152 personnes furent fusillées dans l’enceinte du Fort. Certains s’en évadèrent comme Pierre Georges, dit « colonel Fabien ». De sa cellule, Danièle Casanova encouragea ses compagnes à tenir tête à leurs tortionnaires17 ;• Rombas dans la Moselle, Centre de rassemblement des étrangers• Rosières-en-Santerre dans la Somme, Centre de rassemblement des étrangers• Rouillé dans la Vienne, camp mixte• Royallieu, à Compiègne dans l'Oise,• Camp de la Chaume Les Sables-d'Olonne dans la Vendée : Centre de rassemblement des étrangers.• Camp de la Viscose au Plateau Saint-Antoine dans la banlieue d'Albi dans le Tarn, Centre de rassemblement des étrangers.• Saint-Cyprien, camp créé début 1939 pour les réfugiés espagnols, puis Centre de rassemblement des étrangers, qui hébergeait 90 000 réfugiés en mars 1939, fermé officiellement pour « raisons sanitaires » le 19 décembre 1940 et ses occupants transférés à Gurs18 ;• Saint-Denis dans la Seine-Saint-Denis, Centre de rassemblement des étrangers.• Saint-Germain-les-Belles dans la Haute-Vienne, Centre de rassemblement des étrangers.• Saint-Jean-de-la-Ruelle dans le Loiret, Centre de rassemblement des étrangers.• Saint-Jodard dans la Loire, Centre de rassemblement des étrangers.• Camp de Plainval à Saint-Just-en-Chaussée dans l’Oise, Centre de rassemblement des étrangers.• Saint-Martin-de-Ré dans la Charente-Maritime, Centre de séjour surveillé ouvert en mars 1940 pour les politiques.• Camp des Garrigues à Saint-Nicolas dans le Gard, Centre de rassemblement des étrangers• Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes, dans l'Yonne, pour les Tziganes ;• Saint-Paul-d'Eyjeaux, dans la Haute-Vienne,camp ouvert en novembre 1940 pour les politiques.• Saint-Pons dans l’Hérault, Centre de rassemblement des étrangers• Saint-Savin dans l’Isère, Centre de rassemblement des étrangers ex-Autrichiens.• Saint-Sulpice-la-Pointe dans le Tarn, 19; Centre de rassemblement des étrangers, pour les politiques à partir de septembre 1939.• Sallaumines dans le Pas-de-Calais, Centre de rassemblement des étrangers.• Saliers, camp de concentration destiné aux tsiganes dans les Bouches-du-Rhône, près d'Arles, pour les nomades.• Schirmeck en Alsace non-annexée par l'Allemagne ;• Camp de Judes à Septfonds dans le Tarn-et-Garonne, camp créé début 1939 pour les réfugiés espagnols, puis Centre de rassemblement des étrangers.• Sériège près de Cruzy dans l’Hérault, Centre de rassemblement des étrangers• Signes dans le Var, Centre de Séjour Surveillé pour les politiques.• Sionne dans les Vosges, annexe de Neufchâteau.• Sisteron dans les Alpes-de-Haute-Provence, Centre de rassemblement des étrangers, Centre de Séjour Surveillé et internés politiques et de droit commun.• Talence dans la Gironde, Centre de rassemblement des étrangers.• Tence dans la Haute-Loire, Centre de rassemblement des étrangers.• Thil en Meurthe-et-Moselle.• Camp de Toulboubou, à Pontivy, Morbihan.• Toulon dans le Var, Centre de rassemblement des étrangers.• Stade Du Toulouse olympique employés club(TOEC) à Toulouse dans la Haute-Garonne.• Trélissac dans la Dordogne, Centre de rassemblement des étrangers.• Camp Jules-Ferry à Troyes dans l’Aube, mixte.• Uzès dans le Gard, Centre de rassemblement des étrangers.• Château de Frémont à Vallon-en-Sully dans l’Allier, Centre de Rassemblement des étrangers, internement de familles (femmes et enfants mai-juin 1940).• Vals-les-Bains dans l’Ardèche, pour les politiques.• Les Vaudeurs dans l’Yonne, Mixte.• Vedène dans le Vaucluse, Centre de rassemblement des étrangers.• Vénissieux dans le Rhône, Centre de rassemblement des étrangers.• Le Vernet dans l'Ariège camp ouvert début 1939 pour regrouper 12.000 combattants et réfugiés espagnols, puis Centre de rassemblement des étrangers, « hébergera » des harkis.• Véruches dans le Loiret, Centre de rassemblement des étrangers.• Vienne dans l’Isère, Centre de rassemblement des étrangers.• Camp de Sourioux à Vierzon-Les-Forges dans le Cher, Centre de rassemblement des étrangers.• Vif dans l’Isère, Centre de rassemblement des étrangers sarrois.• Camp de Francillon à Villebarou dans le Loir-et-Cher, Centre de rassemblement des étrangers.• Le Vigan dans le Gard, Centre de rassemblement des étrangers.• Villemalard dans le Loir-et-Cher, Centre de rassemblement des étrangers.• Villerbon dans le Loir-et-Cher, Centre de rassemblement des étrangers.• Villers dans les Vosges, annexe de Mirecourt.• Vittel, dans les Vosges, qui « accueillait » des possesseurs de passeports américains ou britanniques;• Vitré dans l’Ille-et-Vilaine, Centre de rassemblement des étrangers.• Voves, en Eure-et-Loir ; camp ouvert début 1942 pour les politiques.• Woippy en Moselle, créé en 1943.« L'ouverture rapide de nouveaux camps sera créatrice d'emplois et la gendarmerie ne cessera d'embaucher à cette époque », Maurice Rajsfus, Drancy, un camp de concentration très ordinaire, Cherche Midi éditeur.On ajoutera :• Struthof, ou Natzweiller-Struthof, en Alsace, seul camp de concentration créé par les nazis en territoire français annexéDeux camps méritent d’être présentés à nos amis, car de nombreux compatriotes séjournèrent :-Le camp de Compiègne :fr - en - de•••••Vienne 1938L'AnschlussLa conférence d'EvianSeptembre 1938La nuit de cristalLa situation des réfugiésChronologie de l'internement10 mai 1940Lyon 1942-1944Les rafles du 26 août 1942Schmuel GrynszpanLes réfugiés en FranceLes réfugiés en ItalieDestinations lointainesRapport Félix ChevrierLe camp de MontargisLes rapports de la HICEMAux portes de l'ItalieLes convois d'enfantsItinéraires d'exilés au CanadaKlaus BarbieIzieu15 rue Ste CatherineLa rafle de février 1943 à LyonLe sac de la synagogueDavid DonoffChronique d'un procèsPremière semaineDeuxième semaineTroisième semaineQuatrième semaineListe des 37 déportésLa famille KornweitzLa famille SpiraLa famille LinderRobert, Rosalie et les autresOjzer et MaremNathan OttoJuliusPaulKarin SuzanneHerzel et RosaSiegmundFelixGiselaToni SaraJacob et MalkaBertoldFriedaWilhelmRoland et RaymondRobertRosalieMax SpritzerLa famille TaussigLa famille SalzmannManfred StarkhausLaissez nous un messageRechercheTémoignagesLes ListesLe Convoi 50GénériqueCartes postalesWilhelm BykDe Montluc à MauthausenLena et Mottel KurysMax DreifussMoses GoldschlagVictor SternChaque homme a son ombreSigmund Jachzel TomanUne enfance françaiseUne île lointaineBatsheva Daganle destin de Willie G.Les listes de St CyprienListe du camp de Borgo san DalmazzoListe du 22 janvier 45, BuchenwaldContrôle café des TramwaymenRefoulés Zone OccupéeClandestinsListe d'AiguebeletteTransfert de Gurs à ChansayeHébergés de Vic sur CèreListe TramwaymenFichier Gurs convoi 50Sort inconnuBlogBibliographieLes camps du sudLes camps du LoiretLe camp de RoyallieuLe camp de DouadicDrancyEtapes d'exil ILa pouponnière de LimogesEtapes d'exil IIAiguebeletteLe château du Douxles centres d'accueilLe camp d'AgdeLe camp d'ArgelèsLe camp de BramLe camp de GursLe camp des MillesLe camp de RivesaltesLe camp de RieucrosLe camp de St CyprienLe camp du VernetLe camp de JargeauLe camp de PithiviersLe centre d'accueil du LasticVic-sur-CèreLe centre de ChansayeLe centre d'accueil de Pont-de-ManneLe Château du BéguéAlexandre GlasbergLe camp de RoyallieuRechercher• Montluc-Mauthausen• Les camps du Sud• Les camps du Loiret• Drancy .COMPIEGNE:Le camp de Royallieu• Département et territoire : Camp de Royallieu, Compiègne, Oise (60), Picardie.• Dates d’activités:• Octobre 1939-Juin 1940 : Hôpital militaire.o Juin 1940: L’armée Allemande réquisitionne les casernes pour le casernement de ses troupes.o Septembre 1940 : Compiègne devient camp pour prisonniers militaires, Front stalag 170 KN 654.o 22 Juin 1941* : Compiègne devient camp d’internement et de transit, Front stalag 122.o Août 1944 : Fermeture du camp.• Superficie : 15 hectares, 24 baraques de 60 mètres de long et 15 mètres de larges’alignent selon un plan en « U »• Capacité d’accueil : Effectifs variant entre 1200 et 3000 personnes.54 000 personnes sont passé par Compiègne,50 000 ont été déporté vers l’Allemagne et les camps d’Europe centrale.• Catégorie : Caserne militaire, camp pour prisonniers de guerre,camp d’internement et de transit.Compiègne est le premier centre de déportation des prisonniers politiqueset résistants en France.Il est aussi le seul camp en France dépendant exclusivementde l’administration allemande (Service de Sécurité).• Populations :• Prisonniers militaires, prisonniers politiques,• Droits communs,résistants, juifs• Nationalité : Français principalement, mais aussi Russes, Britanniques et Américains. Ressortissants des puissances ennemies de l’Allemagne nazie »,• Antifasciste Italiens, Républicains Espagnols, Belges, Hollandais.• Nord-Africain, Sénégalais et Asiatiques promis comme main d’œuvre à l’organisation Todt• Il y avait aussi 9% environ d’internés « Otages » victime des rafles organisée en représailles d’actions menées par la résistance.vue aérienne des casernes du camp militaire de Royallieu,la Croix-rouge place des bannières visibles du ciel pour éviter les bombardementsLes trois secteurs du camp :Les baraquements sont disposés en trois secteurs cloisonnés entre eux par des palissades et des fils de fer barbelés :- Le camp A :Il rassemble l’essentiel des prisonniers français.Ce sont, soit des « politiques », c’est-à-dire des prisonniers communistes,soit des « résistants », ce qui désigne alors des résistants non communistes.A partir de 1943, on trouve aussi dans cette partie du camp les réfractaires au STO.« Le camp A » est la partie la plus importante et la plus stable du camp.Elle occupe une douzaine de bâtiments.-Les prisonniers politiques représentent70% de la population transitaire de Compiègne(durée moyenne d’internement : 1 mois)-Le camp B :Il est réservé aux détenus Anglo-Saxons (Anglais, Américains…)et à certains services allemands : tri des internés à leur arrivée, bureaux de l’habillement, de la censure…- Le camp C:Il est occupé- par les ressortissants Russes.- Les internés français « spéciaux » (détenus dits « d’honneur »).- Les femmes.- Les prisonniers réputés « difficiles » (mutins).- et par les Juifs entre décembre 1941 et juillet 1942.« Les détenus d’honneur ».Ce sont des hauts-fonctionnaires ou des officiers supérieurs.Ils bénéficient des conditions d’internement les plus douces.Les femmes prisonnières étaient isolées dans une partie du campsans aucune possibilité de contact avec les détenus masculins.Les prisonniers Juifs (12%) étaient eux aussi tenus à l’écart.Ils subissaient les conditions d’internement les plus dures.Le « secteur juif » était séparé du reste du camp parune double palissade qui les privait de tout contact avec les autres détenus.*Note sur le 22 juin 1941 :date de l'offensive allemande sur le front Russe ;En France à partir de cette date sont visés systématiquement lors des rafles, les partisans communistes.Portrait de Marcel Wyler réalisé à Compiègne par JP Eirisch, le 29/2/1944Collection Wyler, tous droits réservés.Source :Mémoire 78 : le site de la mémoire des conflits contemporains en région parisienne.http://www.pagesperso-orange.fr/memoire78/pages/roy02.htmlLe Calendrier de la persécution des Juifs de France,tome 2-3, La Shoah en France, Serge Klarsfeld.-DRANCY:Camp de DrancyUn article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.Aller à : Navigation, rechercherLes routes de la déportation et de la ShoahLégende en anglaisD'août 1941 à août 1944, le camp d'internement de Drancy, souvent appelé par diminutif Drancy, a été le site clé de la Shoah en France. Situé au nord-est de Paris, dans la ville de Drancy (Seine, actuellement Seine-Saint-Denis), ce camp a été pendant trois ans le principal lieu de départ de la France vers les camps d'extermination nazis, pour la majorité des convois vers Auschwitz. Neuf Juifs déportés de France sur dix passèrent par le camp de Drancy pendant la Seconde Guerre mondiale.Sommaire[masquer]• 1 Choix du site : vaste et facile à fermer• 2 Un centre de déportation• 3 Administration du camp• 4 Organisation et logistique• 5 Annexes• 6 Après la guerreo 6.1 Procès de gendarmeso 6.2 Lieu de mémoire• 7 Notes et références• 8 Bibliographie• 9 Articles connexes• 10 Liens externesChoix du site : vaste et facile à fermer [modifier]Carte postale ancienne éditée par Godneff no 408 Drancy : La cité de la Muette, conçue par Marcel Lods pour l'Office des HBM de la SeineLe camp d'internement de Drancy a été installé dans un quartier d'habitation tout neuf, la cité de la Muette, des architectes Marcel Lods et Eugène Beaudouin. Il s'agit d'un vaste bâtiment en U, un ensemble HBM de quatre étages autour d'une cour d'environ 200 mètres de long et 40 mètres de large.Le gros œuvre des bâtiments seul est terminé quand, en octobre 1939, la cité de la Muette devient un camp d'internement. À partir de l'été 1940, le camp de Drancy sert de lieu d'internement pour des prisonniers de guerre français, puis des civils yougoslaves et grecs, suivis par des prisonniers de guerre britanniques.La forme du bâtiment, surnommé le « Fer à cheval », se prête facilement à sa transformation en camp d'internement : la bâtisse est entourée de barbelés, des miradors sont installés aux quatre coins. Le sol de la vaste cour est tapissée de mâchefer et des barbelés ferment le U.Le bâtiment en U et les tours, ainsi que certains terrains attenants, sont réquisitionnés par l'Armée allemande le 14 juin 1940. Un document est délivré le 24 janvier 1941, faisant état de la réquisition « pour les besoins des troupes d'occupation allemandes » de la caserne républicaine de Drancy et de tous les biens mobiliers et immobiliers. Dans la même note, « l'adjoint du commandant du Frontstalag III, camp qui se trouve dans ces casernes », signale qu'il n'y a pas eu de réquisition par écrit des casernes en question, « mais que toutes les conventions ont été faites verbalement entre le service central des cantonnements de l'Armée à Paris et le Préfet de la Seine ». Les logements des officiers de la caserne de Drancy sont remis à leur disposition le 15 octobre 1941.Drancy va devenir un des principaux camps d'internement de Juifs en zone occupée en France, avec les camps de camp de Royallieu à Compiègne (Oise), de Pithiviers (Loiret) et de Beaune-la-Rolande (Loiret).Un centre de déportation [modifier]Du 20 au 24 août 1941, a lieu à Paris une grande rafle. Lors de cette rafle, d'abord menée dans le 11e arrondissement, puis étendue aux 4e et 12e arrondissements et un peu partout dans Paris et en banlieue, la police française arrête tous les Juifs – hommes exclusivement – français et étrangers de 18 à 50 ans. 4 232 personnes sont arrêtées et emprisonnées à Drancy, dans la cité de la Muette devenue camp d'internement de Juifs. Elle est désormais identifiée sous le nom de « camp de Drancy ».Le camp est d'abord un lieu d'internement, dans des conditions délibérément durcies – la famine entraîne rapidement la dysenterie, une partie des gendarmes français brutalisent les internés et multiplient les sanctions arbitraires et humiliations (tontes des cheveux, amendes...)1, etc.En novembre 1941, 800 internés malades ou de moins de 18 ans sont libérés.Jusqu'en mars 1942, le camp sert de réservoir d'otages de représailles. Les prisonniers sont affamés – une douzaine d'internés sont morts de faim entre août et novembre 1941. Le 14 décembre 1941, 47 internés de Drancy sont emmenés au Mont-Valérien où ils sont fusillés le lendemain avec d'autres otages, des communistes.Photo d'internés juifs du camp de DrancyÀ partir de 1942 et du tournant de l'Allemagne nazie vers la Solution finale, Drancy passe du statut de camp d'internement à celui de camp de transit, et constitue la dernière étape avant la déportation vers les camps d'extermination.Lors de la grande rafle du Vel d'hiv', commencée le 16 juillet 1942, la police française arrête près de 13 000 personnes. Les couples sans enfants et les célibataires sont amenés à Drancy.Après leur arrestation par la Gestapo et Klaus Barbie en avril 1944, les enfants d'Izieu furent envoyés à Drancy avant d'être déportés et assassinés à Auschwitz.Au total, de 1942 à 1944, une soixantaine de convois français de déportés juifs sont partis de Drancy. D'où son surnom d'antichambre de la mort. En période de pointe, le camp a connu le départ de deux ou trois convois par semaine.Le camp fonctionne comme lieu principal de rassemblement et de déportation, jusqu'au 17 août 1944. Le lendemain, 18 août 1944, 1 467 prisonniers sont libérés après l'arrivée du consul de Suède Raoul Nordling et de membres de la Croix-Rouge.67 000 hommes, femmes et enfants juifs furent déportés à partir de Drancy sur 76 000 Juifs déportés de France. Moins de 2 000 des déportés de Drancy sont revenus, soit à peine 3 %.Administration du camp [modifier]Le 27 août 1941, à l'issue d'une réunion entre représentants des autorités d'occupation – Theodor Dannecker – et des autorités françaises, le camp est placé sous la responsabilité du préfet de police. Ce dernier a sous ses ordres la gendarmerie et les services du ravitaillement de la préfecture de la Seine. Le chef de camp est un commissaire de police. En réalité, le camp est « sous l'autorité directe des Allemands qui prononcent les internements et les libérations, et règlent par des instructions précises son régime intérieur », indique en mai 1942 une note de l'inspecteur général de la Santé et de l'Assistance E. Aujaleu.Pendant ses trois années d'existence, le camp de Drancy a été sous les directions successives de Theodor Dannecker jusqu'en juillet 1942, Heinz Röthke jusqu'en juin 1943 et Alois Brunner à partir de juillet 1943. Tous trois étaient des SS.Theodor Dannecker « était un psychopathe violent [...]. C'est lui qui avait ordonné d'affamer les internés, de leur interdire de circuler dans le camp, de fumer, de jouer aux cartes, etc. », indique Maurice Rajsfus dans son livre sur Drancy. Heinz Röthke (ou Roethke parfois en graphie française) a été moins présent dans le camp, mais c'est sous sa direction, d'août 1942 à juin 1943, que près des deux tiers de l'effectif total déporté du camp, environ 40 000 Juifs, sont envoyés à Auschwitz. Le troisième chef du camp a été Alois Brunner, formé par Adolf Eichmann au Bureau central de l'émigration juive à Vienne.Le camp de Drancy était gardé par des gendarmes français, installés dans les « gratte-ciels » derrière le bâtiment en U où étaient internés les prisonniers. Son fonctionnement était sous le contrôle du Service des affaires juives de la Gestapo.Organisation et logistique [modifier]Les 42 convois de déportation de Drancy partis du 27 mars 1942 au 23 juin 1943 sont partis de la gare du Bourget-Drancy (réseau Nord). Les 21 convois de déportation de Drancy partis du 18 juillet 1943 au 17 août 1944 sont partis de la gare de Bobigny (Grande Ceinture). Selon le décompte de Serge Klarsfeld et des FFDJF (Fils et filles des déportés juifs de France), 40 450 déportés sont partis de la gare du Bourget-Drancy et 22 450 de la gare de Bobigny.58 de ces convois sont partis vers Auschwitz-Birkenau, quatre vers Sobibor et un pour Kaunas et Tallinn. 47 convois transportaient mille personnes, 9 plus de mille (dont 3 transportant 1 500 personnes) et 7 moins de mille, dont le dernier. Ce dernier convoi, le 17 août 1944 – une semaine avant la libération de Paris –, permit à Alois Brunner et ses SS de fuir, en emmenant avec eux 51 déportés, dont Marcel Bloch, futur Marcel Dassault.Jusqu'en juillet 1943, ces convois étaient escortés de militaires allemands et de gendarmes français. Par la suite, des policiers sont venus spécialement d'Allemagne.Annexes [modifier]Le camp de Drancy comprenait plusieurs annexes parisiennes :• le camp Austerlitz, au 43 Quai de la Gare, à l'emplacement principal de l'actuelle Bibliothèque nationale de France, ouvert en novembre 1943, faisait travailler 400 Juifs « conjoints d'aryens » ou « demi-Juifs », c'est-à-dire Juif par une seule branche de la famille (la mère ou le père) ;• le camp Lévitan, dans le magasin de ce nom, près de la gare de l'Est, était un centre de tri de bagages employant 200 internés ;• le camp Bassano, près des Champs-Élysées (2 rue Bassano), transformé en un atelier de coutures de vêtements haut-de-gamme et de tenues de gradés SS.Maurice Rajsfus, auteur de l'ouvrage Drancy un camp de concentration très ordinaire, y ajoute :• le local UGIF ;• les deux hospices de la rue de Picpus et de la rue Lamblardie ;• l'hôpital Rothschild sera un l

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